Stop aux messages polluants
Publié le lundi 19 février 2007 (par Dominique)
Celle-ci relaye pour la Xème fois un message demandant de prévenir toutes les femmes que l'augmentation du cancer du sein serait due à l'utilisation de déodorants anti-transpirants.
Il est certain que les produits fortement anti-transpirants sont nocifs pour la santé puisqu'ils viennent empêcher une élimination naturelle, normale et nécessaire de toxines.
Dans la plus part des cas ces messages sur des sujets divers circulent sur le net depuis au moins la fin des années 1999.
La rumeur à la vie dure, elle est très résistante, comme toutes les pollutions !!!
Souvent nous avons à faire avec de la désinformation pure et simple, ou bien de faire réagir l'âme sensible de l'internaute.
Cela fait parti du vaste programme de peurs et terreurs diverses et variées dont on nous abreuve régulièrement.
Sur un plan ÉCOLOGIQUE, oui, d'ÉCOLOGIE RELATIONNELLE, il est important de ne pas propager des messages qui sont autant de pollutions.
Il est de plus en plus difficile de distinguer le vrai du faux.
Mais quand vous avez déjà reçu un message de ce type, il est VITAL de vérifier.
Pour cela vous avez deux sites internet très bien faits :
Il est urgent, d'apprendre à devenir des citoyennes et citoyens véritablement responsables sur une planète qui va très mal. Je suis tentée de dire que cela commence par ce petit geste : arrêter de diffuser cette pollution…
C'est mon regard, mon ressenti et mon positionnement.
Il peut paraître exagéré à certaines et certains.
J'en accepte le risque.
Je suis vraiment exaspérée par toute la désinformation, toutes les pollutions vicieuses qui, au fil du temps, nous pourrissent la vie, parce qu'au bout du compte on ne sait plus quoi penser de tout. Et le plus grave, on ne cherche plus à démêler le vrai du faux. On est totalement anesthésié, on est zombifié.
Et c'est le but : nous faire perdre toute capacité de discrimination !!
Oui, c'est du ras le bol !
De la fatigue, de voir que la balance penche toujours du même côté : massivement les humains écoutent les bêtises, mais, quand ils sont invités à agir, on les compte sur les doigts de la main.
Il n'est pas besoin de chercher très loin, pour voir les causes de l'état de notre planète. Il y a les grands groupes industriels qui ne cherchent que le profit, c'est vrai, mais il y a aussi NOUS qui les laissons faire sans réagir suffisamment.
Tous ceux, qui consciemment ou non, nourrissent la bête, par peur de ne plus avoir à manger, par peur de perdre le peu que nous avons…
par PEUR… ont leur part de responsabilité dans la dégradation catastrophique de notre environnement vital. C'est donc chacun de nous qui a apporté volontairement ou non sa contribution à cet état. Le plus souvent par ignorance et négligence. Le prix à payer est exorbitant !!
Nous pouvons aussi choisir de propager l'information, et d'inviter les femmes et les hommes de tous horizons, à développer le discernement, et à prendre systématiquement la précaution élémentaire de vérifier une information avant de la transmettre à toute autre personne.
La rumeur est une tueuse… ne l'oublions pas.
Nous en faisons tous les frais, tous les jours, dans nos vies.
Je n'ai pas envie d'être sa collaboratrice, ni celle de ses valets.
L'Écologie au quotidien passe par de toutes petites actions....
Comme celle-ci : vérifier avant de transmettre, avant de propager la pollution.
Ce geste est pour moi 10.000 fois plus utile que l'action d'éclat de 5 minutes pour la planète !!
Il est plus contraignant, il ne se voit pas, il n'est pas quantifié, ni relayé par les médias.
Alors seulement, une personne sur un million va le faire… peut-être…
Je conçois qu'il est difficile et dérangeant de prendre le réflexe de
NE JAMAIS PRENDRE POUR ARGENT COMPTANT MÊME CE QUE LES COPINES NOUS ENVOIENT !!!
VERIFIER SYSTEMATIQUEMENT TOUT MESSAGE TRANSMIS, RETRANSMIS, RE RE RE RE…
Avant de servir de relais à notre tour.
Si nous ne sommes pas coupables du manque d'information, nous sommes responsables de notre choix de transmettre sans avoir suffisamment d'informations pour savoir si, ce que nous acceptons de véhiculer, est vrai ou faux.
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