Regards

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Mauvaise humeur ;-(

Publié le lundi 30 avril 2007 (par Dominique)

Oui, un billet de mauvaise humeur pour terminer le mois d'avril.

Les gens se laissent complètement manœuvrer par les medias.
Ce qui fait que proches ou moins proches se permettent de déposer leur peur de voir Nicolas Sarkozy au manche dans 6 jours, en m'inondant de documents et d'arguments pour m'inciter à voter pour Ségolène Royal.

Pour moi il est hors de question de voter pour une nullité ou un dictateur, donc c'est BLANC.
Il est encore moins question de me laisser dicter mon intention de vote par des gens qui ont peur !

Mon vote m'appartient en mon âme et conscience.

Je ne me laisserai pas voler ce droit républicain !!

C'est une très grave erreur que de se laisser manipuler pour voter une fois de plus contre quelqu'un.

Il y a une telle campagne contre Sakozy qu'à force par ras le bol, beaucoup vont finir par voter pour lui.
Trop, c'est trop, et c'est bien le but de la manœuvre, car manœuvre il y a.
Tant pis pour tous ceux qui se laissent manœuvrer et y participent en déversant largement leurs peurs tout azimut, ils l'auront tous dans le baba !

Franchement, je n'aurai pas une once de compassion pour eux.
Il ne faudra surtout pas que tous ceux qui se seront laissés manœuvrer se plaignent.
Ils auront très EXACTEMENT ce qu'ils auront semé à la voix près !!

Yves Paccalet a dramatiquement raison : “l'humanité disparaîtra, bon débarras !”

Alors que ceux qui acceptent de se laisser berner par tous ces artistes du show biz, dont la vocation première qui devrait rester unique, est de nous divertir, et non de nous dire pour qui voter, ne viennent pas pleurer le soir du second tour.

Ces artistes, qui ne connaissent rien à la politique, mais mangent dans la main des politiques, dont ils sont de simples faire-valoir et seront jetés comme des kleenex, quand cela sera fait, veuillent bien rester à leur place.
Les artistes comédiens, chanteurs… qui ont eu la bêtise de se compromettre, ne méritent pas qu'à l'avenir on se déplace pour eux. Ils ont perdu leur véritable place. Ils ont parfaitement le droit d'avoir une opinion politique, mais leur rôle n'est pas de faire du prosélytisme ou de la propagande. Ou alors ils seraient tous des “fous du Roi” ? Notre société perd la tête, tout le monde veut passer à la télé, avoir sa bobine dans la petite lucarne, être cautionné par l'amitié éphémère et illusoire d'un humain en vogue. Le dérisoire n'a jamais fait la valeur de la personne.

Au lieu de faire le jeu des politiques en se laissant manipuler sur les peurs, à quand un peuple souverain digne de cette dénomination, capable de dire N O N massivement ?

Ce serait un véritable positionnement.

Voter contre n'a jamais été un positionnement, mais un réflexe de poltronnerie et d'immaturité civique.

Sous des dehors qui font moins peur, il ne faut pas se laisser endormir par une personne qui envisage Dominique Strauss-Kahn, comme premier ministre…
Les français ont la mémoire bien courte !
Tout à coup, c'est Alzheimer ou démence sénile sur tout le territoire ?
Plus personne ne se souvient de la MNEF, ni de l'histoire du groupe ELF ?
Madame Royal se paye bien notre tête à tous depuis des mois.
Que je sache , elle n'a pas laissé de traces impérissables de son passage dans les ministères sous les deux mandats de François Mitterrand (soit 14 longues années):
  • Ministre de l'environnement du 03/04/1992 au 29/03/1993,
  • Ministre déléguée chargée de l'enseignement scolaire du 04/06/1997 au 27/03/2000,
  • Ministre déléguée auprès du ministre de l'emploi et de la solidarité, à la famille et à l'enfance du 27/03/2000 au 27/03/2001,
  • Ministre déléguée auprès de la ministre de l'emploi et de la solidarité, à la famille, à l'enfance et aux personnes handicapées du 28/03/2001 au 05/05/2002.
En temps que ministre, elle n'a fait que prouver son incompétence quand ce n'était pas son inutilité.
Et certains voudraient que je la trouve moins dangereuse ?
Il ne faut vraiment pas voir plus loin que le bout de son nez.

L'incompétence ambitieuse est de loin encore plus lourde de conséquences que l'arrivisme dictatorial !

Il est très clair que les français moyens, c'est à dire une très grosse majorité d'entre nous, ne veut ni de l'un, ni de l'autre, alors disons-le !!!!

Arrêtez de politiquer, de polémiquer et d'envahir les boites aux lettres et boites e.mail des autres.
AGISSEZ !!!!

VOTEZ POUR VOS IDÉES !!!!


Pour le coup ce serait vraiment une révolution !!

Je ne vous en souhaite pas moins pour la fin de semaine.

Le métro de Montréal

Publié le dimanche 29 avril 2007 (par Dominique)

Une fois de plus je vous emmène à Montréal au Québec français.

Des amies vivent dans cette belle Province que je ne connais pas.
Grâce à nos échanges, je découvre ce pays… que je visiterai sans doute un jour prochain.

De nouvelles stations se sont ouvertes dans le cadre du réseau du Métro de Montréal.

Je vous invite à découvrir les efforts d'architecture, de décorations dont les québécois font preuve pour rendre ce moyen de transport plus agréable pour tous. Vous visiterez avec grand intérêt le site d'un fan : metrodemontreal

Je joins quelques photos glanées sur ce site qui en comporte énormément pour vous donner envie d'aller voir plus.
Il est très complet, avec les noms des artistes et des œuvres…

Des espaces vastes, ouverts, très lumineux et colorés, des vitraux, des fresques, des mosaïques et une station qui rappelle le métro parisien.

Fresque des arts lyriques
Une grande fresque des arts lyriques

Station Berri - un Escalier
Un des escaliers de la station Berri

Vitrail des Fondateurs
Vitrail des Fondateurs

Station square Victoria
En référence aux stations du métro parisien...

Réveil
“Réveil” un bas-relief

Outremont intérieur
la station Outremont - escalier

Outremont extérieur
L'extérieur de la station Outremont

quai Station Acadie
Les quais de la station Acadie


Ce week-end les transports sont gratuits sur le réseau métro/autobus partout à Montréal pour le prolongement du métro jusqu'à Laval, une autre grande île fort peuplée au Nord de Montréal.

C'est toujours intéressant et amusant de découvrir des espaces qui ressemblent à ceux de chez nous, où la touche d'autres artistes d'un autre pays vient donner un identité propre au lieu d'implantation.
On ne peut que saluer une belle réussite de nos cousins Canadiens.

Votes des Expatriés

Publié le samedi 28 avril 2007 (par Dominique)

Après avoir donné des informations sur l'importance de la mobilisation pour le 1er tour des présidentielles de mes amis au Québec, je trouve normal de relayer aujourd'hui, tant qu'il est encore disponible sur le toile, l'article du Journal Marianne sur le vote des expatriés à New-York.

Lire la suite

Agir pour l'environnement avant l'election présidentielle

Publié le samedi 28 avril 2007 (par Dominique)

Vous trouverez sur cette page :
http://www.agirpourlenvironnement.org/cyberpetition.htm

Une lettre-pétition à l'attention des candidats au deuxième tour de l'élection présidentielle.

Elle a pour objet d'attirer l'attention des candidats sur des points essentiels pour notre avenir :
  • Les OGM, dont deux tiers des français ne veulent pas ;
  • Le Nucléaire, avec l'arrêt définitif de la centrale EPR ;
  • Le Climat, qui demande de modifier nos modes de vie ;
  • Les déchets, qui demandent une diminution massive des déviations de la société de consommation.

Cela semble un pas minuscule, face aux problèmes soulevés, mais si nous le faisons tous, c'est notre avenir et celui de l'humanité que nous avons la possibilité de transformer.
C'est en agissant nombreux dans un même sens que les choses peuvent bouger.
N'attendons pas que les autres, les voisins, les amis bougent.
Chacun, là où il est, quelle que soient ses conditions sociales ou économique peut faire changer le monde en AGISSANT !

Si nous le faisions…

Publié le samedi 28 avril 2007 (par Dominique)

“Un pessimiste fait de ses occasions des difficultés,
et un optimiste fait de ses difficultés des occasions”.

Harry Truman


Je suis persuadée que si nous l'agissions beaucoup de choses fonctionneraient beaucoup mieux sur cette terre !!

vase arc-en-ciel-zabeille
Une autre photo de Zabeille :
un vase arc-en-ciel qui montre la capacité de transformation
que l'humain est capable de mettre en œuvre.

Un beau mois de mars à Paris

Publié le mercredi 25 avril 2007 (par Dominique)

J'ai profité d'une splendide journée à Paris dans le mois de mars écoulé pour jouer les “touristes”.

Armée de mon petit appareil photo numérique, je vous entraine dans ma flânerie au bord de la Seine entre Notre Dame et Le palais du Louvre au travers de ces deux diaporamas.

Notre Dame et les quais du Marché Neuf, puis le célèbre quai des Orfèvres jusqu'à la pointe de l'île de la Cité avec le Square du Vert Galant où les parisiens aiment à lézarder au soleil à chaque fois que le temps le permet. Ce lieu particulier donne l'impression d'être à la proue d'un navire voguant sur la seine...

Quai des orfèvres et Pont St Michel
paris_ndame.zip


La très belle et très ancienne église Saint Germain l'Auxerrois qui fait face à la cour Carrée du Palais du Louvre. Cette ancienne paroisse des Rois de France dont les fondations remontent au VIIème siècle. Elle a connu de nombreux outrages, les plus dommageables pendant la révolution de 1789. Elle a été de nombreuses fois restaurée. Je me souviens de l'avoir toujours vue avec des échafaudages... aussi la voir dans toute sa beauté sans le bruits de travaux de restauration était un pur bonheur.

St Germain l'Auxerrois - Paris
stgermain_auxerrois.zip

Guatemala

Publié le mardi 24 avril 2007 (par Dominique)

Trois semaines en novembre 2006 pour découvrir le Guatemala.

Quatre mois de recul pour commencer à écrire sur ce pays après avoir re-visionné toutes mes photos et pris le temps de refaire en quelque sorte le voyage à l'envers.

C'est aussi le troisième pays d'Amérique latine que je découvre après le Pérou et le Mexique.

Avant tout terre rebelle ou les Mayas d'hier et d'aujourd'hui ont farouchement gardés leurs langues, leurs coutumes en opposant une résistance inébranlable aux différents envahisseurs. Elle ne peut laisser le voyageur indifférent.

Terre de contraste haute en couleurs, à la végétation somptueuse, aux anciennes cités noyées dans la jungle, elle est d'une beauté sauvage qui laisse son empreinte en vous pour longtemps.

La végétation tropicale
La végétation tropicale à Ceibal

Aujourd'hui, République du Guatemala, ce pays d'Amérique centrale d'une superficie de 108 889 km2, 20 fois plus petit que le Mexique est limité à l'ouest et au nord par le Mexique, à l'est par le Belize et la mer des Caraïbes (le golfe du Honduras), au sud-est par le Honduras et le Salvador, et au sud par l'océan Pacifique.

La conquête espagnole reste très présente.

En 1523, un des lieutenants d'Hernan Cortés, Pedro de Alvarado, surnommé Tonatiuh par les autochtones, pénétra au Guatemala, maya par excellence. Vaincre les mayas qui étaient déjà très divisés entre eux, et très affaiblis par leurs guerres intestines, fut très facile. Il fonda la première capitale coloniale du pays, Santiago el Mayor en 1527.

En 1542, les Espagnols créèrent la Audiencia y Capitanìa General de Guatemala (“Audience et Capitainerie générale du Guatemala”) qui dépendait de la vice-royauté du Mexique et comprenait 7 provinces : le Soconusco, le Chiapas, le Verapaz, le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua et le Costa Rica.

Devenu le siège de l'Audience et Capitainerie générale du Guatemala en 1554, le Guatemala gouverna toute l'Amérique centrale, à l'exception de Panama. Les populations indiennes, qui vivaient de l'agriculture, restèrent isolées, alors qu'une riche aristocratie terrienne se constituait peu à peu.

Antigua, l'ancienne capitale, sous la menace des trois volcans Agua, Fuego et Aguatenango, fut détruite par un tremblement de terre en 1773, elle sera remplacée par une nouvelle capitale, moins exposée “Guatemala Cuidad”, fondée en 1776.

Antigua Arche Santa Catalina
Antigua l'Arche Santa Catalina

Si le Guatemala accède à l'indépendance, en 1821, il sera aussitôt incorporé à l'Empire Mexicain d'Iturbide, dont il se détache en 1823 pour former, le 1er juillet de la même année, une république fédérative indépendante portant le nom de Provincias Unidas del centro America (Provinces-Unies d'Amérique centrale, de 1823 à 1839) comprenant les États du Guatemala, du Honduras, du Nicaragua, du Salvador et de Costa Rica.

Des guerres éclatèrent entre les États de la fédération et les factions rivales. Le pays se disloque en 1839 pour former 5 nouveaux États indépendants : le Guatemala, le Salvador, le Honduras, le Nicaragua et le Costa Rica.

À partir de cette période le Guatemala connaitra une succession de dictatures militaires dont une période de guerre civile et de massacres autour des années 1950/60 qui a fait de très nombreuses victimes civiles dont le pays est aujourd'hui encore très marqué. Si vous tentez de questionner des villageois sur ce sujet, ils se referment comme des huitres en une fraction de seconde.

En 1996, l'élection du président Avaro Arzu semble avoir marqué le début d'une nouvelle ère. Malgré des pressions de l'armée, la paix a finalement été signée entre le gouvernement et les rebelles de l'UNGR (Unidad Revolucionaria Nacional Guatemalteca : l'Union révolutionnaire nationale guatémaltèque).


La Constitution du Guatemala date de 1985, mais elle a été modifiée le 17 novembre 1993.
Seuls cinq articles concernent la langue.

La nouvelle Constitution fait du Guatemala une nation “multi-ethnique, multi-culturelle, multi-lingue”. Certains articles de cette constitution font un peu plus de place officiellement aux différentes ethnies et à leurs spécificités :

Article 143
  1. La langue officielle du Guatemala est l'espagnol.

  2. Les langues vernaculaires font partie du patrimoine culturel de la nation.

Article 58
Il est reconnu aux personnes et aux communautés le droit à leur identité culturelle en accord avec leurs valeurs, leur langue et leurs coutumes.

Article 66
  1. Le Guatemala est constitué de divers groupes ethniques parmi lesquels figurent les groupes indigènes d'ascendance maya.

  2. L'État reconnait, respecte et promeut leurs formes de vie, leurs coutumes, leurs traditions, leurs formes d'organisation sociale, l'usage du costume indigène pour les hommes et les femmes, leur langue et leur dialecte.

Article 18
Diffusion de la Constitution
Dans l'année qui suivra son entrée en vigueur, la présente Constitution sera amplement diffusée dans les langues quiché, mam, cakchiquel et kekchi.

L'Accord sur l'identité et les droits des peuples indigènes (Acuerdo sobre identidad y Derechos de los Pueblos Indìgenas) du 31 mars 1995 est un des plus novateurs en matière de protection des langues autochtones. Si ces mesures étaient toutes mises en application, les autochtones du Guatemala obtiendraient une reconnaissance presque sans égal en Amérique latine.

Le gouvernement guatémaltèque devait créer une Commission d'officialisation des langues autochtones, composée de représentants des communautés linguistiques et de l'Academia de Lenguas Mayas (l'Académie des langues mayas) du Guatemala. Elle a présenté son premier rapport au gouvernement, le 23 mars 1998.


Il est impossible d'aborder vraiment ce pays sans en connaitre un tant soit peu son histoire. Elle transparait dans chaque regard, dans chaque pierre et fait toute l'authenticité de ce pays fascinant. Elle est présente partout, dans chaque personne quelque soit son âge.

Je n'ai pas rencontré cela au Pérou et encore moins au Mexique, beaucoup plus américanisé.

Cet exposé fait partie de mes notes prises avant de partir à la rencontre des terres mayas du Guatemala. Il est destiné à ceux qui chercheront à faire plus que visiter un pays, à ceux qui iront à la rencontre des gens. Ce qui n'est pas très facile dans la réalité.

Les guatémaltèques sont gentils, souriants, mais n'ouvrent pas très facilement, vraiment leur porte. Ils sont méfiants. L'histoire leur donne malheureusement raison.

Je trouve important de partager ces données qui permettent de mieux comprendre les réactions pour ceux qui s'y rendront et pour ceux qui n'irons pas d'avoir un regard différent sur ce pays particulier, trop souvent assimilé au Mexique dont il est si proche géographiquement.

Sa capitale actuelle “Guatemala Ciudad”, est une ville dangereuse, ou les embouteillages routiers sont épouvantables et la pollution horrible. Sa population actuelle dépasse les 2,3 millions d'habitants.

Beaucoup revendiquent leurs ascendants mayas. Ils en sont même très fiers et cela est assez récent. J'ai pu voir, mais jamais la possibilité de la photographier, une publicité sur les bus de Guatemala Ciudad où il était écrit “nous sommes fiers d'être mayas”. D'après les gens cette prise de conscience et ce positionnement sont très récents. Si la langue officielle à travers le pays est l'espagnol, tous ou presque parlent l'une des 33 langues mayas.

Le marché de Chichicastenango
Les mayas au marché de Chichicastenango

Le Guatemala actuel est divisé en 22 départements administratifs, dirigés chacun par un gouverneur nommé par le président.

Les différentes ethnies mayas, au nombre de 23, comme les Chujs, Kakchikes, Quichés, etc, vivent principalement dans les régions de montagne à l'ouest vers le chiapas mexicain dont ils sont très proches, et aussi dans le sud du pays ou le respect des anciennes traditions est très marqué.
Les habitants mayas de ces régions revendiquent actuellement la reconnaissance de quatre “peuples” dans le pays: les Mayas, les Incas, les Garìfunas et les Ladinos (Blancs ou Métis aux ancêtres espagnols). Ils demandent que chacun de ces peuples désigne des représentants au gouvernement, et la reconnaissance des langues mayas, au même titre que l'espagnol, comme langues nationales.

D'une région à l'autre le port des costumes traditionnels, y compris par les jeunes générations, le respect et la pratique des anciens rites religieux y compris dans les églises catholiques montrent la pérennité des traditions ancestrales. Tout cela est bien vivant dans la population actuelle. Encore plus vivant qu'au Mexique ou au Pérou sur l'ensemble du pays.

Rites mayas à la porte de l'église de Chichicastenango
Rites mayas à la porte de l'église de Chichicastenango

La lutte des Mayas pour leur liberté a été reconnue par la communauté internationale lors de l'attribution du Prix Nobel de la Paix, en 1992, à une Indienne maya quiché de 33 ans, Rigoberta Menchò . Elle n'a appris l'espagnol qu'à l'âge de 20 ans. Devenue la porte-parole des Indiens opprimés de son pays, elle a du s'exiler au Mexique en 1981 pour fuir la répression militaire. Depuis elle milite activement dans un groupe de défense des droits humains au Mexique, et s'efforce de faire pression sur son gouvernement en donnant de nombreuses conférences aux États-Unis et en Europe. Les affiches publicitaires dans le pays revendiquant la “fierté” d'être maya semble indiquer qu'elle a réussi.

Le nom du pays : “Guatemala” vient du mot nahuatl “Coactlmoctl-lan”, qui signifie “le pays de l'oiseau qui mange des serpents”.

La monnaie nationale du Guatemala est le “quetzal”, un magnifique oiseau sacré chez les Aztèques qui utilisaient les longues plumes de sa queue pour faire des objets de luxe. Oiseau proche, par son allure, des perruches et perroquets, il est malheureusement en voie de disparition au Guatemala.

Il mesure entre 25 et 35 cm pour un poids de 210g. Son bec, légèrement recourbé jaune orangé, son plumage ventral rouge vermillon, le reste vert émeraude, le quetzal est particulièrement difficile à repérer dans la végétation. Les mâles se reconnaissent à deux longues plumes dites “rectrices”, vertes, formant une traîne qui dépasse parfois un mètre de longueur, (deux à trois fois la taille de l'oiseau).
On le trouve principalement aujourd'hui, dans les forêts tropicales très denses en altitude au Costa Rica.
Une légende raconte que jadis, le Quetzal, fier et ambitieux, voulut devenir roi ! Il se para des plus belles plûmes qu'il prit aux autres oiseaux. Les prêtres Mayas les utilisaient pour orner leurs parures. D'ailleurs, “quetzalli”, dans leur langue, signifiait beau ! L'oiseau était alors sacré, ses plûmes avaient plus de valeur que l'or et le tuer était considéré comme un crime capital.

Aujourd'hui, les populations du Quetzal (Pharomachrus mocinno) s'effritent avec l'avancée de la déforestation. Il a quasiment disparu de ses forêts guatémaltèques.
Son royaume actuel est la cordillère de Talamanca à 3800 m d'altitude, aussi connue sous le nom de “Cerro de la muèrte” (pic de la mort).
Les quetzals se gavent de l'aquacatillo, fruit d'un avocatier de la famille du laurier, son met favori, qui constitue quatre vingt pour cent du repas d'un adulte. Le reste de son alimentation fait d'une multitude d'autres variétés de fruits, d'insectes, de divers invertébrés, de petits lézards, grenouilles, etc. En régurgitant les noyaux des fruits, le Quetzal ensemence et propage de nouvelles pousses qui participent à régénérer la forêt.
On le retrouve aussi stylisé dans les décors des tissus et broderies.

On ne fait pas du tourisme au Guatemala, on vit une expérience guatémaltèque.

C'est le pays qui vous apprivoise si vous vous laissez surprendre par la magie de la nature et de l'histoire.

Le lac Atitlan, au dessus de Panajachel
Le lac Atitlan, au dessus de Panajachel

Pays magnifique, aux paysages d'une étonnante variété entre la côte pacifique noire et la côte caraïbe de Livingston où on a l'impression d'être en Louisiane, les volcans en activité comme le Pacaya, le lac Atitlan, le Rio Dulce, la presqu'île de Flores, le bout du bout du monde à Todos Santos et San Nicolas, Coban et les grottes de Lanquin tout près du site naturel de Semuc Champey, et bien sûr Tikal ou Quirigua hauts lieux historiques auxquels on ajoute presque toujours Copan (aujourd'hui en Honduras).

Les anciens sites mayas chargés d'histoire et de mystère se dévoilent dans une nature luxuriante qui rend leur approche plus profonde, plus intime. La nature est exubérante, la taille des plantes, des végétaux est renversante. Quand on voit les ficus, les crottons et autres plantes d'appartement chez nous atteindre plusieurs mètres de haut on se sent tout petit !!!

Tikal
Une des pyramides de Tikal

Sans être très sportif, ce pays offre tant de possibilités naturelles, que 3 semaines passent à une vitesse époustouflante. Je rêve, depuis mon retour, de retourner 6 mois à Antigua, pour apprendre l'espagnol et découvrir davantage ce pays.

Un autre point qui frappe beaucoup pour une occidentale comme moi, même si je vis dans un pays très coloré dans le sud de la France, ce sont les couleurs.

Le Guatemala est une symphonie de couleurs tant dans les costumes traditionnels que dans les couleurs des maisons, des fleurs... Une exubérance de couleurs absolument fantastique. Une palette multicolore étonnante, éclatante. Un régal pour les yeux, un bonheur pour le photographe ou le peintre.

On y mange pour des sommes minimes (entre 1 et 10 quetzals, soit 0,10 à 1 euros sur les marchés - pour 40 à 60 quetzal on mange très bien dans de petits restaurants) d'excellents avocats, des oranges, des bananes, des tomates, des ananas, des papayes.
La nourriture est plus variée et meilleure qu'au Mexique.
Il y a bien sûr les galettes de maïs, mais aussi beaucoup de salades et de plats de légumes, de la viande grillée, des ceviches de poissons et fruits de mer, des merveilleuses camarones (grosses crevettes), des chaussons de légumes, dont la célèbre purée de haricots rouges.

Une assiette avec Tapas et purée de haricots rouges
Une assiette avec Tapas et purée de haricots rouges

Par contre circuler par la route est un véritable enfer !
On compte les distances en heures pas en kilomètres.
Le réseau routier est en mauvais état, et surtout très peu développé. Il n'y a pas de réseau ferroviaire, donc tout passe par la route. À l'heure actuelle le pays est un vaste chantier dans ce domaine. Il y a partout d'énormes travaux d'aménagement. Dans quelques années cela sera sans doute un mauvais souvenir. Mais, actuellement, que de temps perdu dans des embouteillages à n'en plus finir.

Un pays qui mérite le détour, du temps et de la patience, mais aussi une grande vigilance.
Si les gens sont souriants, les dérapages sont rapides et violents.

Pendant mon séjour, plusieurs touristes ont été purement et simplement assassinés à l'arme blanche ou au fusil, pour avoir photographié trop d'enfants, ou en encore parce que simplement ils étaient étrangers !!
Incroyable, mais vrai, cela à même fait la une des journaux locaux.
Un français installé depuis 5 ans à Antigua qui travaille en immersion totale avec des artisans locaux au niveau des textiles et des anciennes traditions, envisage de partir.
Il constate avec d'autres étrangers établis depuis plusieurs années qu'il est impossible à un étranger de se faire véritablement accepter par les guatémaltèques, de se faire une vraie place dans la société.
Les guatémaltèques resteront toujours à distance. Il faut de plus une grande prudence et une honnêteté sans faille, sinon on le paye de sa vie, dès qu'ils ont le sentiment d'être exploité. Ils tuent sans sommation. Cela a été le cas d'autres français et belges qui vendaient des bijoux fabriqués par des artisans locaux, qui un jour se sont senti lésés.
Ce ne sont pas des fables, mais une réalité de ce pays beau et sauvage à la fois.

C'est pour cette raison que j'ai choisi de parler autant de l'histoire et du fonctionnement de ce pays dans ce premier avis général. Ce sont des notions essentielles à prendre en compte plus que dans les deux autres pays d'Amérique latine que j'ai visité.

Le niveau de vie est assez bas. Il y a une véritable pauvreté dans tout le pays et les enfants travaillent dès leur plus jeune âge : les garçons en cirant les chaussures, portant des charges parfois impressionnantes, et les filles en se retrouvant très tôt derrière un metier à tisser ou fabriquant des colliers avec des petites perles rocailles. Et puis il ya tous ces petits vendeurs des rues qui offrent leur petite production de fruits et de légumes. Ce sont fréquement des jeunes qui les tiennent.

À Antigua il est fréquent que des enfants soient abandonnés par leurs parents dans la rue. J'en ai personnellement vu plusieurs fois et à chaque fois des personnes sont venues prendre soin d'eux. Ils n'arrivent pas à les nourrir et ils savent que des associations viendront rapidement les récupérer et s'occuper d'eux.
Il y a peu de mendicité. Les gens vendent leur artisanat.

Je réserve un autre regard pour d'autres avis sur les différentes régions et sites que j'ai visités.
Je partagerai les photos dans les avis spécifiques.

C'est en tout cas un pays dont je ne suis pas revenue indemne.
Il a laissé des traces invisibles au plus profond “comme une connexion invisible” une part vierge et sauvage de moi.
Il me faut du temps pour en revenir vraiment, même si c'est un pays où je n'irai pas m'installer à cause de la violence trop répandue.
Une part de moi est resté dans les forêts traversées et dans la multitude des couleurs si chatoyantes et pleines de vie.

Ras le Bol !!!

Publié le mardi 24 avril 2007 (par Dominique)

Il monte, il monte, le ras le bol depuis dimanche soir.
Une fois de plus, un immense MERCI aux copines !!
Sans elles, sans leurs réactions, leurs interpellations, leurs positionnements… je n'aurai jamais ouvert un blog  
Si, peut-être, pour faire un portfolio
Il n'y a que ça de vrai !
Un portfolio permet de partager les beautés de ce monde, et il y en a beaucoup.
Il est prévu, mais pas encore actif.
La beauté prend du temps à se déployer, alors que la bêtise, c'est comme les mauvaises herbes (qui en fait ne sont pas si mauvaises que ça, sauf qu'elles ne font pas joli dans les vases et qu'elles piquent ou qu'elles grattent - les vilaines !) ça se multiplie à vitesse exponentielle.

Deux amies très différentes, l'une à Paris qui rêve de partir en Inde, l'autre à Montréal qui écrit pour les enfants, avaient laissé des messages dans ma boite e.mail que j'ai découverts ce matin.

Toutes les deux déplorent les résultats de ces élections, ne comprennent pas, s'interrogent et enragent.

Moi aussi.

J'ai d'ailleurs saisi la balle au bond hier, quand j'ai vu que le site de l'internaute proposait d'écrire nos réactions. Je vous invite massivement à le faire. Voici le lien vers la page : linternaute.com/votre-analyse-des-resultats-du-premier-tour/

Surtout ne vous privez pas. C'est bien le seul endroit, ou d'autres du même type, où vous pourrez dire ce que vous pensez et être entendus. D'accord ce ne sera pas pas les personnes que vous voudriez atteindre… Mais qui sait !!
Ne rêvez plus, ce n'est pas aux urnes que vous ferrez entendre votre voix.
Il n'y a plus d'espace pour la “vox populi” !!
C'était il y a très longtemps, dans les tout début des sociétés humaines…

À écouter les journalistes depuis le début de cette campagne à l'américaine, nous étaient imposés comme duellistes du 2nd tour Sarko et Ségo !!!
Cette fois les medias ont eu raison, ils n'ont pas récidivé, ils n'ont pas mis à côté de la plaque. Je me demande d'ailleurs ce que ça cache et en lisant, d'une part mes amies, mais aussi d'autres internautes, je m'interroge.

Hier soir à la grand messe de 20h sur France 2, 20mn étaient consacrées à Sarko, contre 5 pour Ségo. Donc les jeux sont faits et le téléspectateur attentif sait déjà qui est le prochain président…

Comme par hasard, en plus, il y a eu un incident technique juste au moment où le tout petit, minusculissime candidat qui a eu l'outrecuidance de proposer un tout autre mode de société et que par le plus grand des hasards les institutions avaient laissé passer, aurait pu enfin s'exprimer. Bizarre, non, vous trouvez cela normal. Que celui qui a eu le plus petit score ne puis même pas être entendu 5 minutes. 500 maires ont cautionné de leur parrainage Gérard Schivardi, ils seraient tous des imbéciles, des moins que rien, quantité négligeable, comme les 0,34% de français qui lui ont donné leur suffrage.
C'est vrai, il a dit haut, fort et clair, que ce n'était pas le pouvoir qui l'intéressait, mais la France !!
Grave erreur. Personne ne l'a laissé s'exprimer.

Merci, Gérard Schivardi, d'avoir eu le courage de monter au devant de la scène et de parler vrai, de proposer une autre société qui celle que les français attendent vraiment.
Le traitement qui lui a été réservé, est une honte, un acte absolument anti-démocratique.
Un maçon ne pèse pas le même poids en PIB, en magouilles… Et après cela, il faudrait croire les boniments de ceux qui ont les dents si longues que leur sourire fait mal rien qu'à les regarder ?

Après cela, un émigré de deuxième génération, veut nous faire partager son rêve pour la France.
C'est quoi ce cirque ?

En ce qui concerne ce simulacre d'élections, je n'arrête pas de penser à Bush !
C'est du pareil au même.
D'ailleurs le vrai rêve du petit Nicolas, c'est l'Amérique !!
Sauf qu'il faut quand même qu'il se méfie : les français ne sont pas les américains, ni une autre population de l'est…
Mais, il le sait, il est français !

Tout est fait d'avance, comme pour la “StarAcadémie”, la “Nouvelle Star” et autres émissions débiles ou vous croyez que c'est votre vote qui fait le vainqueur !!!
Bande de rêveurs !
Vous croyez sincèrement qu'on vous demande votre avis pour faire l'émission ?
Si, c'est OUI, alors je vous le dis, vous rêvez tout debout.

Tout, absolument tout, est pipeauté.

J'en ai vraiment marre.
Pas vous ?
En fait, si on réfléchit un tout petit peu, il faut que Sarko passe parce que sinon Chirac va en tôle… et oui.
Pourquoi Debré est-il au Conseil Constitutionnel à votre avis ?
Parce qu'il est le grand ami de toujours de Chichi, et qu'il est le seul à pouvoir arrêter la procédure concernant les emplois fictifs de la Mairie de Paris !!!

Un ouvrage édité en livre de poche est très instructif sur tout cela : “Les frères invisibles” de Ghislaine Ottenheimer. C'est une enquête menée en 2001. Très instructif…
Vous le trouverez même en ocassion.
Il est important de le lire, simplement pour se revisser la tête dans le bon sens, et arrêter de gober les couleuvres.
C'est vraiment trop lourd à digérer.

Alors chacun se met à rêver tout haut : si c'est Sarko, je pars de France, je vais en Inde, au Pérou, à Tataouine…
Partir en Inde, ou rester à Paris de toute façon, c'est être avec des humains.

La connerie des autres ne s'exprime pas pareil que la nôtre… c'est tout. Cela peut donner l'impression de “vacances”, c'est toujours ça de pris…

Mais, pour aller bien, arrêtons de prendre nos rêves pour une réalité possible.
Nous sommes sur terre, et sur terre il y a un fléau totalement ingérable : l'humain !!!
N'arrêtons pas de rêver, car si nous sommes nombreux à faire le même rêve, un jour, il est possible que certains soient très surpris…

Pour vous instruire, je vous recommande les deux derniers ouvrages d'Yves Paccalet : “L'humanité disparaîtra, bon débarras !”, et “Sortie de secours”. Paccalet sait de quoi il parle, ancien de l'équipe de Cousteau, il a sillonné la planète et les océans, il a constaté de visu, lui, les dégradations faites par les humains sur l'ensemble de notre planète.

Vous ne voulez ni de Sarko, ni de Ségo, et bien dites le : votez blanc, mais votez !
Blanc, c'est blanc, et comme dirait Coluche : lavez plus blanc.
S'abstenir, n'est pas s'exprimer.
Des votes blancs sont comptabilisés.
Le nombre est une force… à nous de découvrir celle-là.
Après tout, les medias nous promettaient une surprise, à nous de la faire !
Il ne faut pas les faire mentir !!!

C'était l'édito choc et rageur de ce jour depuis Avignon où le ciel est très bleu
et les oiseaux chantent à qui mieux mieux !!

Haut les cœurs, il fait beau c'est l'été au printemps, de quoi on se plaint ?

1er tour des présidentielles 2007

Publié le dimanche 22 avril 2007 (par Dominique)

Comme toujours dans le cas de questions majeures pour mon pays, je trouve particulièrement instructif de voir comment ces questions sont présentées et vécues à l'étranger.

Mon amie Carmen de Montréal, me répercute très régulièrement ce type d'informations.
Elle a pu constater de visu que les français à Montréal sont allés voter massivement.
Quelques photos montrant les embouteillages inhabituels devant le Collège Stanislas, un des deux collèges français de Montréal.

Fronton Collège Stanislas de montréal
Le fronton du Collège Stanislas de Montréal

Entrée Principale Collège Stanislas
L'entrée principale des votants.

les votants et les embouteillages
Beaucoup de monde à pieds et en voiture.

Embouteillages devant le collège Stanislas
Embouteillages devant le collège Stanislas

LCN présent
Le car de reportage de TVA (privé) était présent pour LCN, la chaîne de nouvelles en continu).

Comme vous pourrez facilement le constater à la suite de l'article de radio-canada, page : www.radio-canada.ca/france-vote-etranger,
il n'est fait état du pédigrée que de 4 candidats sur les 12, choisis totalement arbitrairement.


La pratique est tellement courante qu'on n'y prête même plus attention, elle n'en reste pas moins totalement inadmissible.
Un exemple de plus pour démontrer qu'il n'y a aucune équité de traitement des 12 candidats !!
CQFD une fois de plus…

On nous désigne, ceux qu'on veut voir en tête !!
C'est hallucinant, mais réel.
Je vous invite à aller voir, pas à me croire.
Il est important de mesurer en direct la manipulation.

Quand l'humain va-t-il reprendre en main les rênes de son destin ?
Quand il va-t-il retrouver l'utilisation de son libre-arbitre, qui initie un libre choix ?


Cela implique qu'il devienne capable de s'affranchir de la manipulation de plus en plus marquée et de moins en moins camouflée des medias.

Quand prendra-t-il conscience qu'il est bien autre chose que ce minuscule pion sur le vaste jeu d'échecs que représente la planète ou les Rois, Reines et autres Tours… ne sont que des pions un peu plus grands, avec les figures des politiques, qui ne sont eux-mêmes que les pantins manipulés par les holdings et groupes mondiaux d'intérêts et d'industries ?
Il est un individu à part entière qui à chaque instant a le pouvoir par l'expression de son choix de changer radicalement la marche des choses établies par d'autres, avec d'autres intérêts que les siens.

Dans un temps où la manipulation est à son comble, il est urgent de retrouver notre centre, c'est-à-dire nous-même et de définir clairement ce qui est notre intérêt vital. Personne d'autre que nous ne pourra le faire.

Cela s'appelle exercer sa souveraineté personnelle.
Elle fait des miracles, surtout quand il y a beaucoup d'individus qui l'exercent en même temps.

Il est temps de sortir des peurs orchestrées par les fabricants de terrorisme, pour rentrer dans l'ère de la réalisation de nos désirs de VIE.
Ne rêvons plus, agissons.

Sans le cautionner ou inciter à un vote en sa faveur, je partage tout à fait les propos de Yannis Youlountas, porte-parole et co-initiateur de la candidature collective de José Bové :

“Plus que jamais, les sondages auront joué les maîtres à penser et à décider d'une campagne électorale. Plus encore qu'en 1995, en 2002 et en 2005, ce dimanche soir d'élection révèlera leur erreur et, par-la même, la mise en erreur de millions d'électeurs sous influence. Bien évidemment, une candidature hors norme aura été particulièrement sous-évaluée : celle de l'irruption citoyenne dans la campagne, celle qui ne rentre pas dans les cases, celle qui propose une vision nouvelle de la politique. ”

Le courrier complet du vendredi 20 avril 2007 est disponible sur le site : unisavecbove.org

Devenir Eco-citoyen

Publié le vendredi 20 avril 2007 (par Dominique)

Au delà de toutes les idées brassées depuis plusieurs mois, par les candidats et les partis politiques, il y a un enjeu d'une importance capitale pour l'humain et la planète, c'est de changer, au plus vite, et radicalement, nos modes de vie.

Pour cela je vous invite à lire d'une part l'article publié sur le site “notre-planete.info”
http://www.notre-planete.info/ecocitoyen, mais aussi à visiter ce site qui apporte de nombreuses réponses et idées aux néophytes que nous sommes.
(Vous le constaterez, je reprends ici certains des propos de leur page).

Il est une mine d'informations sur notre planète, notre environnement. Il dénonce dénonce ou, simplement parfois, énonce un certain nombre de vérités, preuves à l'appui. Pour ceux qui ne le connaissent pas, il est, sans doute un bon outil d'informations pratiques et d'explications difficiles à glaner ailleurs.

Nous devons accepter de prendre véritablement la mesure du fait que nous sommes pleinement responsables de la dégradation de l'environnement à l'échelle mondiale, comme du changement climatique en cours, de la biodiversité, de l'état des ressources de vie, de l'impact de tout cela sur notre santé et de l'incidence que cela entraine sur notre cadre de vie.

Il est grand temps de réaliser que la défense de notre santé et notre environnement est de notre ressort, du ressort de chacun de nous, et qu'en cela nous représentons une force considérable.

Si les citoyens de ce monde décident de reprendre leur souveraineté et arrêtent de l'abandonner sans contrôle à ceux qui cherche le profit immédiat, alors, ce nouvel état d'esprit et de fonctionnement fera que les industriels et les politiques devront forcément s'adapter pour satisfaire l'équilibre économique, social et environnemental auquel chacun aspire.

Cela consiste la plupart du temps en quelques gestes simples, responsables, efficaces et de plus économiques ! Au quotidien, ils contribuent au développement durable (soutenable) de nos sociétés, seule solution censée pour les générations en cours et à venir.

Le consommateur, que chacun de nous est, de tous les produits que nous achetons, a un impact direct sur l'environnement.
Ces produits nécessitent, pour leur production, leur emballage et leur livraison, des matières premières et de l'énergie.

Aujourd'hui, grâce à l'information, nous ne pouvons plus ignorer que certains produits sont plus respectueux de l'environnement que d'autres, tout en conservant les qualités que nous exigeons. Ce sont les éco-produits que le site évoque dans ces dossiers.
Les consommateurs représentent environ 1,7 milliard de personnes soit un quart de la population mondiale… (État de la Planète magazine, 11/2004).

Que vous ne soyez pas convaincus, ou que vous soyez simplement curieux de connaître les ressources nécessaires à votre train de vie, il peut être très intéressant de répondez au “quizz anonyme” en ligne pour avoir une idée de votre empreinte écologique.
Vous le trouverez à cette adresse en français :
www.earthday.net/footprint/

Bon surf et de belles découvertes à tous…

Pour la libération des semences

Publié le mardi 17 avril 2007 (par Dominique)

Dans la ligne du billet précédent, je relaye le texte de la pétition proposée par Kokopelli depuis plusieurs semaines.
Agir pour notre assiette, c'est agir pour notre santé, pour nos enfants, pour la terre, pour l'avenir de l'humanité.
Il appartient à l'humanité de devenir adulte.
Pour moi être adulte, c'est être conscient et responsable dans les actes essentiels de notre vie.
Nous sommes, chacun de nous, responsables de ce que nous laissons faire, et donc de l'état dans lequel nous transmettons la planète à nos enfants.
Aurions-nous oublié que cette planète nous accueille, nous nourrit, nous supporte.
Nous lui sommes redevables d'être en vie.
Elle ne nous appartient pas.


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Kokopelli

Publié le mardi 17 avril 2007 (par Dominique)

Depuis plusieurs semaines, j'avais l'intention de relayer les informations dramatiques concernant les cultures, les semences et donc la nourriture que nous avons dans nos assiettes, que nous détaille l'association Kokopelli.
J'ai rencontré Dominique Guillet, en 1989, dans le cadre de son activité concernant à la fois les élixirs floraux et les semences.
J'ai toujours apprécié sa simplicité, son franc parler, sa modération, sa force d'action, son authenticité.
Je sais qu'il ne travesti pas la vérité, qu'il ne cherche pas le scoop, le sensationnel.
Je le sais par contre très au fait de ce qui se trame dans l'ombre et qui mène l'humanité sur un chemin extrêmement dangereux, et cela depuis des années.

Cette association mène une campagne extrêmement importante pour le respect de l'environnement et de l'humain depuis de nombreuses années. Elle le fait sans coups d'éclat, vaillamment, ce qui ne l'empêche pas de très régulièrement recevoir des attaques, des injonctions, des condamnations de la justice parce que leurs semences ne répondent pas - on s'en doute - aux règlements du cahier des charges des grands groupes agro-alimentaires qui règnent en maîtres omnipotents de la semence végétale à la surface du globe.

Elle dénonce depuis fort longtemps le danger pour la santé humaine et animale des OGM.
Elle va plus loin en dénonçant les modifications profondes que ces OGM entrainent dans l'évolution des espèces végétales et donc de tout ce qui est vivant sur terre par voie de réactions en chaîne.

Cette fois ils font appel aux jardiniers pour démontrer la contamination des OGM.

Il faut être idiot pour croire, qu'à l'instar des nuages de Tchernobil qui se seraient arrêtés aux frontières, que les champs ensemencés d'OGM, n'auraient aucune incidence sur l'environnement !!

Que font les vents, les pluies de ruissèlement, les insectes dont le rôle est majeur dans la pollinisation ?

Si on écoute les voix officielles : RIEN DU TOUT !!

Il est aujourd'hui reconnu qu'empêcher la contamination des cultures conventionnelles par les OGM est impossible.
Cela grâce à une expérimentation menée, sous contrôle d'huissier dans le Lot-et-Garonne, durant l'été 2006, sur 3 parcelles de maïs non OGM semées respectivement à 15, 95 et 305 mètres d'un champ de maïs transgénique.
Cette expérience a démontré, sans contestation possible, non seulement la contamination des autres parcelles, mais aussi - et c'est à mon sens au moins aussi grave -, la contamination des ruches par des pollens issus de plantes transgéniques.

Cette démonstration faite, face au développement des OGM en France, l'association Kokopelli a lancé une nouvelle campagne de sensibilisation et d'expériences intitulée M.A.I.S. (Mensonges Avérés de l'Industrie Semencière), à laquelle chacun peut participer s'il possède un bout de terre pour y faire pousser du maïs.
Pour y participer, il suffit de planter quelques grains de maïs d'ici la mi-mai, de les cultiver avec attention, de faire la récolte à l'automne et d'en envoyer une petite poignée au ministère de l'agriculture en demandant son analyse de non-contamination génétique.
Vous pouvez télécharger le modèle de la lettre sur le site de l'association :
www.kokopelli.asso.fr
ou bien en cliquant sur ce lien :
kokopelli/lettre-ministre.pdf
Vous trouverez aussi sur leur site des conseils de jardinage :
kokopelli/conseils-jardinage-mais.pdf

Pour mener à bien cette expérience, Kokopelli met gratuitement à la disposition des jardiniers un sachet de maïs (doux, à éclater ou à farine). Vous pouvez en demander un exemplaire directement à l'association en envoyant une enveloppe affranchie au tarif normal, avec vos coordonnées ; ils vous la retournerons avec un sachet.

Je ne peux, une fois de plus, que vous inviter à juger par vous-mêmes et expérimenter en vous rendant sur le site de l'association.
Vous y glanerez un grand nombre d'informations, qui sont, pour moi, indispensables à connaître, dans l'intérêt même de notre santé et de la survie de nos enfants et petits enfants, et au-delà pour la planète.

Lyon en avril

Publié le mardi 17 avril 2007 (par Dominique)

Pour une session de formation professionnelle, je me suis rendue à Lyon ce dimanche 15 avril.

La journée, sur Lyon comme sur toute la France, était radieuse.

J'ai profité d'un peu de temps disponible, ce qui est à la fois l'avantage et le désavantage de prendre le train, pour découvrir à pieds un quartier que je ne connaissais pas, juste derrière la gare de La Part Dieu, “sortie Villette”, pour les habitués, vers l'avenue Lacassagne.
Les circonstances font que j'ai bien apprécié mon idée d'avoir pris le train, au lieu de la voiture.
Les arbres chargés fleurs, les glycines envahissant les grilles des parcs et des jardins était une invitation à la photographie.

Un véritable plaisir dans l'air léger du printemps et les rues calmes, peu fréquentées en début d'après midi.

Je vous propose de partager ma ballade au travers du diaporama réalisé pour l'occasion.
Il y a de très beaux et bons moments sur terre, il est vital de les partager, de les offrir à l'entour.
Les bonnes et belles nouvelles, les bons moments sont les meilleurs médicaments.
Ils nous nourrissent au plus profond de nos cellules par tous les sens.

Lyon en avril

lyon_en_avril.zip

Climats

Publié le lundi 16 avril 2007 (par Dominique)

Alors qu'en France nous bénéficions de températures estivales, le Canada et le nord des États-Unis connaissent des tempêtes de neige hivernales particulièrement abondantes qui s'abattent depuis plusieurs jours sur l'est du pays. Samedi, 15cm de neige sont tombés en quelques heures sur Montréal.

Quelques photos prises à Montréal par mon amie Carmen qui habite Plateau Mont-Royal.

Montréal sous la neige

Montréal sous la neige

Montréal sous la neige

Au Canada encore aujourd'hui lundi, des vents violents ont balayé la vallée du Saint-Laurent, de Montréal jusqu'à Québec.

Des écoles ont dû fermer, de nombreuses activités ont été ralenties ou arrêtées car les gens décommandent leurs rendez-vous, faute de pouvoir se déplacer, mais aussi à cause des nombreuses coupures d'électricité.
Pour ceux qui ont envie de détails concrets précis, vous pouvez consulter la page de radio canada :
http://www.radio-canada.ca/neige-lundi.shtml

Pendant ce temps la France connaît sur pratiquement l'ensemble de son territoire une température voisinant les 30° au soleil en plein midi !!

Un côté se réchauffe pendant que l'autre se refroidit !

Huber Reeves

Publié le lundi 16 avril 2007 (par Dominique)

“Nous entrons dans une expérience planétaire grandeur nature qui pourrait être intéressante.
Le seul problème est que nous sommes dans l'éprouvette”.


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Wolfowitz à la Une

Publié le jeudi 12 avril 2007 (par Dominique)

Le super champion anti-corruption de la Banque mondiale, Paul Wolfowitz (ex-néo-conservateur-ex-numéro-deux-de-Rumsfeld), serait éclaboussé par une affaire de népotisme, alors qu'il se lance dans une croisade très médiatisée contre la corruption.

Il est bon d'avoir en mémoire qu'avant d'être nommé Président de la Banque Mondiale (BM), il était secrétaire-adjoint à la Défense dans l'administration de George W. Bush.

En bref, sa compagne Shaha Riza, qui était à la Banque avant qu'il n'y arrive comme président, a bénéficié d'une super-promotion.
Le Washington Post révélait, il y a quelques jours que Shaha Riza, responsable de la communication de la BM, avait été détachée de cette institution en septembre 2005 pour rejoindre le département d'État, six mois après l'arrivée à la présidence de Paul Wolfowitz.
Mais, curieusement, son salaire a continué d'être versé par la Banque et, selon la presse américaine, elle aurait depuis son départ reçu des augmentations de 61.000 dollars, portant son salaire annuel à 193.590 dollars, soit 7.000 dollars de plus que la secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice elle-même.

Le même journal se fait l'écho des employés de la Banque qui seraient ulcérés par ces méthodes, bien qu'ils soient eux-mêmes des privilégiés notoires.

Voir quelques articles très intéressants sur le sujet accessibles sur le net, malheureusement en anglais :

http://www.washingtonpost.com/AR2007032701953.html
Wednesday, March 28, 2007; Page A13

Wolfowitz apologises over pay row
Last Updated: Thursday, 12 April 2007, 14:04 GMT 15:04 UK

Wolfowitz 'to target corruption'
Last Updated: Tuesday, 7 February 2006, 07:21 GMT

Wolfowitz confirmed at World Bank
Last Updated: Thursday, 31 March, 2005, 19:55 GMT 20:55 UK

Un seul en langue française mais largement explicite :
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=4072935

Egypte en travaux

Publié le mardi 10 avril 2007 (par Dominique)

J'ai du, comme d'autres “bloggers”, sous la pression et la menace de plainte et d'action en justice, retirer un appel concernant les travaux faits par le gouvernement égyptien pour rendre plus attractif les sites de Louqsor et Karnac.
Il est tout à fait possible qu'une personne particulièrement sensible à la situation dramatique et inextricable des habitants entre Louqsor et Karnak, ait voulu frapper fort et ébranler nos consciences. Dans ce cas, comme toujours il est indispensable d'assumer ses opinions, au risque de déplaire.
Il n'en reste pas moins que les aménagements en cours, à buts lucratifs et touristiques, lèsent gravement et injustement les populations locales. Il est indispensable, que nous, qui sommes des touristes potentiels, ou actuels, de ces lieux antiques, ayons pleinement conscience de ce qu'il se passe aujourd'hui dans ce pays à l'encontre de ses habitants.
Je viens de trouver, sur ce même sujet un article officiel, que je relaye ici, du journal El-Ahram, comme les autres articles sur les travaux de la rive ouest du Nil, publiés ces derniers jours sur ce blog, disponible en ligne.



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Voici l'article relayé dans son intégralité.
Il est certes moins vindicatif et pamphlétaire que celui qui s'était répandu sur le net.
Il a l'avantage de donner la paroles aux habitants ce qui me paraît beaucoup plus juste;

Nulle part ailleurs

Louqsor

Le projet de mise en valeur touristique de la ville prévoit la démolition des habitations précaires situées près du temple de Karnak. Attachée à son style de vie, la population refuse de partir et redoute la destruction de son lieu de vie. Reportage.

L'angoisse du délogement
Magdi, employé de l'Organisme des monuments, s'apprête à se rendre au travail. Avant de quitter son domicile, il ne manque pas, comme d'habitude, d'asséner sa femme d'instructions : “N'ouvre la porte à personne, et surtout pas aux conseillers municipaux. Ne réceptionne ni ne signe aucun papier et appelle-moi en cas d'urgence”. Chemin faisant, il rencontre ses voisins, les salue et leur pose la même question que tous le jours : “Y a-t-il du nouveau ?”.

Car les habitants de la zone située à proximité du temple de Karnak, à Louqsor, vivent dans l'incertitude, depuis ce jour de 1996 où ils ont entendu parler de projets de développement de la ville. “C'est notre terre et ces maisons ont été héritées par nos ancêtres. Pourquoi veulent-ils les raser ?”, s'interrogent souvent les habitants des 200 maisons que l'État veut démolir afin de protéger les sites archéologiques et promouvoir le tourisme. Avec le temps, la présence de cette zone d'habitation construite illégalement est devenue un fait accompli. De nombreux propriétaires ont même fini par régulariser leur situation avec la municipalité afin de s'offrir certaines commodités : eau, électricité et égouts.“Les responsables ont procédé à des expertises, fait des déclarations aux médias et il a été décidé de nous déloger. Depuis, nous vivons dans l'angoisse de perdre nos maisons”, explique Magdi. Il ajoute qu'aujourd'hui, le problème n'est plus celui de rester ou de partir. Il est surtout d'être angoissé par un délogement imminent.

Magdi était alors encore lycéen lorsqu'il voyait son père et les autres habitants se réunir pour défendre leur cause face à une décision officielle qui risque fort de chambouler leur vie. Depuis le décès de son père, il a pris la relève et suit de près l'évolution de la situation.

Aussitôt arrivé au bureau, Magdi parcourt la presse dans l'espoir d'y trouver quelque chose sur la démolition de son lieu de résidence. “Ces derniers temps, nous sommes au coeur de l'actualité”, avance-t-il. Son collègue Hamdi sort un porte-documents dans lequel il a rassemblé tous les articles concernant le développement de Louqsor. Il lui adresse une coupure de presse dans laquelle il est question des mesures prises concernant le délogement des habitants installés près du temple de Karnak. Les deux employés parcourent attentivement l'article et restent pensifs. À qui s'adresser pour en savoir plus ? Car Magdi s'est habitué à s'informer par lui-même. Parfois il parvient à arracher une bribe d'informations confidentielles de la part des institutions gouvernementales.

Selon Holeil Ghali, directeur général des monuments de la Haute-Egypte, la zone qui s'étend du temple de Karnak à celui de Mout contient des sites archéologiques qu'il faut mettre au jour. “La présence de ces maisons empêche les archéologues de procéder aux fouilles. La procédure de démolition aurait dû avoir lieu depuis bien longtemps”, lance Holeil. Il ajoute que d'année en année, une telle mesure devient de plus en plus difficile à entreprendre vu le nombre croissant des habitants. D'après les statistiques, ils sont 40.318 sur la zone cette année. Un chiffre qui doublera dans une dizaine d'années.

Quant au Conseil civil, ce qui l'intéresse c'est l'apparence de la ville, qui selon les responsables est altérée par ce genre d'habitations précaires. “Reloger les habitants n'est qu'une mesure parmi tant d'autres qui entre dans ce grand projet de développement de la ville. Nous avons l'intention de construire une route qui partira de l'ancien port pharaonique et ira jusqu'au temple de Karnak en passant par celui de Louqsor et par le chemin des béliers”, explique le général Al-Dessouqi Al-Banna, président du Conseil civil de Louqsor, dont l'ambition est de transformer la ville en un musée à ciel ouvert.

Boucs émissaires
Ces habitants, accusés de pillage de monuments historiques et qui selon les responsables entravent le projet de développement de la ville, sont devenus des boucs émissaires.

Pris entre les décisions du Haut Conseil des monuments et ceux de la municipalité, ils ne savent plus quoi faire. “Comment osent-ils nous traiter de pilleurs ? Nous avons passé notre vie auprès de ces monuments anciens dont nous sommes fiers. Nous sommes les premiers à les protéger”, lance, furieux, Hag Nagui, 70 ans. Il ajoute que les habitants ne sont pas contre les projets de développement, puisque c'est pour le bien de leur ville. La preuve en est que ceux qui vendaient des objets souvenir aux touristes ont accepté de faire leur commerce dans des locaux aménagés par le gouvernement, loin du site archéologique.

Sa journée de travail terminée, Magdi s'apprête à rentrer chez lui. Arrivé, une mauvaise nouvelle l'attend : le toit de sa maison s'est effondré. Sa femme et ses enfants ont échappé de justesse à la mort. Ce sont ses voisins qui ont secouru sa famille. “C'est la troisième fois que ce toit tombe cette année. Depuis qu'il s'est effondré pour la première fois il y a trois ans, je n'ai pas pu le réparer correctement, car le conseil civil refuse de me remettre un permis de construire”, explique Magdi.

En plus des problèmes d'eau, et d'électricité, de plus en plus de maisons menacent de s'effondrer en raison de leur manque d'entretien et de leurs fondations fragiles. De nombreuses personnes souhaitent pourtant quitter les lieux, mais elles refusent les solutions proposées par le gouvernement. “On est prêt à partir à condition que les responsables tiennent compte de certains facteurs qui à l'avenir nous épargneront d'autres souffrances”, explique Hag Nagui. Il ajoute qu'on leur a demandé de s'installer à Tiba Al-Guédida, une ville nouvelle située à 15 km de Louqsor. Une proposition que personne n'a acceptée.

Aujourd'hui, le Conseil civil tente de les convaincre de s'installer à Ard Badrane, située à 2 km seulement de Louqsor. “Ce n'est pas loin, mais c'est insuffisant. Il nous faut les commodités et les services auxquels nous nous sommes habitués. Nous voulons aussi qu'il y ait des moyens de transport”, dit Farouq, propriétaire d'un bazar pour touristes. Et puis, il y a le problème de la superficie des nouveaux logements. Actuellement, ils habitent dans des maisons spacieuses construites sur un ou deux étages avec un coin réservé aux chèvres et moutons. Selon Farouq, ils veulent maintenir leur style de vie et seront incapables de vivre dans des appartements exigus.

En attendant que les responsables résolvent ces problèmes, certains habitants en ont eu assez de cette situation et continuent à enfreindre la loi. “Combien d'années faudra-t-il encore attendre ?”, se demande Fathi, 65 ans, qui a repoussé le mariage de son fils de trois ans faute d'être autorisé à lui construire une maison. Avant qu'il ne se décide à construire un deuxième étage au-dessus de la sienne pour le loger.

Et il n'est pas le seul à se rebeller et transgresser la loi. Selon Amin, la situation est délicate, car l'Organisme des monuments ne peut que déposer des plaintes contre ces contrevenants. “Cette procédure qui n'a jamais abouti à la démolition d'une construction. Il semble que le rôle de la police dans notre ville se limite à protéger les touristes”, lance-t-il. Il ne reste à ces habitants qu'à continuer à mener leur vie tranquillement. Comme si les projets de réaménagement de Louqsor n'existaient pas.

Hanaa El-Mekkawi


L'article est encore lisible sur le site du journal dans les archives à l'adresse suivante :
hebdo.ahram.org.eg/arab/ahram/2004/9/1

Colza - OGM

Publié le dimanche 8 avril 2007 (par Dominique)

Comme d'habitude, les medias nous focalisent sur le maïs transgénique, merci José Bové, mais il y a un autre problème particulièrement préoccupant : Le Colza.
Comme le dénonce l'article, daté du 28 mars 2007, en référence ci-dessous que vous retrouverez sur son site d'origine : http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2580

Une fois de plus nous constatons que nous pouvons remercier Bruxelles !!!
Mais qui manipule donc la Commission Européenne ?


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Dramatique non-respect des populations

Publié le dimanche 8 avril 2007 (par Dominique)

Une fois de plus, au travers des articles concernant ce qui se passe en Egypte depuis des mois du côté de Louqsor et de la vallée des morts, que je viens de relayer, nous sommes obligés de constater que les populations locales, celles qui font vivre le pays, sont tenues pour des quantités négligeables.
(Je vous invite à vous y reporter pour mieux comprendre le sens de ce billet)
Pire, elles sont moins bien traitées que du bétail.

On les prend, les déplace, sans leur demander leur avis d'une part, mais pire encore, pour faire de l'argent, en détruisant.

Ne nous y trompons pas, ce n'est pas le soucis de la découverte historique qui motive les travaux, non, ce sont les rapports financiers que le gouvernement Egyptien espère retirer de la “mâne touristique”.

Il oublie une toute petite chose : ces populations dépossédées, blessées seront les premières dans leur révolte à détester les touristes, pour qui ils ont été spoliés. Et nous nous retrouverons, une fois de plus devant de la violence aveugle, comme à Sharm-el-cheir, dirigée contre les touristes, qui sont certes totalement inconscients des enjeux locaux qui ont présidé à des aménagements jolis, mais inutiles, dont ils sont les seuls bénéficiaires.

En même temps que la destruction des villages, il y a d'autres destructions que les bulldozers entrainent obligatoirement qui elles sont des destructions d'un patrimoine historique mondial…

Il y a certainement assez de ruines découvertes, de tas de cailloux en Egypte, pour que cela soit quantité négligeable.

Il y a fort à pensé que les populations de l'antiquité n'ont pas été plus mal traitées, ni mieux que les populations actuelles.

Que ce soient les anciens pharaons, ou le “pharaon Moubarak”, cela ne fait finalement pas de grosses différences.

Chacun veut laisser son empreinte dans les sables des déserts Egyptiens !!!
Quelle dérision, face aux éléments…

Comment n'ont-ils pas conscience du ridicule de leurs travaux titanesques, pour construire sur le sable…

Une fois de plus se confirme le fait que dans l'histoire , les témoignages, les leçons du passé ne servent strictement à personne !
La bibliothèque d'Alexandrie a brûlé, oui…
Ce n'est finalement pas si grave…
De toutes les façons, les écrits qu'elle contenait n'auraient rien empêcher, n'aurait pas permis aux humains d'aujourd'hui de calmer leur frénésie de gains immédiats au détriment des populations et de la mémoire des peuples.

Cette bêtise humaine, présente à tous les moments de son histoire, me terrifie.

L'humain est le seul animal sur cette planète a tout mettre en œuvre, depuis toujours, pour détruire tout ce qui l'entoure, avec une force, une inventivité, une opiniâtreté qui me stupéfie.

C'est incroyable le génie qu'il peut mettre à se détruire, mais, plus encore, à détruire ce qui lui permet de vivre, et permettrait à ses descendants de vivre…

Je ne sais pas qui a créé l'humanité, mais il faut que ce qui a créé ce machin, soit informé de toute urgence qu'il y a un “mega bug” dans le programme !!!!

L'excuse invoquée...

Publié le dimanche 8 avril 2007 (par Dominique)

L'excuse du gouvernement invoquée pour justifier le déplacement de population se trouve très bien exposé dans cet autre article du journal “El-Ahram” de la même date que le précédant article relayé, à savoir le 2 décembre 2006. Suivent les questions posées en décembre à Ahmad Al-Tayeb, membre de la commission chargée du recensement des habitants de El-Gourna.

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Destruction de Gourna

Publié le dimanche 8 avril 2007 (par Dominique)

Cet article publié dans le journal “El-Ahram”, écrit par Héba Nasreddine du 2 décembre 2006, numéro 639 dénonce, des destructions massives au détriment des populations locales sur la rive ouest du Nil, pour les travaux “pharaonesques” du gouvernement Egyptien.

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Christiane Singer

Publié le vendredi 6 avril 2007 (par Dominique)

Pour ceux qui ont eu la chance de la croiser, de rencontrer Christiane Singer, ou mieux encore d'assister à une de ses conférences, ou de participer à un de ses séminaires, elle restera une voix, un regard, une attitude pleine de force, de vraie Présence, une autre voie dans ce monde en effervescence.

Christiane Singer
Pour ceux qui apprécieront de la retrouver vivante cet interview mené par le CICNS, (Centre d'Information et de Conseil des Nouvelles Spiritualités) en avril 2006 où elle exprime son vécu :
Vous pouvez télécharger la vidéo à partir de ce lien : Singeradsl.wmv.

Ce matin j'ai déposé un avis sur le site de consommateurs “Ciao”, concernant un de ces ouvrages paru dans la collection du livre de poche récemment : “Où cours-tu ? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ?”
www.ciao.fr/Ou_cours_tu_Christiane_Singer__Avis_996092

Christiane Singer s'en est allée le 4 avril, elle a quitté discrètement la scène de cette terre depuis la ville de Vienne en Autriche, où elle habitait, dans le temps de Pâques. Elle a été emportée par un cancer foudroyant.
Un temps symboliquement lié à la notion de passage.
Passage d'une forme de vie à une autre.
D'autant plus pour elle, fille d'un père juif et d'une mère catholique, qui avait ajouté dans son cursus de vie, l'enseignement de Graf Karlfried Dürckheim, (disciple de Carl Gustav Jung) en Forêt Noire.
Aucun des médias, si friands de “nécrologies”, n'a relayé cette information.

Christiane était une auteure discrète, qui ne faisait des vagues qu'à l'intérieur du lecteur.
On ne sort pas indemne de la lecture de ses ouvrages.
Tous écrits dans une langue française subtile, claire, belle, fluide qui lui a valu cet automne le Prix de la langue française au festival du livre de Brive la Gaillarde.

Elle ne nous interpellera plus en direct, son regard profond ne plongera plus dans les méandres insondables, de ce que nous sommes.
Elle s'en est allée, emportée par un cancer foudroyant en quelques mois.

Je ne peux que vous inviter à la lecture de ses ouvrages qui nous accompagnent à la découverte de nous-même en toute profonde simplicité.

Pour vous y aider quelques repères bibliographiques essentiels :
Aux éditions Albin Michel, Paris :



Ce n'est qu'un au revoir à une grande dame qui restera présente dans beaucoup de mémoires anonymes…

Christiane Singer

Tolérance…

Publié le jeudi 5 avril 2007 (par Dominique)

Grand-Père de Susan-Seddon Boullet
“Grand-Père” de Susan-Seddon Boullet


La publication du diaporama de Grand-mère Johanne, “Je me souviens”, a suscité des réactions diverses et variées autour de moi.

Ce diaporama témoigne du vécu d'une femme, qui se retrouve à vivre dans un environnement où les personnes natives d'un lieu, se trouvent confrontés à une proportion trop importante de personnes étrangères.

Les populations émigrent aujourd'hui dans des proportions plus importantes que par le passé. Elles arrivent en groupe, en famille, pour des raisons économiques, politiques… Des populations en détresse, en exil volontaire ou imposé. Fuyant en groupe leur terres d'origines, ces personnes se regroupent là où elle se posent. Au delà de l'entraide et du réconfort, cela leur permet de se sentir plus fort et de constituer un groupe ethnique cohérent.

Quand la proportion de population émigrante est trop importante, cela entraine des déséquilibres.

Le vécu de part et d'autre, émigrants et autochtones, sera très différent selon le nombre des arrivants.
Quelques individus, différents de l'environnement habituel, se fondent dans le paysage. Leur petit nombre induit qu'il feront en sorte de ne pas déranger ceux chez qui ils débarquent. Ils s'adaptent au monde nouveau qui les entoure, car ils ont peu de référence à leur origine propre. Il développent le maximum d'efforts pour s'intégrer.

Quand c'est une communauté qui arrive, le fonctionnement va être tout autre. Un groupe reproduit là où il s'implante une partie de ses modes de vie et de pensée, et il cherche tout naturellement à créer un environnement le plus proche possible de le sien. Ce qui humainement est logique. Sauf, qu'ils oublient, qu'ils sont parti de chez eux, et donc ne sont plus sur leur territoire.
Il est vital, en tout premier lieu, de respecter la terre qui les accueille, les us et coutumes du pays qui leur ouvre ses portes.

Le nombre fait la force, de ce fait les groupent osent des revendications. Ils deviennent conquérants d'un espace qui leur était offert…
Ils ne tiennent plus compte du fait qu'ils sont en terre d'accueil. Et si leur nombre augmente en proportion trop marquée, les natifs commencent à se sentir menacés. L'équilibre est rompu.

Il n'y a pas de menaces ouvertes, voulues, mais une trop grande perturbation dans leur mode de vie, dans leur culture, dans leurs acquis, dans leur intégrité. L'équilibre vacille car les temps d'adaptations sont très courts. Alors, l'autochtone rentre dans l'intolérance par peur. Il se sent dépossédé de ses acquis, de sa terre, de son histoire… Peut être aussi parce que les groupes émigrants ne font pas les mêmes efforts d'intégration que l'individu isolé. Ils sont plusieurs, les demandes et les positionnements sont de ce fait naturellement différents.

L'humain d'aujourd'hui a perdu le sens profond du respect de la Terre-Mère, qui le nourrit depuis des millénaires, alors espérer le voir respecter les gens vivants, avant lui, sur un territoire, relève certainement de la plus pure utopie !!

Pourtant ce serait normal !!!

Un jour cela génère des conflits… de territoire.
Il n'est plus possible de tolérer tant de différences.
Trop, c'est trop.
Plus les humains seront nombreux, pire sera le problème.

La tolérance n'est possible que dans la paix, l'harmonie, l'équilibre.
L'équilibre rompu, l'humain rentre dans la survie.
Dans la survie, il n'y a malheureusement plus de place pour la tolérance.

Arrêtons de croître et de se multiplier comme des “lapins irresponsables”.

Puissions nous préférer la qualité de vie à la quantité… de problèmes !!

Un conte de <a type=amzn >Jacques Salomé</a>

Publié le jeudi 5 avril 2007 (par Dominique)

L'auteur Jacques Salomé connu pour ses écrits sur la communication et la mise en œuvre de la Méthode E.S.P.E.R.E., a aussi édité des recueils de poésies et trois livres de contes.

Le dernier “Contes d'errances, contes d'espérance” est sorti chez Albin Michel dans le premier trimestre de cette année 2007.

Je vous propose ici, un des premiers contes qui illustre certains aspects de la Méthode E.S.P.E.R.E., comme la restitution symbolique.

Contes d'errances, contes d'espérance

conte_errances_js1.zip