Depuis plusieurs semaines, j'avais l'intention de relayer les informations dramatiques concernant les cultures, les semences et donc la nourriture que nous avons dans nos assiettes, que nous détaille l'association Kokopelli.
J'ai rencontré Dominique Guillet, en 1989, dans le cadre de son activité concernant à la fois les élixirs floraux et les semences.
J'ai toujours apprécié sa simplicité, son franc parler, sa modération, sa force d'action, son authenticité.
Je sais qu'il ne travesti pas la vérité, qu'il ne cherche pas le scoop, le sensationnel.
Je le sais par contre très au fait de ce qui se trame dans l'ombre et qui mène l'humanité sur un chemin extrêmement dangereux, et cela depuis des années.

Cette association mène une campagne extrêmement importante pour le respect de l'environnement et de l'humain depuis de nombreuses années. Elle le fait sans coups d'éclat, vaillamment, ce qui ne l'empêche pas de très régulièrement recevoir des attaques, des injonctions, des condamnations de la justice parce que leurs semences ne répondent pas - on s'en doute - aux règlements du cahier des charges des grands groupes agro-alimentaires qui règnent en maîtres omnipotents de la semence végétale à la surface du globe.

Elle dénonce depuis fort longtemps le danger pour la santé humaine et animale des OGM.
Elle va plus loin en dénonçant les modifications profondes que ces OGM entrainent dans l'évolution des espèces végétales et donc de tout ce qui est vivant sur terre par voie de réactions en chaîne.

Cette fois ils font appel aux jardiniers pour démontrer la contamination des OGM.

Il faut être idiot pour croire, qu'à l'instar des nuages de Tchernobil qui se seraient arrêtés aux frontières, que les champs ensemencés d'OGM, n'auraient aucune incidence sur l'environnement !!

Que font les vents, les pluies de ruissèlement, les insectes dont le rôle est majeur dans la pollinisation ?

Si on écoute les voix officielles : RIEN DU TOUT !!

Il est aujourd'hui reconnu qu'empêcher la contamination des cultures conventionnelles par les OGM est impossible.
Cela grâce à une expérimentation menée, sous contrôle d'huissier dans le Lot-et-Garonne, durant l'été 2006, sur 3 parcelles de maïs non OGM semées respectivement à 15, 95 et 305 mètres d'un champ de maïs transgénique.
Cette expérience a démontré, sans contestation possible, non seulement la contamination des autres parcelles, mais aussi - et c'est à mon sens au moins aussi grave -, la contamination des ruches par des pollens issus de plantes transgéniques.

Cette démonstration faite, face au développement des OGM en France, l'association Kokopelli a lancé une nouvelle campagne de sensibilisation et d'expériences intitulée M.A.I.S. (Mensonges Avérés de l'Industrie Semencière), à laquelle chacun peut participer s'il possède un bout de terre pour y faire pousser du maïs.
Pour y participer, il suffit de planter quelques grains de maïs d'ici la mi-mai, de les cultiver avec attention, de faire la récolte à l'automne et d'en envoyer une petite poignée au ministère de l'agriculture en demandant son analyse de non-contamination génétique.
Vous pouvez télécharger le modèle de la lettre sur le site de l'association :
www.kokopelli.asso.fr
ou bien en cliquant sur ce lien :
kokopelli/lettre-ministre.pdf
Vous trouverez aussi sur leur site des conseils de jardinage :
kokopelli/conseils-jardinage-mais.pdf

Pour mener à bien cette expérience, Kokopelli met gratuitement à la disposition des jardiniers un sachet de maïs (doux, à éclater ou à farine). Vous pouvez en demander un exemplaire directement à l'association en envoyant une enveloppe affranchie au tarif normal, avec vos coordonnées ; ils vous la retournerons avec un sachet.

Je ne peux, une fois de plus, que vous inviter à juger par vous-mêmes et expérimenter en vous rendant sur le site de l'association.
Vous y glanerez un grand nombre d'informations, qui sont, pour moi, indispensables à connaître, dans l'intérêt même de notre santé et de la survie de nos enfants et petits enfants, et au-delà pour la planète.