Regards

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Loic le Ribault

Publié le dimanche 17 juin 2007 (par Dominique)

Un chercheur qui derangeait n'est plus.
Son départ est passé inaperçu.
Aucun media officiel de masse qui nous harcèlent de nouvelles la plupart du temps de nouvelles toutes plus inutiles les unes que les autres, n'a annoncé son décès.

Loïc Le Ribault
Loïc Le Ribault - photo en provenance du site loicleribault.org

La nouvelle a été diffusée sur internet via le site qui vient d'ouvrir, “Alternative TV”, par le biais d'un email d'information :
“C'est avec une grande émotion que nous venons d'apprendre, le jour même du lancement d'Alternatives TV le 6 Juin, le décès de Loïc LE RIBAULT, l'un des éminents scientifiques dont le portrait figure sur notre site.

Loïc LE RIBAULT, Chercheur, Docteur ès Sciences, fondateur de la Police Scientifique française, a été l'homme d'un combat. Combat contre l'injustice réservée aux chercheurs dont les recherches dérangent, combat pour la vérité sur les thérapies alternatives, notamment celles à base de silicium organique”.


Les personnes, qui s'intéressent vraiment à leur santé, ont un jour ou l'autre entendu le nom de Loïc le Ribault et celui du “Silicium organique G5”. Ils pont donc été averti quasi personnellement de la nouvelle du départ de ce chercheur génial qui avait du s'exiler en Irlande pour continuer ses recherches et poursuivre la fabrication du G5, par internet.

Pour ceux qui ne le connaissent pas et souhaiteraient le connaître un peu et surtout en savoir plus sur son travail, ses recherches et ses découvertes, vous pourrez visionner sur le site “Alternatives-TV” une vidéo qui résume bien tout cela : alternatives-tv/loic-le-ribault-mandat-d'arret-contre-un-chercheur
Il s'agit d'un documentaire réalisé sur lui en 2004 par Jean-Yves Bilien et Pantxo Arretz.

Il y a aussi le site officiel du chercheur : loic-le-ribault.ch
IL y expose ses recherches, ses résultats et aussi toutes les batailles qu'il a du mener, pour tenter de faire reconnaître certaines véritées qui dérangent…

Qui était-il ?
Né le 18 avril 1947 à Vannes en France.

Il a de nombreux diplômes à son actif :
Licence ès Lettres, Sorbonne, Paris, 1970.
Certificats d'Océanographie, Ecologie et Pédologie, Paris, 1971
Maîtrise de Géographie Physique, Paris, 1971.
Doctorat de Troisième Cycle en Sédimentologie, Orsay, 1973.
Doctorat d'Etat ès Sciences, Orsay, 1980.
Expert en Microanalyse près la Cour d'Appel de Bordeaux, 1984-1991.
Expert en Microanalyse agréé par la Cour de Cassation, Paris, 1988-1991.

Le fruit de ses recherches a fait grandement progresser la police scientifique.

Ce chercheur turbulent et dérangeant obtiendra des distinctions diverses :
Lauréat de la Fondation de la Vocation (Recherche scientifique), 1972.
Premier Prix National de la Création d'Entreprise Innovante, 1983.
Lauréat du Forum Européen des Créateurs d'Entreprises, 1984.
Aquitain de l'Année 1987.

Il occupera les postes suivants avant de s'exiler en Irlande :
1970-1973 : Chercheur au laboratoire d'Océanographie de l'Université d'Orsay.
1973 - 1981 : Chef du service de Microscopie Electronique au Laboratoire Central de TOTAL.
1981 - 1990 : Fondateur et Président-Directeur Général du laboratoire C.A.R.M.E.
(Centre d'Applications et de Recherches en Microscopie Electronique).
Depuis 1990 : Chercheur indépendant, fondateur de la société LLR-G5 Ltd en Irlande.

Il a publié onze livres, auxquels il faut ajouter une cinquantaine de publications scientifiques (notamment à l'Académie des Sciences) consacrés à la sédimentologie, l'exoscopie des quartz et la microanalyse appliquée à la criminalistique. Il a donné environ 300 conférences en Europe, aux États-Unis, au Canada et en Afrique dans des universités, des unités de police et de gendarmerie, des Cours de justice, des associations scientifiques, etc.

Ce bref rappel repris de son site pour le situer dans notre société, dont il a été mis au banc des accusés, comme d'autres chercheurs et trouveurs, qui ont dérangé avant tout les grands groupes pharmaceutiques et donc le lobby international de la maladie !
On peut citer à ses côtés Mirko Beljansky, le docteur Hamer pour leurs recherches fructueuses sur les traitements des cancers et André Gernez, le père de la théorie des cellules souches.
Recherches qui ont débouché sur des résultats réels, mais qui avaient l'énorme désavantage de venir balayer les théories officielles et donc perturber un marché lucratif de la maladie.
Tous ont été écartés, mis à l'index, interdit de soigner et de poursuivre leurs travaux en France, et même emprisonnés comme des criminels !

Quand certains osent encore brandir l'étendard de la “France terre de liberté”, il y a de quoi s'interroger…

Pour ceux qui souhaiteraient contacter sa famille : info@siliciumlab.com
Loïc Le Ribault a été enterré Mardi 12 Juin au crématorium de Saint-Brieuc (22).

Crânes de cristal Maya à Mandelieu

Publié le dimanche 17 juin 2007 (par Dominique)

Le week-end dernier s'est déroulé à Mandelieu, à côté de Cannes la seconde réunion “Les 3 Jours Du Savoir Perdu”.
La première avait eu lieu il y a deux ans, la prochaine est programmée pour 2009.

Chacun des crânes présents à cette manifestation, Max et Sha-na-ra, était présenté par son gardien actuel.

Joann Parks, actuelle gardienne de “Max” nous a raconté sa rencontre avec Max.
Il y a de nombreuses années, alors qu'elle faisait appel à la sagesse et aux connaissances d'un moine tibétain de l'ordre des bonnets rouges, près de chez elle aux USA, pour aider sa fille âgée de 13 ans à qui les médecins donnaient 3 mois à vivre, elle se verra confié la garde du crâne.
Les soins du moine conjugués aux énergies de ce crâne de cristal permettront à sa fille de vivre 3 années dans de meilleures conditions et à Joann de faire un chemin personnel de connaissance d'elle-même.
Elle explique, que pour elle, le crâne de cristal est avant tout un outil de confrontation avec soi-même.

Max entouré d'autres crânes
Max est ici entouré d'autres crânes posés autour de lui en contact.
la photo est d'un des participant, Bernard C.

Madame Nocérino, a pris le relais de son mari décédé, ancien gardien de “Sha-na-ra”.
Elle a surtout parlé des recherches et du travail de son mari avec les crânes de cristal mais aussi plus globalement dans le domaine du paranormal.

Sha-na-ra
Sha-na-ra, lors de la conférence posé sur un socle, rétro-éclairé avec des filtres colorés.

Mon intérêt pour les crânes de cristal vient de mon intérêt et de ma pratique de soins énergétiques avec des cristaux, de mon étude du phénomène chamanique tel qu'il est vécu et pratiqué à travers le monde, et la rencontre depuis mon voyage au Mexique avec des personnes qui utilisent des crânes de cristal, tant pour leur travail personnel que pour des soins.

Le livre “Le Mystère des crânes de cristal” (édité en livre de Poche - Collection : J'ai lu aventure secrète - ISBN-10: 2290346357) de Chris Morton et Ceri Louise Thomas traduit en français par Emmanuel Scavée, lu juste avant mon voyage mexicain m'avait fortement intéressé, d'autant qu'à Palenque la rencontre avec Caty Jacq Niel à fini de m'orienter plus avant dans la découverte de la légende maya liée aux crânes de cristal.
Le livre relate le voyage au Guatemala de deux journalistes de la BBC qui trouvent un crâne de cristal dans les ruines d'un temple maya et découvrent que d'autres crânes ont refait surface dans le monde entier.

Une vieille légende indienne raconte qu'il existerait treize anciens crânes de cristal qui renferment d'importantes informations sur les origines de l'humanité et son destin. Un jour, disent ces prophéties ancestrales, tous les crânes de cristal seront réunis et l'humanité sera prête à percer le secret de la vie et de la sagesse.

A chacun de se faire son idée sur cette légende, que le Dr Chet Snow, parfaitement bilingue, c'est efforcé de nous rendre plus claire. Il a partagé avec les auditeurs ses expériences concernant non seulement les crânes mais aussi les Crop circles en illustrant ses propos de nombreuses photos personnelles.

Kirby Seid a mis au point avec les programmeurs d'Apple un programme informatique qui envoie des couleurs de manière aléatoire combinées avec des musiques diffusées dans le même temps dans des caissons sur lesquels sont posées des sphères de quartz blanc ou même les crânes.

Sphère de cristal
Sphère de cristal, ou labyrinthe de lumière.

Personnellement si j'ai trouvé cela intéressant pour les sphères, j'ai senti que pour les crânes ancestraux cela n'était pas bien venu. En tout cas cela était parfaitement inutile.

L'association du Savoir Perdu qui a organisé cette manifestation à un site : Le savoir perdu
IL est possible d'accéder à d'autres informations en français sur cet autre site : www.officialskull.com

Les crânes de cristal sont intimement liés aux rituels chamaniques ancestraux, ce qui explique la présence de la chamane maya Flordemayo, originaire d'une lignée de guérisseurs guatémaltèques.
Elle vit depuis de très nombreuses années au Nouveau Mexique, aux USA, pour fuir des problèmes dans son pays quand elle avait une vingtaine d'années. Elle rencontre fréquemment son frère, lui-même guérisseur à la frontière du Honduras dans la maison familiale.
Les rendez-vous en soin individuel avec Flordemayo étaient tous distribués depuis le début du mois de janvier. Pour toutes les personnes qui ne pouvaient la rencontrer personnellement, elle proposait chaque jour 2 ateliers de soin collectif. A chaque fois une trentaine de personnes pouvaient expérimenter le rééquilibrage qu'elle proposait.


Flordemayo est une des treize grand-mères indigènes dont j'ai parlé dans un précédent billet.

Je reviendrai dans un prochain billet sur les crânes de cristal.

À chacun de faire son expérience…

Discours du Chef Seattle

Publié le dimanche 17 juin 2007 (par Dominique)

Seattle (1786?-1866) est avant tout le nom d'un grand chef indien des tribus Dumawish et Suquamish. Il est connu en particulier pour son discours de 1854 lors de négociations avec le gouvernement des Etats Unis, dans lequel il exprimait son refus de vendre les territoires indiens.

L'authenticité des mots est contestée, et il existe au moins trois versions du texte. Grâce aux notes prises par le docteur Henry Smith, négociateur du gouvernement, une première version fût publiée dans le Seattle Sunday Star en octobre 1887. Celle qui fait aujourd'hui figure de référence date des années 70. Mon choix d'inclure ce texte sur mon blog vient de ce que les termes et remarques qu'il contient me paraissent très justes et utiles à diffuser dans un temps ou notre belle planète court à la catastrophe à cause des actions inconsidérées des humains qu'elle accueille et nourrit depuis si longtemps.

Son père, Schweabe, était un noble Suquamish de Agate Pass et sa mère, Sholitza, était Duwamish de lower Green River. D'après certains chercheurs il serait né en 1786 à Blake Island, une petite île au sud de Brainbridge Island, pendant les terribles épidémies, héritage des pionniers blancs, qu'anéantissaient les populations indigènes.

Quand il avait 20-25 ans Seattle est nommé chef de six tribus, titre que lui fut reconnu jusqu'à sa mort.

Après la mort d'un de ses fils (d'un second mariage, sa première femme meurt à la naissance de leur fille Angelina), il est baptisé par l'église catholique, probablement par des pères oblats (dans les registres il est inscrit comme Noë Siattle) Ses autres enfants furent également baptisés.

Seattle est le porte-parole pendant les négociations (commencées en 1854) et le signataire avec d'autres chefs indiens, du traité de paix de Point Elliott - Mukilteo (1855) que cédait 2.5 millions d'acres de terre au gouvernement des États-Unis et délimitait le territoire d'une réserve pour les Suquamish.


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Les ministres de l'agriculture européens dangereux pour notre santé…

Publié le dimanche 17 juin 2007 (par Dominique)

Comme le rapporte un récent article du site internet Agripress, les produits bio pourront contenir jusqu'à 0,9% d'OGM.

En effet, “les ministres européens de l'agriculture ont définitivement approuvé; mardi un nouveau règlement controversé sur les produits biologiques qui autorise notamment la présence fortuite d'Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) dans ces produits”.

Garantir que les produits étiquetés “bio” soient totalement exempt de traces provenant d'organismes génétiquement modifiés est de plus en plus difficile. Le vent, la pollinisation par les insectes, les eaux de pluie et de ruissèlement peuvent ponctuellement apporter des résidu en provenance des champs où sont cultivés des maïs ou autres céréales transgéniques. Mais de l'a entériner et autoriser un étiquetage faux il y avait une marge qui vient d'être franchie.

Il faut savoir qu'après plus d'un an de débats, les ministres de l'agriculture de l'Union européenne se sont mis d'accord sur une nouvelle définition de la production biologique et de son étiquetage. Les nouvelles règles définies créent une base pour ajouter des productions d'origine agricole jusqu'alors exclues des labels bio comme l'aquaculture, le vin, les algues et les levures biologiques.

Le nouveau texte étend en réalité aux produits bio les dispositions européennes déjà en vigueur depuis 2004 concernant les présence “fortuite ou techniquement inévitable” d'OGM dans les aliments conventionnels. Ainsi, si un produit conventionnel contient plus de 0,9% d'OGM, il doit être étiqueté comme tel. En deçà de ce seuil, aucune indication au consommateur n'est prévue.
Suite au vote de ce mardi, ces dispositions seront également valables pour les produits biologiques pour lesquels aucune norme n'existait jusqu'à présent. “Ce nouveau règlement comble la lacune selon laquelle la présence accidentelle d'OGM au-dessus du seuil de 0,9% n'exclut actuellement pas la vente de produits en tant que produits biologiques”, se félicitait mardi la Commission européenne, à l'origine du texte.


Il faut en outre savoir que “ce règlement controversé a été approuvé par une large majorité d'Etats membres, en dépit de l'opposition de la Belgique, de la Grèce, de l'Italie et de la Hongrie. Le Parlement européen s'était de son côté prononcé pour un taux maximal de contamination de 0,1%, soit le seuil de détection. Son avis n'a toutefois aucune force contraignante, la Commission européenne et les États membres ayant refusé d'associer formellement les députés au projet”.
Vous pouvez lire l'intégralité de l'article : http://www.agripress.be/artikel/252584/
C'est une fois de plus le consommateur qui fera le dindon de la farce.

Cette décision ajoute une complication supplémentaire pour le consommateur qui passe de plus en plus de temps, non à faire ses courses mais à lire l'intégralité des étiquettes des produits alimentaires qu'il achète des les petites, moyennes et grandes surfaces.

Cela fait craindre une volonté déguisée de casser l'image saine des produits bio en favorisant encore plus une culture intensive néfaste à la santé mais aussi aux sols qu'elles détruisent et appauvrissent progressivement.
Face à cette décision les professionnels adhérents de la FNAB (Fédération nationale d'agriculture biologique des régions de France) vont travailler à la mise en place d'une marque privée (Deux labels existent actuellement en France : Nature et Progrès - jusqu'alors très proche du AB nationa- et DEMETER, beaucoup plus contraignant pour les paysans en favorisant une approche globale avec la culture de différents végétaux et l'élevage de plusieurs espèces pour s'approcher d'un écosystème équilibré au sein des exploitations) pour garantir la crédibilité de leur production auprès des consommateurs.

Ces derniers mois il est possible de constater des modifications importantes dans la compositions de très nombreux produits : biscuits, préparations alimentaires à base de pâtes fraîches (ravioles, gnocchis, raviolis), quenelles qui ont pour 95% de ce qui est en rayon, à vu l'apport d'huile de palme. Ceci alors que des études ont prouvé et démontré que cette huile était nocive pour la santé en particulier sur le plan cardiovasculaire. Mais elle facilite la fabrication alimentaire industrielle.
L'emballage est le même, aucune modification pour avertir le consommateur des modifications de composition, aucun étiquetage particulier avertisseur.
Cela demande au quotidien une vigilance constante.
Donc une personne qui prend soin de sa santé et de celle de ses proches passe de plus en plus de temps à pister tout ce que la société met potentiellement de nocif, voire dangereux dans nos assiettes.

Comme le signalait très justement le biologiste Claude Bourguignon dans deux vidéos accessibles sur le net, que j'ai relayées dans un précédant billet, les humains de nos sociétés dites civilisées vivent plus longtemps - principalement parce que l'eau potable jusqu'ici était d'une qualité qui évitait la propagation des maladies et des microbes - grâce à une hygiène plus grande, mais dans quel état quand on regarde de plus près ce qui se profile à notre horizon alimentaire ?


“On n'hérite pas de la terre de ses ancêtres, on l'emprunte à ses enfants”.
Comme l'écrivait très justement Antoine de Saint-Exupéry.

Chichicastenango

Publié le lundi 4 juin 2007 (par Dominique)

Commerce et mysticisme sont intimement mêles dans cette ville des hautes terres guatémaltèques proche du lac Atitlan, de Panajachel et Solola.

C'est de loin un des plus vastes marchés du Guatemala.
Avant d'être un lieu particulièrement prisé par les touristes, il est un lieu de rencontres et d'échanges pour les quelques 20.000 indigènes qui vivent dans les environs.
Le touriste de passage l'oublie un peu vite surtout selon la période de son voyage.
Une fois de plus je me suis félicitée de mon choix de période un peu décalée.
J'ai pu visiter ce marché dans d'excellentes conditions avec très peu de touristes.
Nous étions un petit groupe, avec la capacité de décider comment nous avions envie de vivre les choses et donc de décider du temps que nous passerions sur place. Nous avons choisi d'y passer une grande partie de la journée de ce fait la matinée passée, les quelques touristes partis, nous avons pu voir ce que représentait vraiment ce marché pour les autochtones.

Prononcez “tchitchicastenango”, aussi appellée Santo Tomás, est une ville du département du K'iché' des hautes terres du Guatemala est à 140 km de Guatemala City ou de Huehuetenango à 30 km de Solola ou du lac Atitlan. Cette région est aussi appelée “Chuquila”.

Le nom de la ville vient de la plante appelée “chichicaste”, une sorte d'ortie violette qui pousse à foison dans la région, soit en arbuste épineux, soit en plante. Les indigènes s'en servent pour faire des cordes, mais aussi dans la médecine maya pour les saignements de nez, purifier le sang, calmer les douleurs rhumatismales.

Outre le marché qui regroupe toute la production artisanale des environs : tissages, broderies, travail du bois, fabrication de masques, bijouterie à partir du jade, maroquinerie, poterie ; ce marché attire tous les petits producteurs des environs qui viennent vendre leurs produits.

Et par dessus tout, ça il y a les multiples célébrations de rituels mayas tant devant que dans l'église Santo Tomas, que sur la colline voisine là où se trouve le sanctuaire de Pascual Abaj.

Le curé local n'a plus vraiment droit de citée dans son église, complètement investie par les chamans, prêtres-guérisseurs…
Le parvis de l'église avec ses marches de pierre en demi cercle accueille des marchandes de fleurs et d'offrandes, installées là tôt le matin. Elles vendent soit des bouquets de fleurs à grandes tiges, soit des pétales de fleurs, des fruits ou des baies dans des corbeilles qui seront répandues sur les autels.

Vous assisterez à des rites de purification à la porte principale de l'église à grand renfort d'encens, d'alcool et de bougies.
L'intérieur de l'église est quelque peu réaménagé… avec des autels supplémentaire souvent à même le sol en pierre ou en métal sur lesquels brûlent une multitude de bougies.
Selon les jours et les cérémonies le sol de l'église est jonché d'aiguilles de pin ou de pétales de fleurs, parfois des deux.

Surtout ne quittez pas “Chichi” sans aller dans la pinède où les chamans officient en référence à Pascual Abaj.
Le lieu est assez surveillé, la police y fait des rondes fréquentes. Si vous êtes respectueux et discrets, vous serez tolérés. S'il y a peu de touristes comme ce fut le cas pour nous, vous pourrez échanger avec les personnes qui viennent demander des célébrations, ainsi qu'avec les chamans.

Je vous invite à lire l'avis que j'ai rédigé pour le site Ciao qui est très complet.
www.ciao.fr/Chichicastenango_Guatemala

Vous trouverez aussi de nombreuses photos dans le portfolio que je lui ai consacré :
Portfolio : Guatemala-Chichicastenango

Bon surf…

Sumpango - Les “Barrietes gigantes”

Publié le lundi 4 juin 2007 (par Dominique)

C'est pour assister à cette fête particulière que j'ai choisi de visiter le Guatemala à cette période précisément.
Les traditions mayas font que le culte des morts en règle générale est très différents de nos pratiques occidentales. La mort fait partie de la vie. Les cimetières sont très colorés, plein de fleurs, vivants, en bordure de chemin ou de route, dominant parfois le village.

Le 1er novembre qui est la grande fête des morts est diversement célébrée selon les régions.

Mais, ce qui est commun à l'ensemble du pays, c'est la décoration des tombes avec des bouquets de fleurs, des pétales de roses, d’œillets d'inde, et de guirlandes découpées.
Les familles s'y rendent au grand complet avec le pique-nique, la radio et les offrandes fleuries…
Ils passeront pratiquement la journée joyeusement affairé à rendre la tombe de leurs parents la plus jolie possible.
Les cimetières sont particulièrement joyeux ce jour là, le marchand de glace parcourt les allées avec son frigot roulant en agitant sa cloche ou en faisant raisonner une musique qui vous crève les oreilles. Le marchand de barbe-à-papa n'est pas en reste, ni les marchands de bonbons, boissons et autres friandises. C'est la fête.

À Sumpango (près de la Antigua Guatemala) comme à Santiago Sacatepequez (près de la nouvelle capitale Guatemala Ciudad), cette fête donne lieu à la construction de cerfs volants géants, et à des concours bien sûr.

Origine de cette célébration
Directement liée à une légende traditionnelle, selon laquelle, il y a très longtemps, le cimetière de SUMPANGO était envahi, le jour des morts, par des esprits malins qui venaient déranger le repos des bonnes âmes des défunts.
Selon la légende, il y a plusieurs années, et cela se reproduisait annuellement lors de la journée des Morts (1er novembre), le cimetière de Sumpango était envahi par de mauvais esprits qui prenaient un malin plaisir à déranger les bons esprits dont les corps y reposaient dans ce cimetière.
Les bons esprits inquiets et embêtés par ces mauvais esprits se promenaient dans les rues et maisons du village.
Pour remédier à la situation, les habitants décidèrent de consulter les sorciers qui se regroupèrent pour trouver un moyen efficace pour chasser ces mauvais esprits. Selon eux, il suffit que le vent frappe des morceaux de papier afin de produire un son capable d'éloigner sur-le-champ les mauvais esprits et de laisser reposer en paix les bons esprits.

Cette légende est à l'origine de la construction des “barriletes”, cerfs-volants guatémaltèques. Ils symbolisent des fenêtres destinées à communiquer avec les morts, chaque année, le jour de la Toussaint. Plus exactement les cerfs-volants géants vont permettre à l'âme des morts de s'élever de l'inframonde vers les mondes supérieurs.

Les habitants de Sumpago, d'origine Maya cakchiquel, profitent depuis plusieurs années de la fête des morts pour afficher sur leurs cerfs-volants, leur volonté de défendre les valeurs de la Culture Maya.

Le découpage et l'assemblage des pièces de papier-vitrail, ou papier de chine, colorées constituant le dessin, préalablement dessiné sur du papier blanc, d'un cerf-volant d'environ 10 mètres de diamètre demande 45 jours de travail acharné à un groupe de 35 personnes, à raison de 6 heures par jour. Pour la plupart des gens qui participent à ces créations, c'est une activité qui occupe toutes leurs soirées pendant plusieurs mois.
La queue du cerf-volant, aussi appelée “Patzunga” joue un rôle très important. Elle équilibre le cerf-volant, l'empêchant de s'en aller de côté pendant qu'il s'élève dans les airs. Elle est constituée des chutes de tissus fournies les tailleurs de la localité et d'une grosse corde d'agave. La longueur de la “Patzunga” est proportionnelle à la taille du cerf-volant.
L'armature des “barriletes” est faite de baguettes de roseau ou de bambou suivant de la taille du cerf-volant. Cette structure est préparée dans la nuit du 31 octobre. Elle est construite avec du chanvre ou du fil de fer d'amarrage, de façon à atteindre la forme polygonale traditionnelle. Cette activité s'appelle “Lunée du cerf-volant” .

Véritables œuvres d'art qui n'ont pas de prix et qui seront brûlées le soir du 1er novembre pour ceux qui ne se seront pas envolés.
L'assemblage final se réalise le jour même du concours sur place.

*****
Cette fois encore pas d'illustrations dans le billet, mais une invitation à parcourir le portfolio réservé à cette fête.
Portfolio : Guatemala-Sumpango

La Antigua Guatemala

Publié le lundi 4 juin 2007 (par Dominique)

J'ai vraiment beaucoup aimé cette ancienne capitale coloniale.
Pas de grands immeubles à cause des trop nombreux tremblements de terre qui ont jalonnés son histoire.
Les maisons ou habitations ont en général un seul un étage, parfois deux. De très nombreuses habitations coloniales ont été joliment aménagées, soit en école pour apprendre l'espagnol, soit en restaurants et hôtels de caractère, soit en galeries artisanales ou galeries d'art. Cela est toujours fait avec beaucoup de goût et révèle un réel savoir vivre.

Visiter Antigua, c'est d'abord apprendre à pousser les portes de ces forteresses qui réservent bien des surprises et des lieux ou l'art de vivre n'est pas un vain mot. Une multitude de havres de paix et de calme à l'abri des regards, loin de l'agitation jalonnent la ville. Des îlots de ressourcement offrant une végétation colorée, diversifiée, étonnante. Il suffit pour y goûter de pousser la porte et d'oser s'aventurer dans ses patios, presque tous sur le même modèle, mais très différents dans l'aménagement.

Bref aperçu historique
Ancienne capitale de la Capitainerie générale du Guatemala, Santiago de los Caballeros au Guatemala, appelée aujourd'hui : La Antigua Guatemala, fondée le 10 mars 1543, à 1500 mètres d'altitude, dans la vallée de Panchoy, s'étend au pied des volcans Agua et Fuego au beau milieu d'une région de séismes.
Son premier emplacement, sur les flancs du volcan Agua, où la ville avait été fondée le 22 novembre 1527, fut submergé par une coulée de boue, le 11 septembre 1541.

Santiago de Guatemala a été pendant plus de deux siècles un important centre politique, économique, religieux et culturel. Elle était le siège de “la Audiencia de los confines”, cour royale créée le 13 septembre 1543 à la suite de “las Leyes Nuevas de Indias” de 1542, pour remplacer la cour royale de Panama, elle abritait le Tribunal de justice compétent pour toutes les audiences du royaume.

Le plan de Juan Bautista Antonelli, (qui est aussi l'auteur de fortifications de Cartagena, de la Havane, et de San Juan de Porto) est en damier inspiré des principes de la Renaissance italienne, orienté sur les quatre points cardinaux.

La circulation vers et hors de la ville comme à l'intérieur est très facile. L'essentiel du tracé urbain d'origine a été conservé au fil des multiples reconstructions, sur les quelques 50 ha qu'elle couvre.

Plusieurs gros séismes ont nécessité plusieurs reconstructions.
Celui de 1590 verra l'édification de monuments d'inspiration médiévale et Renaissance au cours du XVIIème siècle.
Le suivant en 1717 favorisera la reconstruction des grands édifices que le séisme de 1773 laissera en ruines.
Celles que nous voyons aujourd'hui au fil de nos balades dans cette ville.
Le 29 juillet 1773, le tremblement de terre de la Sainte Marthe détruisit la ville. Les autorités espagnoles prirent alors la décision de son transfert définitif dans la vallée de la “Ermita ”, où elle fut de nouveau fondée en 1776, sous le nom de Nueva Guatemala aujourd'hui nommée “Guatemala Ciudad”, capitale de l'actuelle République de Guatemala.
Vous trouverez un avis beaucoup plus détaillé le passé de la ville que j'ai déposé sur le site de consommateurs de Ciao : www.ciao.fr/Antigua_Guatemala

La ville aujourd'hui
Elle est très agréable à vivre pour quels jours, quelques semaines ou quelques mois.
Plus, il faut voir car le Guatemala n'est pas vraiment accueillant pour l'étranger qui cherche à s'implanter.
Pour apprendre l'espagnol, vivre à un autre rythme, c'est une excellente destination.
Ville de taille humaine, elle est vivante, mais ne grouille pas de monde comme une capitale.
On a le temps de vivre.
Je n'y ai pas vu d'embouteillage.
Antigua attire beaucoup de monde, beaucoup d'étrangers, mais cela reste dans une proportion très acceptable, sauf sans doute, pour la Semena Santa, pour Pâques.

Il est possible de vivre à Antigua sans dépenser de grosses sommes.
La nourriture est variée, bonne en général.
Vous trouverez beaucoup de restaurants de toutes catégories, certains très simples proposent une nourriture locale très agréable pour un petit budget. Il y a aussi de multiples “brasero” ambulants sur les places ou aux croisements des larges rues de la ville offrant pour quelques quezals des plats chauds ou froids le midi et le soir.

Remarquablement située au coeur du pays, Antigua est doté d'une multitude de lignes de bus régulières pour toutes les destinations intéressantes. Vous pouvez depuis Antigua rayonner dans tout le pays, une fois de plus pour des budgets très raisonnables. Il y a aussi des offres intéressante par les très nombreux tours opérators installés en ville. En fait vous aurez vite l'embarras du choix.

Je ne joins pas de photos à ce billet, mais je vous invite à découvrir un peu plus Antigua au travers du portfolio que je lui ai consacré : Portfolio : Guatemala-Antigua
Bonne visite…