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Nous sommes trop nombreux

Publié le dimanche 13 janvier 2008 (par Dominique)

Je sais que cette affirmation choquera plus d'un internaute, et que cela ne va pas du tout dans l'optique des gouvernements qui gèrent le monde… Mais c'est la réalité.

Les animaux ont bien souvent beaucoup plus de sagesse que l'humain. De nombreuses espèces se régulent d'elles-mêmes, il y a aussi l'environnement régulateur venant par la présence de prédateurs. Ce phénomène ne joue plus par rapport à la race humaine qui a gangréné la planète entière, sans avoir conscience que cela la mènerait à sa perte.

Oui, nous sommes trop nombreux, il y a donc une pollution plus grande tant par les technologies et les industries, qu'une augmentation notable du bruit que fait cette masse humaine remuante, agissante. À cela s'ajoute le fait que la planète n'étant pas extensible, notre espace personnel diminue comme une peau de chagrin, engendrant de plus en plus de problèmes de voisinage. Notre espace vital rétrécit tous les jours. C'est catastrophique.

Je me suis retrouvée particulièrement d'accord avec la publication de l'article de Michel Tarrier : “Démographie : la vraie vérité qui dérange”.
Cet article met le doigt avec beaucoup de pertinence sur tout ce qui fait que notre société va de plus en plus mal, outre le fait que notre gouvernement show-biz prend des décisions contestables dénuées du plus élémentaire bon sens.

Les français, que j'écoute, ne veulent pas travailler plus, pour gagner plus.
Ils veulent vivre mieux.
Cela ne fait que participer à une escalade effrénée qui mène notre société au bord de l'abîme.

Au contraire il faut être moins nombreux pour gagner en qualité de vie.
La quantité n'a jamais rimé avec la qualité.
Croissez et multipliez-vous, a toujours été une stupidité, mais érigé en religion ce commandement doit être respecté.

Il faut consommer moins pour produire moins de déchets.
Ce n'est pas aux consommateurs qu'il faut demander de boycoter les emballages trop importants et inutiles, c'est aux industriels qu'il faut imposer de nouvelles normes de fonctionnement, en leur interdisant les emballages volumineux inutiles particulièrement voraces de matières premières et qui demandent une consommation d'énergie phénoménale pour être fabriqués puis encore de l'énergie pour être détruits, tout cela pour faire plus joli ou donner à l'acheteur l'impression d'avoir acheter quelque chose d'important alors que c'était une bricole.
Il est temps d'arrêter d'infantiliser les populations.

C'est à l'État de mettre en place une politique de ferroutage efficace, en exigeant que la SNCF participe à cet effort, qui diminuerait à la fois les émanations de carbone dues aux transports routiers qui sont de plus en plus couteux et les accidents que génère le comportement de plus en plus dangereux des conducteurs de poids-lourd. Il suffit de circuler sur les autoroutes pour se rendre compte de leur augmentation et de leur comportement…
Ce n'est pas de limiter de plus en plus bas la vitesse de circulation qui résoudra ces problèmes.
Au contraire il finit par y avoir tellement de contraintes que les conducteurs automobiles ne regardent plus la route mais leur compteur et les radars, cela devient excessivement dangereux.

L'excès de lois tue La Loi, l'excès d'interdictions engendre l'anarchie…
Nous l'avons déjà vécu mais comme l'histoire ne sert à rien, elle se répète.

Ce n'est pas aux consommateurs de payer plus cher l'essence dont ils ont besoin pour aller travailler, c'est à l'État de prendre moins de taxes. C'est aussi à l'État de développer intelligemment les transports publics pour qu'ils répondent vraiment aux besoin d'une population que l'état veut voir de plus en plus importante.

Plus nous sommes nombreux et moins il y a de travail pour chacun !!

Manger des fruits et légumes, tout le monde est d'accord, mais pas aux prix que le consommateur constate à l'étalage.
Là encore, arrêtons, la sur-consommation de produits qui viennent de l'autre bout de la planète, cessons d'épuiser la terre, produisons localement ce dont nous avons besoin. Cela est tout à fait faisable. Et cette attitude relancerait la vie agricole de notre pays, donnerait du travail à de nombreux chômeurs. De ce fait le consommateur payerait moins cher les produits de première nécessité, avec moins de frais annexes dus au transport et aux intermédiaires. Nos agriculteurs pourraient vivre décemment avec des revenus correspondants à leur travail.

Arrêtons d'augmenter les allocations logement, soyons cohérents, baissons les prix des loyers. ils atteignent des sommets d'indécence.
Ces hausses permanentes de tout et sur tout, ce sont tous les citoyens qui les payent dans les taxes diverses. Mais bientôt ils seront de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir les payer.
Si on regarde de près, nous n'en sommes plus à une baisse du pouvoir d'achat en France, mais à un effondrement qui va être de plus en plus galopant.
Il n'y a aucun engoumant de la part des français à acheter de quoi vivre dans les magasins discount, c'est devenu une nécessité pour un plus grand nombre.
Nous sommes très nombreux à être obligés régulièrement de modifier nos habitudes d'achats et de consommation.
Il n'y a que le salaire de notre sémillant président qui ait connut une augmentation de 172% ces derniers mois !!
Pour tous les autres ce sont les prix de tout ce qui fait notre quotidien qui augmentent et font que nous pourrons de moins en moins consommer.
Quand tout sera fabriqué dans les pays du tiers et du quart monde, moins cher, et que toutes nos industries, nos entreprises, notre savoir faire seront démantibulés et devenus fantomatiques, que tous leurs ex-employés seront au chômage… il n'y aura plus qu'une toute petite classe privilégiée qui pourra se les offrir. L'économie de notre pays sera réduite à néant. Il n''est pas besoin de sortir de l'E.N.A. pour le voir. Je crois même que c'est plus facile si on a choisi un autre cursus.

Ce n'est pas ce que je veux pour mes enfants,
ce n'est pas ce que je veux pour mon pays,
ce n'est pas ce que je veux pour cette planète
qui m'a accueillie et nourri jusqu'à ce jour.

En ce début d'année 2008, face à un monde qui va de plus en plus vite, ou on nous abreuve d'inutile par le biais des medias, je vous invite à réfléchir au monde que vous avez envie de laisser à vos enfants. Mais aussi au monde dans lequel vous avez vraiment envie vivre !! Oui VIVRE, tout simplement.
Je reste optimiste…
Cela dépend de chacun de nous.

L'indépendance de la nation Indienne.

Publié le dimanche 13 janvier 2008 (par Dominique)

Et ils ont bien raisons.
Leur territoire s'étend dans le nord-ouest des États-Unis, comprenant les régions du Nebraska, du Dakota du Sud, du Dakota du Nord, du Montana et du Wyoming.

Russell Means, le représentant des indiens Lakota a appelé la nation “Sioux” à reprendre sa liberté lors d'une conférence de presse tenue à Washington fin décembre 2007.
“Nous ne sommes plus citoyens des États-Unis d'Amérique et tous ceux qui vivent dans les régions des cinq États que comprend notre territoire sont libres de nous rejoindre”.

Les Lakotas, dans un message adressé au département d'État ont signifié qu'ils se retiraient unilatéralement des traités signés avec le gouvernement fédéral américain. Les indiens d'Amérique du nord ont signés quelques “33 traités avec les États-Unis qui n'ont pas été respectés”.
Ces traités : “des mots sans valeurs sur du papier sans valeur, ont été violés maintes fois afin de voler notre culture, notre terre et nos coutumes”.
“Cette nouvelle nation est une nécessité, car les Indiens sont méprisés par les autorités américaines et en ont assez de vivre dans un système colonial d'apartheid.
Rompre les accords est entièrement légal.
Cela est en accord avec les lois des États-Unis et en particulier l'article 6 de la Constitution des États-Unis qui établit que ces traités sont la loi suprême du territoire.
C'est aussi dans le cadre des lois sur les traités passés à la Convention de Vienne qui a été mise en application aux USA et par le reste de la Communauté Internationale en 1980. Nous sommes légalement dans notre droit d'être libres et indépendants”.


Des chefs Lakota se sont rendus auprès des ambassades de Bolivie, du Chili, d'Afrique du Sud et du Venezuela pour les informer de leur choix. Ils entendent entreprendre une mission diplomatique dans plusieurs pays au cours des prochains mois…
Cela s'inscrit en parallèle au mouvement, qui en Amérique latine favorise l'accession au pouvoir à des personnalités issues du milieu indigène. Ce qui représente encore aujourd'hui des minorités, sont les dépositaires d'un savoir, d'une culture, de nations fort anciennes. Ils sont les seuls à vraiment connaître ses terres où leurs ancêtres vivaient depuis des générations. Les hommes rouges savent beaucoup mieux que les hommes blancs comment il convient de vivre sur ces territoires qu'ils respectent profondément.

L'ambassadeur de Bolivie aux États-Unis, Gustavo Guzmán, assistait à la conférence de presse de Washington en signe de solidarité. Il a déclaré prendre très au sérieux la déclaration d'indépendance des Indiens Lakota : “Nous sommes ici parce que les revendications des peuples indiens du continent américain sont aussi nos revendications. Nous avons transmis tous les documents qu'ils nous ont présentés à notre ministère des Affaires étrangères en Bolivie, où ils seront étudiés de près”.

Pour de plus amples informations je vous invite à lire l'article en date du 29 décembre 2007 d'où sont tirées les éléments que j'ai retranscrits : Crazy Horse et Sitting Bull cavalcadent sur les nuages…