Et ils ont bien raisons.
Leur territoire s'étend dans le nord-ouest des États-Unis, comprenant les régions du Nebraska, du Dakota du Sud, du Dakota du Nord, du Montana et du Wyoming.

Russell Means, le représentant des indiens Lakota a appelé la nation “Sioux” à reprendre sa liberté lors d'une conférence de presse tenue à Washington fin décembre 2007.
“Nous ne sommes plus citoyens des États-Unis d'Amérique et tous ceux qui vivent dans les régions des cinq États que comprend notre territoire sont libres de nous rejoindre”.

Les Lakotas, dans un message adressé au département d'État ont signifié qu'ils se retiraient unilatéralement des traités signés avec le gouvernement fédéral américain. Les indiens d'Amérique du nord ont signés quelques “33 traités avec les États-Unis qui n'ont pas été respectés”.
Ces traités : “des mots sans valeurs sur du papier sans valeur, ont été violés maintes fois afin de voler notre culture, notre terre et nos coutumes”.
“Cette nouvelle nation est une nécessité, car les Indiens sont méprisés par les autorités américaines et en ont assez de vivre dans un système colonial d'apartheid.
Rompre les accords est entièrement légal.
Cela est en accord avec les lois des États-Unis et en particulier l'article 6 de la Constitution des États-Unis qui établit que ces traités sont la loi suprême du territoire.
C'est aussi dans le cadre des lois sur les traités passés à la Convention de Vienne qui a été mise en application aux USA et par le reste de la Communauté Internationale en 1980. Nous sommes légalement dans notre droit d'être libres et indépendants”.


Des chefs Lakota se sont rendus auprès des ambassades de Bolivie, du Chili, d'Afrique du Sud et du Venezuela pour les informer de leur choix. Ils entendent entreprendre une mission diplomatique dans plusieurs pays au cours des prochains mois…
Cela s'inscrit en parallèle au mouvement, qui en Amérique latine favorise l'accession au pouvoir à des personnalités issues du milieu indigène. Ce qui représente encore aujourd'hui des minorités, sont les dépositaires d'un savoir, d'une culture, de nations fort anciennes. Ils sont les seuls à vraiment connaître ses terres où leurs ancêtres vivaient depuis des générations. Les hommes rouges savent beaucoup mieux que les hommes blancs comment il convient de vivre sur ces territoires qu'ils respectent profondément.

L'ambassadeur de Bolivie aux États-Unis, Gustavo Guzmán, assistait à la conférence de presse de Washington en signe de solidarité. Il a déclaré prendre très au sérieux la déclaration d'indépendance des Indiens Lakota : “Nous sommes ici parce que les revendications des peuples indiens du continent américain sont aussi nos revendications. Nous avons transmis tous les documents qu'ils nous ont présentés à notre ministère des Affaires étrangères en Bolivie, où ils seront étudiés de près”.

Pour de plus amples informations je vous invite à lire l'article en date du 29 décembre 2007 d'où sont tirées les éléments que j'ai retranscrits : Crazy Horse et Sitting Bull cavalcadent sur les nuages…