On nous dit qu'elle risque de supprimer la libre utilisation de la quasi totalité des plantes médicinales qui ont fait leurs preuves depuis des millénaires au profit des médicaments produits par les laboratoires pharmaceutiques qui auront alors le monopole de la santé.

Cela représenterait une très grave atteinte à la liberté individuelle.
Ce serait la disparition programmée de :
  • l’homéopathie,
  • la phytothérapie,
  • la gemmothérapie,
  • les plantes de Médecine chinoise,
  • l’herboristerie,
  • l'aromathérapie,
  • les extraits de plantes,
  • les eaux florales,
  • les élixirs,
  • les macérations,
  • l'oligo-thérapie…
pour les faire rentrer dans la Pharmacie.

****************

Nous sommes le 19 mars 2011 et je modifie volontairement et complètement après vérifications et informations plus approfondies ce billet qui n'était pas juste.

Comme bon nombre d'internautes très sensible à la défense des libertés individuelles surtout quand il s'agit de mon assiette et de ma santé je me suis laissée prendre par le discours percutant d'Heidi Stevenson, le samedi 25 septembre 2010.

Je vous invite pour votre information à lire très attentivement cette page :
www.syndicat-simples.org/plantes-medicinales-bientot-interdites-propagande-desinformation-enjeux-de-pouvoirs-autour-de-herboristerie-en-europe

C'est assez édifiant de voir comment la crédulité des internautes de bonne foi mais ans expérience, et qui par manque de temps n'ont pas les véritables infirmations, vont tomber dans un panneau gros comme une maison.

Nous ne sommes jamais assez vigilants, jamais assez prudents.

C’est la vente d’une plante en tant que plante médicinale, délivrée avec des indications thérapeutiques, qui sera interdite tant qu’on aura pas obtenu une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché permettant la commercialisation en temps que plante médicinale) auprès de The Committee on Herbal Medicinal Products (HMPC). Il s’agit d’ailleurs de l’aboutissement effectif de la Directive N° 2004/24/CE du 31 mars 20044 relative aux savoirs traditionnels (plantes médicinales traditionnelles).

Cette directive a pour but la mise en place d'une procédure d’autorisation de mise sur le marché “simplifiée” de l’enregistrement des médicaments traditionnels à base de plantes sans exiger renseignements et documents classiques des tests et essais cliniques sur la sécurité et l’efficacité, à condition qu’il existe suffisamment de preuves d’une utilisation médicinale du produit – éléments bibliographiques ou rapports d’experts détaillés - sur une période d’au moins 30 ans, dont au moins 15 ans dans la Communauté Européenne.

Nous sommes loin des allégations fantaisistes et catastrophistes de Mme Stevenson.

Il n'en reste pas moins que nous devons rester vigilants à plus d'un titre car régulièrement les attaques contre la phytothérapie ou l'homéopathie font des ravages, tout cela pour privilégier les médicaments qui rapportent un maximum aux lobbys pharmaceutiques et à nos états.