L'Union Européenne et le nucléaire aujourd'hui
Publié le samedi 28 mai 2011 (par Dominique)
Alors que notre président se gausse d'avoir les centrales les plus fiables existantes…
Il est bien le seul à le croire, il suffit d'interroger les Français pour avoir un tout autre son de cloche, ou les spécialistes qui rappellent que certaines centrales françaises sont très anciennes et de ce fait vont devoir être bientôt arrêtées pour éviter tout problème environnemental catastrophique…
Ce fait est passé totalement inaperçu dans le chaos organisé actuel, seul un article dans la presse autrichienne en a fait mention.
À la suite de la catastrophe de Fukushima, l'Allemagne a commencé de prendre des mesures pour arrêter ses plus anciennes centrales et le 25 mai à Vienne en Autriche, loin de l'affaire DSK et du bébé présidentiel à venir… 11 États, membres de l’Union Européenne, ont formé une alliance contre l’énergie nucléaire.
Aucun d’eux n’a de centrale nucléaire existante ou en projet
. Ils n'ont donc à ce jour pas à devoir envisager l'arrêt de centrales, mais aussi, et surtout, ils ne dépendent pas du nucléaire pour leur électricité.
Il s'agit de : l’Autriche, Chypre, le Danemark, l’Estonie, la Grèce, l’Irlande, la Lettonie, le Liechtenstein, le Luxembourg, Malte et le Portugal.
Cette réunion, à l’invitation du ministre autrichien de l’environnement, Niki Berlakovich, avait pour but :
Les déclarations du ministre donnent le ton :
“Au vu de l’événement incontrôlé et quasiment apocalyptique survenu au Japon en mars dernier, il m’est apparu absolument capital d’en tirer les bonnes conclusions pour nous et pour les générations futures. J’ai aussitôt entamé la démarche que la tragédie nous dictait. Le chemin est clairement tracé : sortir de l’atome – rien d’autre que les renouvelables !”
Il exige des stress tests dans tous les États européens ayant des centrales.
“Ce sera un plein succès pour l’Autriche et un plein succès pour l’humanité !”
“Pour moi, comme pour l’Autriche, l’énergie atomique n’était pas, et n’est pas une énergie contrôlable, et certainement pas une solution. Il en va tout simplement de la sécurité maximale pour l’a population autrichienne. Je me battrai pour qu’un nombre croissant de pays suivent notre exemple”.
“L’alliance antinucléaire qui vient d’être fondée aujourd’hui constitue un premier pas important dans la bonne direction. La prochaine étape aura lieu en Grèce à l’automne”.
La déclaration commune exige :
de strictes normes de sécurité pour les centrales nucléaires,
davantage de fiabilité de la part des opérateurs.
Ils déclarent que l’énergie nucléaire
n’est pas une énergie durable, ni soutenable.
ne convient pas à la protection du climat,
doit être remplacée le plus rapidement possible par des énergies renouvelables.
Ils réclament pour les centrales nucléaires européennes existantes des tests de sécurité exhaustifs, portant sur toutes les causes possibles d’accidents, tant humaines que naturelles.
Cette déclaration sera présentée au Conseil Européen des ministres de l’environnement, en juin.
Une autre rencontre de l’alliance est prévue en Grèce à l’automne 2011.
Source : acdn.france.free.fr
Il est bien le seul à le croire, il suffit d'interroger les Français pour avoir un tout autre son de cloche, ou les spécialistes qui rappellent que certaines centrales françaises sont très anciennes et de ce fait vont devoir être bientôt arrêtées pour éviter tout problème environnemental catastrophique…
Ce fait est passé totalement inaperçu dans le chaos organisé actuel, seul un article dans la presse autrichienne en a fait mention.
À la suite de la catastrophe de Fukushima, l'Allemagne a commencé de prendre des mesures pour arrêter ses plus anciennes centrales et le 25 mai à Vienne en Autriche, loin de l'affaire DSK et du bébé présidentiel à venir… 11 États, membres de l’Union Européenne, ont formé une alliance contre l’énergie nucléaire.
Aucun d’eux n’a de centrale nucléaire existante ou en projet
. Ils n'ont donc à ce jour pas à devoir envisager l'arrêt de centrales, mais aussi, et surtout, ils ne dépendent pas du nucléaire pour leur électricité.
Il s'agit de : l’Autriche, Chypre, le Danemark, l’Estonie, la Grèce, l’Irlande, la Lettonie, le Liechtenstein, le Luxembourg, Malte et le Portugal.
Cette réunion, à l’invitation du ministre autrichien de l’environnement, Niki Berlakovich, avait pour but :
- de discuter des alternatives à l’énergie nucléaire,
- de fonder une alliance anti-nucléaire européenne,
- et de donner le coup d’envoi d’une Europe dénucléarisée.
Les déclarations du ministre donnent le ton :
“Au vu de l’événement incontrôlé et quasiment apocalyptique survenu au Japon en mars dernier, il m’est apparu absolument capital d’en tirer les bonnes conclusions pour nous et pour les générations futures. J’ai aussitôt entamé la démarche que la tragédie nous dictait. Le chemin est clairement tracé : sortir de l’atome – rien d’autre que les renouvelables !”
Il exige des stress tests dans tous les États européens ayant des centrales.
“Ce sera un plein succès pour l’Autriche et un plein succès pour l’humanité !”
“Pour moi, comme pour l’Autriche, l’énergie atomique n’était pas, et n’est pas une énergie contrôlable, et certainement pas une solution. Il en va tout simplement de la sécurité maximale pour l’a population autrichienne. Je me battrai pour qu’un nombre croissant de pays suivent notre exemple”.
“L’alliance antinucléaire qui vient d’être fondée aujourd’hui constitue un premier pas important dans la bonne direction. La prochaine étape aura lieu en Grèce à l’automne”.
La déclaration commune exige :
de strictes normes de sécurité pour les centrales nucléaires,
davantage de fiabilité de la part des opérateurs.
n’est pas une énergie durable, ni soutenable.
ne convient pas à la protection du climat,
doit être remplacée le plus rapidement possible par des énergies renouvelables.
Ils réclament pour les centrales nucléaires européennes existantes des tests de sécurité exhaustifs, portant sur toutes les causes possibles d’accidents, tant humaines que naturelles.
Une autre rencontre de l’alliance est prévue en Grèce à l’automne 2011.
Source : acdn.france.free.fr
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