Dans le vol le ramenant de Tel-Aviv à Paris, le 23 janvier 2020, notre président a répondu aux questions de trois journalistes du Monde, du Figaro et de Radio J.

Il est très intéressant dans cet entretien de l'entendre décrire parfaitement comment son action, et celle de son gouvernement, participent très exactement à ce qu'il nomme « l’affaiblissement de notre démocratie » et favorise la violence.

Sauf que la violence qui sévit depuis 14 mois, ne vient pas de la population.
Elle découle directement des propos méprisants et des orientations du Président de la République et de ses ministres, mais aussi du refus permanent de ces personnes d'écouter la vox populi qui dit, haut et fort, ne pas vouloir des dispositions qu'ils envisagent de prendre sans aucune concertation avec le peuple, en totale opposition avec les besoins vitaux et les désirs du peuple qu'ils se doivent de servir et non d'asservir à leur volonté sous la pression des dictats de Union Européenne.

Emmanuel Macron a la mémoire courte. Il a oublié que le Peuple Français avait dit « Non » au traité de Maastricht et que c'est Nicolas Sarkozy qui a signé au nom de la France le “bouillasson” de Valéry Giscard d'Estaing ou “traité de Lisbonne”.

Emmanuel Macron ne supporte pas les positionnements politiques actuels contradictoires, qu'il qualifie de « discours politiques extraordinairement coupables » puisqu'ils mettent en évidence que sa gouvernance prend de plus en plus l'allure d'une dictature ! Il suffit de prendre acte des ordres donnés par le gouvernement, pour que les forces de l'ordre encadrent, confinent, matraquent et gazent des manifestants pacifiques dont le seul but est de montrer que la population ne veut pas des réformes envisagées !

Je vous laisse apprécier les petites phrases d'Emmanuel Macron :
« Aujourd’hui s’est installé dans notre société, et de manière séditieuse, par des discours politiques extraordinairement coupables, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie. Qu’il y a une forme de dictature qui s’est installée. Mais allez en dictature ! La dictature, c’est un régime où une personne ou un clan décide des lois. Une dictature, c’est un régime où l’on ne change pas les dirigeants, jamais ! Si la France, c’est ça, essayez la dictature et vous verrez ! La dictature, elle justifie la haine. La dictature, elle justifie la violence pour en sortir. Mais il y a en démocratie un principe fondamental : le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre. »

Il considère que « tous ceux qui aujourd’hui dans notre démocratie, se taisent sur ce sujet, sont les complices, aujourd’hui et pour demain, de l’affaiblissement de notre démocratie et de notre République ».
Sur la question de la violence, le chef de l'état juge que « celles et ceux qui portent cette violence, celles et ceux qui, avec cynisme quelquefois, l’encouragent, celles et ceux qui taisent tout reproche qu’il faut avoir oublient une chose très simple : nous sommes une démocratie.».

« Dans une démocratie, on a un devoir de respect. »

C'est exactement ce que nous constatons depuis qu'il gouverne la Fance.
Où et quand a-t-il, seulement une fois, manifesté du respect à l'égard du peuple qui l'a élu ?
Comment interprète-t-il son manque de véritables réponses aux questions et demandes de la population ?
Comment juge-t-il le fait de faire systématiquement des remarques sur ce qui se passe en France lors de déplacements à l'étranger, ce qui est parfaitement anticonstitutionnel !!


« Une démocratie, poursuit-il, c’est un système politique où l’on choisit nos dirigeants. C’est un système politique où l’on choisit des représentants qui auront à voter librement les lois qui régissent la société. Cela a beaucoup d’exigence, cela veut dire que la liberté du peuple et sa souveraineté sont reconnues. Mais cela a une contrepartie, c’est que dans une démocratie, on a un devoir de respect à l’égard de ceux qui représentent et votent cette loi, parce que précisément on a le pouvoir de les révoquer. On a l’interdiction de la haine, parce qu’on a le pouvoir de les changer ! »

Les dirigeants élus, ne sont pas élus pour agir à leur guise, mais au nom du peuple qui les a élus !!!!
Ils ne sont pas libres puisqu'ils se sont engagés sur un programme, qu'ils se doivent de respecter dans les grandes lignes.
Ils doivent des comptes à la population, puisqu'ils vivent de la population - ce qu'ils ne prennent JAMAIS EN COMPTE -.


Pour Emmanuel Macron, « toutes les démocraties occidentales vivent une crise, et c’est une crise qui s’exacerbe devant les grandes peurs contemporaines », comme la transformation numérique et la transformation climatique.
Pour lui, « l’antisémitisme est la forme la plus avancée, à chaque fois la plus radicale de la peur de l’autre ».

Oui, cette crise a tendance à se généraliser dans toute l'Union Européenne. Elle est le signe que les peuples d'Europe refusent le dictat fédéral à l'image de celui des Etats Unis d'Amérique auquel sont soumis leurs gouvernants. Car tous ces peuples aux langues, histoire, coutumes, identités fortes et différentes, n'entendent pas renier, et encore moins jeter aux orties ce qu'ils sont, sur l'ordre d'un pseudo Gouvernement Fédéral de Bruxelles, inféodé aux États Unis d'Amérique, depuis la création de l'Europe.

Ill est indispensable de s'informer. Aujourd'hui tous les documents concernant la constitution de l'Union Européenne sont déclassifiés et accessibles. Philippe de Villiers dans son livre, J'ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu, explique la genèse de la création de l'Union Européenne et met en annexes tous les textes constitutifs. C'est une bonne base de départ pour se forger son propre jugement.

L'excellent article de Claude Robert sur le site contrepoints.org : Macron ou la démocratie profanée est aussi un bon outil de réflexion sur la situation actuelle.
Vous pouvez le télécharger ici.

Le peuple Français, les Gaulois Irréductibles, se sont réveillés !
Ils sont longs à se mettre en marche, mais une fois lancés,
ils ne lâcheront qu'une fois l'ennemi de l'intérieur bouté hors de France.
C'est un peuple qui a une histoire longue et forte
dont il est préférable de tenir compte quand on est à sa tête.


Emmanuel Macron est visiblement incapable de mesurer cela, par bêtise, par jeunesse... ? sinon il n'aurait jamais tenté sa provocation - car cela n'est que de l'inconscience ou de la bravade - de sortie au théâtre en pleine contestation populaire... Mais c'est un “théâtreux”… Une fois qu'il a joué sa scène, il assiste au spectacle de ses confrères !!…