Alors que le mouvement de contestation avec des manifestations de plus en plus massives gonfle au fil des semaines, comme pour le mouvement des gilets Jaunes, force est de constater que les résultats obtenus par la population sont à l'opposé de ses demandes et de ses attentes.

Il est donc urgent d'en tirer les conclusions qui s'imposent et à mon sens de corriger le tir, en trouvant un autre mode d'action, qui cette fois servira l'objectif du peuple :
retrouver sa Liberté,
d'exercer pleinement sa souveraineté
dans l'Egalité et la Fraternité.

Il est évident que notre gouvernement se fiche complètement des revendications de la population.
Population qui ne fait que renforcer les postulats du gouvernement par son obstination à manifester.
Comme si cela rendait, au final, service au gouvernement !

Les manifestations nourrissent et stimulent le gouvernement.
Donc, pour mettre le gouvernement hors d'état de nuire,
il faut arrêter de lui donner ce qui le motive.


Je vous invite à lire, ou à relire, le Discours de la servitude volontaire, d'Étienne de La Boétie écrit en 1549 par un jeune homme de 17 ans et publié en 1576.
« Pour le moment, je voudrais seulement comprendre comment il se peut que tant d’hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations supportent quelquefois un tyran seul qui n’a de puissance que celle qu’ils lui donnent, qui n’a pouvoir de leur nuire qu’autant qu’ils veulent bien l’endurer, et qui ne pourrait leur faire aucun mal s’ils n’aimaient mieux tout souffrir de lui que de le contredire. »
Le début de ce discours est tout à fait d'actualité.

La Boetie voit 3 raisons faisant qu’un peuple puisse être l’instrument de son propre esclavage :

  1. L’habitude ou la coutume
    « La première raison pour laquelle les hommes servent volontiers, est parce qu’ils naissent serfs et sont nourris comme tels ».
  2. La manipulation du puissant
    « Le théâtre, les jeux, les farces, les spectacles, les gladiateurs, les bêtes curieuses, les médailles, les tableaux et autres drogues de cette espèce étaient pour les peuples anciens les appâts de la servitude, le prix de leur liberté ravie, les outils de la tyrannie ».
  3. L’intérêt ou le profit
    « En somme, par les gains et les faveurs qu’on reçoit des tyrans, on en arrive à ce point qu’ils se trouvent presque aussi nombreux, ceux auxquels la tyrannie profite, que ceux auxquels la liberté plairait ».
La chaîne YouTube du “Précepteur” vous propose une analyse sous l'angle philosophique de “la Serviteur volontaire” d'Étienne de La Boétie.


Aujourd'hui, il est urgent que le peuple français se lève pour destituer ce pouvoir criminel.

Ema Krusi, dans une nouvelle vidéo, pose les bases d'une réflexion menant vers un autre mode d'action :
Et si vous leur donniez votre pouvoir sans vous en rendre compte ?
Et si la contestation dans la rue était le plus beau cadeau que vous pouviez faire à ceux que vous condamnez ?

Sortir du statut de victime ne se demande pas,
il se vit de l’intérieur au quotidien en sortant du jeu.

#39 - [11.08.2021] - Ne leur donnez plus votre pouvoir



S'il n'est qu'une phrase de résumé que l'on peut retenir c'est, de manière réciproque :
Quand l'esclave disparaît, le maître meurt ;
quand l'esclave meurt, le maître disparaît.