Une étude très complète publiée en anglais sur le site BMJ Global Health, dont le titre exact est :

The unintended consequences of COVID-19 vaccine policy :
Why mandates, passports and restrictions may cause more harm than good.


(Traduction : « Les conséquences imprévues de la politique de vaccination contre la COVID-19 :
pourquoi les mandats, les passeports et les restrictions peuvent faire plus de mal que de bien. Â»)


Cette analyse en anglais a été publiée le 26 mai 2022.
Elle permet d'avoir une vue synthétique des nombreux problèmes posés par l'ensemble des dispositions, obligations, mesures diverses prises par les états des pays occidentaux pour régler cette crise sanitaire.

C'est un article en libre accès (téléchargeable dans son intégralité en anglais sur la page), distribué conformément à la licence Creative Commons Attribution Non Commercial (CC BY-NC 4.0), qui permet à d'autres de distribuer, remixer, adapter, s'appuyer sur ce travail à des fins non commerciales et de concéder sous licence leurs travaux dérivés sur différents termes, à condition que l'œuvre originale soit correctement citée, que le crédit approprié soit donné, que toute modification apportée soit indiquée et que l'utilisation ne soit pas commerciale.

Les éléments de cette études sont le fruit des contributions de :
  • Kévin Bardosh - École de santé publique, Université de Washington, Seattle, Washington, États-Unis
  • Kévin Bardosh - Division de médecine infectieuse, Université d'Édimbourg, Édimbourg, Royaume-Uni
  • Alex de Figueiredo - Département d'épidémiologie des maladies infectieuses, London School of Hygiene & Tropical Medicine, Londres, Royaume-Uni
  • Rachel Gur-Arie - Institut Berman de bioéthique, Université Johns Hopkins, Baltimore, Maryland, États-Unis
  • Euzebiusz Jamrozik - Oxford-Johns Hopkins Global Infectious Disease Collaborative (GLIDE), Université d'Oxford, Oxford, Royaume-Uni
  • Euzebiusz Jamrozik - Ethox et le Wellcome Centre for Ethics and Humanities, Université d'Oxford, Oxford, Royaume-Uni
  • James Doidge - Intensive Care National Audit and Research Centre (ICNARC), Londres, Royaume-Uni
  • James Doidge - Département de statistiques médicales, London School of Hygiene and Tropical Medicine, Londres, Royaume-Uni
  • Trudo Lemmens - Faculté de droit et École de santé publique Dalla Lana, Université de Toronto, Toronto, Ontario, Canada
  • Salmane Keshavjee - Département de santé mondiale et de médecine sociale, Harvard Medical School, Boston, Massachusetts, États-Unis
  • Janice E. Graham - Département de pédiatrie (maladies infectieuses), Université Dalhousie, Halifax, Nouvelle-Écosse, Canada
  • Stefan Baral - Département d'épidémiologie, Johns Hopkins School of Public Health, Baltimore, Maryland, États-Unis
Il est possible de correspondre avec le Dr Kevin Bardosh : bardosh_kevin@hotmail.com

Ici le résumé de la publication avec l'aide de Google traduction :
Les politiques de vaccination ont radicalement changé pendant la COVID-19 avec l'émergence rapide de mandats de vaccination à l'échelle de la population, de passeports nationaux pour les vaccins et de restrictions différentielles basées sur le statut vaccinal.

Alors que ces politiques ont suscité un débat éthique, scientifique, pratique, juridique et politique, il y a eu une évaluation limitée de leurs conséquences involontaires potentielles.
Ici, nous décrivons un ensemble complet d'hypothèses expliquant pourquoi ces politiques peuvent finalement être contre-productives et nuisibles.

Notre cadre prend en compte quatre domaines :
  • la psychologie comportementale,
  • la politique et le droit,
  • la socio-économie
  • l'intégrité de la science et de la santé publique.
Alors que les vaccins actuels semblent avoir eu un impact significatif sur la réduction de la morbidité et de la mortalité liées à la COVID-19, nous soutenons que les politiques actuelles de vaccination obligatoire sont scientifiquement discutables et sont susceptibles de causer plus de mal que de bien à la société.
Restreindre l'accès des personnes au travail, à l'éducation, aux transports publics et à la vie sociale sur la base du statut vaccinal contre la COVID-19 porte atteinte aux droits de l'homme, favorise la stigmatisation et la polarisation sociale, et nuit à la santé et au bien-être.
Les politiques actuelles peuvent entraîner un creusement des inégalités sanitaires et économiques, des effets néfastes à long terme sur la confiance dans le gouvernement et les institutions scientifiques, et réduire l'adoption des futures mesures de santé publique, y compris les vaccins COVID-19 ainsi que les vaccinations de routine.
Rendre obligatoire la vaccination est l'une des interventions les plus puissantes en santé publique et doit être utilisée avec parcimonie et prudence pour faire respecter les normes éthiques et la confiance dans les institutions.
Nous soutenons que les politiques actuelles de vaccination contre la COVID-19 devraient être réévaluées à la lumière des conséquences négatives que nous décrivons.
Tirer parti de stratégies d'autonomisation basées sur la confiance et la consultation publique, et améliorer les services et les infrastructures de santé, représente une approche plus durable pour optimiser les programmes de vaccination contre la COVID-19 et, plus largement, la santé et le bien-être du public.

Cette étude vient en contre point très pertinent des propos de la généticienne Alexandra Henrion-Caude invitée le 23 juin d’André Berkoff sur Sud Radio ou elle dénonce un « négationnisme des effets indésirables Â». Vidéo Youtube accessible sur le site de NEXUS.
Je laisse l'ensemble de cette étude à votre discernement.

Alexandra Henrion-Caude : Interview Sud radio du 23 juin 2022
Alexandra Henrion Caude - 23 juin 2022