Comment rester indifférent à la volonté du gouvernement chinois d'anéantir purement et simplement un peuple ?

Peut-on, en temps que citoyen de la planète Terre, accepter qu'un pays se croit au dessus d'un autre ?

Peut-on accepter que la carrière de sportifs, représentants notre pays, dépende de leur participation à une mascarade ?

Peut-on accepter qu'un pays qui bafoue à ce point les droits de l'homme accueille sur son sol les sportifs du monde entier ?

Pour moi à toutes ces questions, la réponse est : N O N

Simplement parce que cela est intolérable.

Ce constat amène à se poser la question :
Combien le gouvernement chinois a-il payé pour être l'organisateur des jeux olympiques 2008 ?

Il faut arrêter de nous prendre pour des imbéciles et vouloir nous faire croire que le Comité Olympique a décidé, comme ça librement, de donner cette opportunité à la Chine qui envahit chaque jour davantage tous les espaces de la planète et qui n'a d'autre rêve que de supplanter l'hégémonie des États-Unis.

Les Jeux Olympiques sont par essence une compétition pacifique entre ressortissants des tous les pays de cette planète qui ont comme point commun d'être des sportifs de haut niveau.

En arrière plan, il y a des enjeux économiques phénoménaux, bien au delà des espérances de profits divers et variés du gouvernement de la Chine, pour tous les médias, sponsors… du monde entier impliqués dans ces jeux.

Il est bien loin le temps de la compétition pour l'amour du sport !


Drapeau du Tibet

À côté de tous ces enjeux bassement financiers, il y a l'histoire d'un peuple opprimé par un autre depuis 1950.

Un peuple dont le chef spirituel, le Dalaï Lama, vit en exil depuis le soulèvement du 10 mars 1959 contre l'occupation chinoise qui fera 87000 victimes chez les tibétains.
Il s'agit quand même d'un peuple de 6,2 millions de personnes, répartis sur les trois provinces du Tibet (le Kham, l'Amdo, et l'U-Tsang), rebaptisé Région Autonome du Tibet, par le gouvernement chinois, et ceux qui vivent aujourd'hui en exil.
Un peuple qui au même titre que tout autre peuple à le droit à sa Souveraineté !!!

Pourquoi ce peuple n'aurait-il pas le droit de vivre sur “sa” terre, de pratiquer “sa” religion, sous la houlette de “son” chef spirituel ?

Au bout du compte aujourd'hui, se pose la question pour les athlètes du monde entier :
Quoi faire ?
Participer ? ce qui équivaudrait à cautionner le gouvernement chinois dans son entreprise d'hégémonie mondiale.
Soyons lucides, arrêtons toute forme d'hypocrisie.

Refuser de participer ? ce qui équivaudrait à tirer un trait sur sa carrière.

Pourtant il faudra trancher.
Et les conséquences du choix sont bien au delà de chaque sportif !!

Nous sommes TOUS concernés.
Comme à chaque fois que la liberté de l'individu est en cause.



Pour aller plus loin dans la connaissance de ce véritable génocide parmi tant d'autres perpétrés sur notre belle planète, le site officiel du film : What Remains of Us (“Ce qu'il reste de nous”)
Un film-choc de 76 minutes tourné à l'insu des autorités chinoises, à l'aide de petites caméras numériques, lors d'une dizaine d'incursions clandestines sur le territoire du Tibet entre 1996 et 2004.

Originaire du Tibet, Kalsang Dolma est née le 15 novembre 1972 dans un camp de réfugiés indien à Hunsur. Elle quitte l’Inde du Sud en 1986 pour suivre son père à Montréal. C’est à lui que Kalsang doit cet amour du Tibet, son pays qu’elle a vu pour la première fois à l’âge de 28 ans : “Quand j’étais jeune, mon père me racontait des histoires sur le Tibet. J’ai été profondément émue de rencontrer mes trois tantes lors mon premier voyage. Je reconnaissais mon père à travers les traits de l’une d’entre-elles et je me suis retrouvée tout de suite. Je me suis dit : c’est ici que mon père est né.”

Kalsang Dolma
Kalsang Dolma


Pour ceux qui souhaiteraient plus d'information sur ce film : Ce qu'il reste de nous (“What Remains of Us”)