La place faite à l'ouverture de ce blog aux évènements qui se déroulent au Liban, vient de ma révolte face à ce qui se passe dans ce pays et en réaction à la manière dont les médias relayent les évènements… ou pas !

Ce n'est pas un constat nouveau, en ce qui me concerne, plutôt la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Je suis lasse de subir les manipulations télévisuelles sans rien dire. Nous en sommes tous là : nous regardons, nous écoutons, mais nos critiques et nos réflexions nous les partageons parfois entre amis, entre membres d'une même famille. Elles ne dépassent pas des cercles très restreints. De ce fait la vox populi n'est jamais entendue.
Combien de fois ai-je eu l'agréable surprise d'entendre des raisonnements et des réflexions allant dans le sens de ma propre pensée, dans une file d'attente à la poste, au supermarché, ou encore dans le train.

Il me semble indispensable de poser sur tous les évènements mondiaux, un regard différent de celui, quasi unanime, que nous imposent les médias sous toutes leurs formes confondues.

Ce blog encore balbutiant est ma modeste contribution à la diffusion d'autres informations.

Mon but est avant tout de proposer un ensemble de regards et de positionnements autres que ceux couramment diffusés, pour inviter le lecteur à se poser des questions et à développer le réflexe vital qui consiste à ne pas systématiquement croire tout ce qu'on lui montre.
L'esprit critique, le discernement sont des exercices de santé dans les temps actuels.

J'ai pu, il y a quelques années me rendre compte en direct, par le biais d'une relation avec un journaliste de FR3-Provence, comment l'information était fabriquée, depuis les camions des unités mobiles de cette chaîne. J'étais sur place à la sortie de l'autoroute A7 à Cavaillon. Dans le camion se préparait le diffusion des informations régionales dans une période très troublée par les conflits des transporteurs. Les chaînes nationales et régionales faisaient chorus pour dire l'importance du blocage et diffusaient des images anciennes, d'autres blocus plus anciens à cet endroit, car sous mes yeux il n'y avait pas l'ombre d'un camion pour un quelconque blocage de l'autoroute ce jour-là…

Cette expérience sur le terrain où j'ai vu de mes yeux comment était manipulée l'information en direct, est venue conforter mon ressenti depuis toujours : l'information diffusée n'est pas la réalité.

De plus en plus d'autres versions de l'information, moins officielles, émergent très vite après un événement majeur. Regardons à quelle vitesse ont été démonté les évènements des Etats-Unis, qu'il s'agisse des manipulations éhontées des votes pour l'accession de G.W. Bush à l'investiture présidentielle, ou encore, les bizarreries qui entourent les faits relatés à grand renfort de flashs d'information, le 11 septembre 2001.

Des évènements se déroulent depuis plusieurs mois en Amérique latine, au Mexique, à Cuba, qui ont eux aussi des conséquences très lourdes pour les populations directement concernées, mais débordent plus largement sur un plan mondial.

Nous sommes au temps ou “l'effet papillon” est une douloureuse et triste réalité. Un éternuement trop violent à Tataouine aura des incidences à Singapour ou à Dublin dans les heures qui suivent.

L'humain que nous sommes est complètement dépassé par cette rapidité de réaction et l'amplitude de l'implication.

Je vous invite à visiter régulièrement le site du Réseau Voltaire, une autre voix de la presse écrite qui intervient aussi sur le web.

Je n'ai aucune appartenance politique, je ne m'intéresse pas fondamentalement à la politique qui m'écœure par ses fonctionnements, ses rouages complexes, ses buts très douteux et le fait d'être inféodée aux gouvernements dont elles sont une voix de propagande. Je considère qu'il est indispensable d'y être attentive, de s'informer sur ce que les gouvernements veulent nous faire croire, car ma vie de chaque jour, finalement, dépend de décisions que vont prendre ou non, les politiques.

Aujourd'hui, j'ai le sentiment de vivre dans un monde beaucoup moins libre que celui dans lequel j'ai débarqué, iau début des années 50. Les progrès technologiques se sont mis en place pour soit-disant nous soulager des tâches pénibles. Mais cela se fait au détriment de valeurs qui rendaient la vie plus agréable, plus conviviale, plus vivante.

La vie quotidienne est peut-être moins pénible physiquement, pour une grande majorité des humains qui vivent dans les pays industrialisés, mais l'acquisition de ces biens matériels demande des finances de plus en plus importantes, génératrices d'un stress énorme, puisque parallèlement les grandes entreprises licencient et délocalisent en masse, créant une masse toujours plus grande de chômeurs.

Les crédits à la consommation obtenus très facilement, sans présenter aucune garantie, génère un sur-endettement des ménages exponentiel, à l'origine de drames familiaux et personnels.

Les jeunes, qui pour beaucoup, ont été nourris, mais pas véritablement élevés, n'ont pas de compétences suffisantes pour s'intégrer dans la société et dans les entreprises. Les entreprises, par ailleurs, survivent en limitant les emplois. Les jeunes arrivent sur un marché du travail saturé, qui n'a que très peu à leur offrir, donc ils se révoltent. Ils ont raison. Ils débarquent dans une société de consommation qui ne leur permet pas d'accéder à la consommation, mais les nargue en mettant tout en vitrine = Regarde, mais ne touche pas.

Quels adultes sommes-nous pour avoir fait des enfants sans prévoir un avenir pour eux ?

Il nous incombe de les aider, les accompagner sur leur chemin de vie pour qu'ils puissent rectifier des fonctionnements souvent asociaux, et aussi qu'ils puissent mettre en Å“uvre leurs capacité. Si l'éducation les rend “inadaptés” au monde qui les entoure, ils ne sont pas incapables. Au contraire, ils ont d'autres capacités dont la société actuelle à grandement besoin.
Au lieu de passer notre temps à les critiquer, à réprimer leurs attitudes, il est urgent de dialoguer et mettre en communs nos compétences mutuelles.

Les conflits n'amènent jamais rien de bon, le dialogue ouvert, lui, est porteur de nouvelles possibilité.

Là encore l'information officielle est très partisane et ne favorise surtout pas l'ouverture d'un quelconque dialogue, puisque le but est de terroriser les “Bonnes gens”.