Regards

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Kokopelli

Publié le mardi 17 avril 2007 (par Dominique)

Depuis plusieurs semaines, j'avais l'intention de relayer les informations dramatiques concernant les cultures, les semences et donc la nourriture que nous avons dans nos assiettes, que nous détaille l'association Kokopelli.
J'ai rencontré Dominique Guillet, en 1989, dans le cadre de son activité concernant à la fois les élixirs floraux et les semences.
J'ai toujours apprécié sa simplicité, son franc parler, sa modération, sa force d'action, son authenticité.
Je sais qu'il ne travesti pas la vérité, qu'il ne cherche pas le scoop, le sensationnel.
Je le sais par contre très au fait de ce qui se trame dans l'ombre et qui mène l'humanité sur un chemin extrêmement dangereux, et cela depuis des années.

Cette association mène une campagne extrêmement importante pour le respect de l'environnement et de l'humain depuis de nombreuses années. Elle le fait sans coups d'éclat, vaillamment, ce qui ne l'empêche pas de très régulièrement recevoir des attaques, des injonctions, des condamnations de la justice parce que leurs semences ne répondent pas - on s'en doute - aux règlements du cahier des charges des grands groupes agro-alimentaires qui règnent en maîtres omnipotents de la semence végétale à la surface du globe.

Elle dénonce depuis fort longtemps le danger pour la santé humaine et animale des OGM.
Elle va plus loin en dénonçant les modifications profondes que ces OGM entrainent dans l'évolution des espèces végétales et donc de tout ce qui est vivant sur terre par voie de réactions en chaîne.

Cette fois ils font appel aux jardiniers pour démontrer la contamination des OGM.

Il faut être idiot pour croire, qu'à l'instar des nuages de Tchernobil qui se seraient arrêtés aux frontières, que les champs ensemencés d'OGM, n'auraient aucune incidence sur l'environnement !!

Que font les vents, les pluies de ruissèlement, les insectes dont le rôle est majeur dans la pollinisation ?

Si on écoute les voix officielles : RIEN DU TOUT !!

Il est aujourd'hui reconnu qu'empêcher la contamination des cultures conventionnelles par les OGM est impossible.
Cela grâce à une expérimentation menée, sous contrôle d'huissier dans le Lot-et-Garonne, durant l'été 2006, sur 3 parcelles de maïs non OGM semées respectivement à 15, 95 et 305 mètres d'un champ de maïs transgénique.
Cette expérience a démontré, sans contestation possible, non seulement la contamination des autres parcelles, mais aussi - et c'est à mon sens au moins aussi grave -, la contamination des ruches par des pollens issus de plantes transgéniques.

Cette démonstration faite, face au développement des OGM en France, l'association Kokopelli a lancé une nouvelle campagne de sensibilisation et d'expériences intitulée M.A.I.S. (Mensonges Avérés de l'Industrie Semencière), à laquelle chacun peut participer s'il possède un bout de terre pour y faire pousser du maïs.
Pour y participer, il suffit de planter quelques grains de maïs d'ici la mi-mai, de les cultiver avec attention, de faire la récolte à l'automne et d'en envoyer une petite poignée au ministère de l'agriculture en demandant son analyse de non-contamination génétique.
Vous pouvez télécharger le modèle de la lettre sur le site de l'association :
www.kokopelli.asso.fr
ou bien en cliquant sur ce lien :
kokopelli/lettre-ministre.pdf
Vous trouverez aussi sur leur site des conseils de jardinage :
kokopelli/conseils-jardinage-mais.pdf

Pour mener à bien cette expérience, Kokopelli met gratuitement à la disposition des jardiniers un sachet de maïs (doux, à éclater ou à farine). Vous pouvez en demander un exemplaire directement à l'association en envoyant une enveloppe affranchie au tarif normal, avec vos coordonnées ; ils vous la retournerons avec un sachet.

Je ne peux, une fois de plus, que vous inviter à juger par vous-mêmes et expérimenter en vous rendant sur le site de l'association.
Vous y glanerez un grand nombre d'informations, qui sont, pour moi, indispensables à connaître, dans l'intérêt même de notre santé et de la survie de nos enfants et petits enfants, et au-delà pour la planète.

Tolérance…

Publié le jeudi 5 avril 2007 (par Dominique)

Grand-Père de Susan-Seddon Boullet
“Grand-Père” de Susan-Seddon Boullet


La publication du diaporama de Grand-mère Johanne, “Je me souviens”, a suscité des réactions diverses et variées autour de moi.

Ce diaporama témoigne du vécu d'une femme, qui se retrouve à vivre dans un environnement où les personnes natives d'un lieu, se trouvent confrontés à une proportion trop importante de personnes étrangères.

Les populations émigrent aujourd'hui dans des proportions plus importantes que par le passé. Elles arrivent en groupe, en famille, pour des raisons économiques, politiques… Des populations en détresse, en exil volontaire ou imposé. Fuyant en groupe leur terres d'origines, ces personnes se regroupent là où elle se posent. Au delà de l'entraide et du réconfort, cela leur permet de se sentir plus fort et de constituer un groupe ethnique cohérent.

Quand la proportion de population émigrante est trop importante, cela entraine des déséquilibres.

Le vécu de part et d'autre, émigrants et autochtones, sera très différent selon le nombre des arrivants.
Quelques individus, différents de l'environnement habituel, se fondent dans le paysage. Leur petit nombre induit qu'il feront en sorte de ne pas déranger ceux chez qui ils débarquent. Ils s'adaptent au monde nouveau qui les entoure, car ils ont peu de référence à leur origine propre. Il développent le maximum d'efforts pour s'intégrer.

Quand c'est une communauté qui arrive, le fonctionnement va être tout autre. Un groupe reproduit là où il s'implante une partie de ses modes de vie et de pensée, et il cherche tout naturellement à créer un environnement le plus proche possible de le sien. Ce qui humainement est logique. Sauf, qu'ils oublient, qu'ils sont parti de chez eux, et donc ne sont plus sur leur territoire.
Il est vital, en tout premier lieu, de respecter la terre qui les accueille, les us et coutumes du pays qui leur ouvre ses portes.

Le nombre fait la force, de ce fait les groupent osent des revendications. Ils deviennent conquérants d'un espace qui leur était offert…
Ils ne tiennent plus compte du fait qu'ils sont en terre d'accueil. Et si leur nombre augmente en proportion trop marquée, les natifs commencent à se sentir menacés. L'équilibre est rompu.

Il n'y a pas de menaces ouvertes, voulues, mais une trop grande perturbation dans leur mode de vie, dans leur culture, dans leurs acquis, dans leur intégrité. L'équilibre vacille car les temps d'adaptations sont très courts. Alors, l'autochtone rentre dans l'intolérance par peur. Il se sent dépossédé de ses acquis, de sa terre, de son histoire… Peut être aussi parce que les groupes émigrants ne font pas les mêmes efforts d'intégration que l'individu isolé. Ils sont plusieurs, les demandes et les positionnements sont de ce fait naturellement différents.

L'humain d'aujourd'hui a perdu le sens profond du respect de la Terre-Mère, qui le nourrit depuis des millénaires, alors espérer le voir respecter les gens vivants, avant lui, sur un territoire, relève certainement de la plus pure utopie !!

Pourtant ce serait normal !!!

Un jour cela génère des conflits… de territoire.
Il n'est plus possible de tolérer tant de différences.
Trop, c'est trop.
Plus les humains seront nombreux, pire sera le problème.

La tolérance n'est possible que dans la paix, l'harmonie, l'équilibre.
L'équilibre rompu, l'humain rentre dans la survie.
Dans la survie, il n'y a malheureusement plus de place pour la tolérance.

Arrêtons de croître et de se multiplier comme des “lapins irresponsables”.

Puissions nous préférer la qualité de vie à la quantité… de problèmes !!