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Le Hameau de Beaujeu dans les gorges du Chassezac (affluent de l'Ardèche) à 10 kilomètres des Vans au confins de l'Ardèche et des Cévennes, bénéficie d'une jolie retenue d'eau naturelle creusée par les eaux dans les schistes blanchis par le soleil. Elle est assez difficile d'accès ce qui donne le plaisir de se baigner dans une eau cristalline pratiquement seul. On y voit de nombreux poissons de petite taille qui circulent au milieu des blocs de granite blanc charriés par les eaux. Les rives sont bordées de châtaigners et de chênes verts. |
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Ancienne capitale de la Capitainerie générale du Guatemala, Santiago de los Caballeros au Guatemala, aujourd'hui appelée La Antigua Guatemala, a été fondée le 10 mars 1543, à 1500 mètres d'altitude, dans la vallée de Panchoy, au pied des volcans Agua et Fuego.
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Si Panajachel est entièrement construite pour le touriste, les villages qui bordent le lac Atitlan ont préservés leur identité, leurs coutumes et leurs vêtements traditionnels remontant à la conquète espagnole. Chacun est un monde à part entière. A 122 km de la Antigua et 150 km de Guatemala Ciudad, c'est un lieu incontournable des hautes terres. Si les eaux du lac, formé à la suite d'une explosion volcanique gigantesque, sont à 1500 m d'altitude, les volcans qui l'entourent culminent tous à plus de 3000 m.
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Deux excursions agréables sur la côte caraïbe depuis Livingstion. A faire par beau temps et en barque à moteur. Il est aussi possible de faire un détour dans les mangroves avoisinantes.
Je m'y suis rendu deux jours après un mini cyclone. La Playa Blanca, qui est une des rares plage de sable blanc était dévastée. Il n'y avait pratiquement plus de plage, comme le littoral de retour vers Livingston.
Le site de la cascade avait subit aussi des effets dévastateurs. Beaucoup de sentiers étaient impraticables.
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Prononcez “tchitchicastenango”, aussi appellée Santo Tomás, ville du département du K'iché' des hautes terres du Guatemala à 140 km de Guatemala City ou de Huehuetenango à 30 km de Solola ou du lac Atitlan. Cette région est aussi appelée “Chuquila”. Le nom vient de la plante appelée “chichicaste”, sorte d'ortie violette qui pousse à foison dans la région dont les indigènes s'en servent pour faire des cordes, mais aussi dans la médecine maya. C'est un lieu d'échanges commerciaux particulièrement important. Les traditions religieuses mayas sont très présentes.
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Florès et Santa Elena sont deux villes importantes du Peten qui servent de point de départ pour se rendre à Tikal et à Ceibal ; deux sites mayas très différents et superbes.
Florès très touristique, installée sur la presqu'île du Lago Peten Itza avec ses tois rouges dominés par les tours blanches de la cathédrale, offre principalement des restaurants, des hôtels et des marchands de souvenirs.
Santa Eléna est plus poussièreuse certes, mais aussi plus vivante, avec un merveilleux marché uniquement pour les autochtones. On y mange très bien et pour très peu, tout est moins cher à Santa Eléna.
Prenez une “lancha” pour faire un tour de l'autre côté du lac à San José, petit village typique.
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Le Guatemala noir
Livingston, aussi appelé "la Buga", à mi-chemin entre un gros village et presque une ville, n’est accessible que par voie maritime soit par la mer si on vient depuis Puerto Barrios (23km), soit par le Rio Dulce, si on y arrive par Fronteras, ville à l’entrée au sud du lac Isabal (Castillo de San Felipe).
Elle ne ressemble pas du tout au reste du Guatemala, c'est le pays des “Garifunas”, les descendants des esclaves africains et indiens des caraïbes arrivé dans le courant du XVIème sciècle.
Un joyeux et tranquille mélange règne ici, entre des indiens mayas, dans leurs vêtement traditionnels, surtout les femmes, et des noirs comme en Jamaïque ou en Louisiane. De la musique s’échappe d’un peu partout aux accents des reggaes de Bob Marley, de musique cubaine ou de “punta” locale.
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La région de Coban, “les verapaces”, est constituée d'un énorme plateau calcaire qui a subi une forte érosion au fil des millénaires, creusant des grottes, des bassins d'eau turquoise dans un écrin de verdure luxuriant. La chaleur humide tropicale rend la randonnée assez fatigante, voire pénible pour atteindre le “mirador”, mais vous serez largement récompensés par une baignade dans ces fameux bassins. La piste qui y arrive depuis Coban donne l'impression de circuler en Indonésie. Un autre dépaysement…
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A une bonne heure de route de la Antigua, Sumpango est en fête le 1er novembre.
D'après une ancienne légende lors de la journée des Morts, le cimetière de Sumpango était envahi par de mauvais esprits qui dérangeaient les bons esprits dont les corps y reposaient. Ils se répandaient dans les rues et maisons du village. Pour arrêter cela, les habitants consultèrent les sorciers qui trouvèrent un moyen de forcer les mauvais esprits à partir : il suffit que le vent frappe des morceaux de papier, cela produit un son qui éloigne sur le champ les mauvais esprits. Ainsi furent inventés les “barriletes”, cerfs-volants géants, symbolisant des fenêtres destinées à communiquer avec les morts, chaque année, le jour de la Toussaint.
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Au temps de sa splendeur, Tikal, “le lieu des échos”, s’étendait sur 100 km carrés et devait avoisiner les 100 000 habitants. Située au nord du Guatemala tout près de la frontière avec le Belize, le Parque Nacional de Tikal est au cœur de la jungle du Petén qui est le plus grand et le moins peuplé des départements du Guatemala. Habité depuis le VIIème siècle avant J.C., elle sera la plus grande cité du Monde Maya pendant 2 000 ans. Le choix de cette implantation est étonnant, car le sol calcaire est pauvre, et qu’il n’y a pas de cours d’eau à proximité. On suppose que c’est la richesse des essences arboricoles de la jungle qui a favorisé l’implantation de cette cité sacrée. Elle se déploie aujourd’hui avec une grande liberté sur 16 km², sans véritable plan d’urbanisation. La civilisation maya connut son âge d'or entre 300 et 900 après JC. Les ruines de Tikal sont inscrites au Patrimoine Mondial de l'Humanité, par l’UNESCO depuis 1979.
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La cathédrale “Métropolitaine” de Mexico, au cœur de la capitale mexicaine, au nord de la Place de la Constitution ou Zocalo, est sans doute la plus grande cathédrale d'Amérique latine. Construite dans le style baroque espagnol elle a 2 tours néoclassiques de 64m portant dix-huit cloches.
La première cathédrale fut construite trois ans après la conquête espagnole de la cité aztèque de Tenochtitlán, par Hernan Cortés devient rapidement trop petite. Démolie en 1571, la construction de la nouvelle cathédrale est décidée par le vice-roi Martín Enríquez de Almanza et l'archévêque Pedro Moya de Contreras. Elle sera consacrée en 1667.
En pierres grises, elle compte 5 nefs et 16 chapelles latérales. Large de 55 mètres, longue de 110 mètres, sa nef principale s'élève à 30 mètres. Une chapelle latérale, le Sagrario, de style churrigueresque mexicain, est construite entre 1749 et 1769. Les éléments finaux complètent le tout en 1813 avec deux clochers et un dôme central sont l’œuvre de l'architecte néoclassique espagnol Manuel Tolsá,
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Le Palais National situé à l'est du Zocalo représente le siège du Pouvoir Exécutif. Edifié sur l'emplacement du palais de l'empereur aztèque Moctezuma, Hernan Cortès y construit sa maison en 1523. Agrandi au fil des années qui suivirent avec de nouveaux corps de bâtiments, vers la fin du 17ème siècle la construction ressemblait à une véritable forteresse protégée par deux tours de défense.
En 1821 l'édifice devient le Palacio Nacional (Palais National) à la suite de l'Indépendance du Mexique. Il hébergeait les trois pouvoirs, Exécutif, Législatif et Judiciaire. Ces deux derniers seront déplacés dans d'autres édifices par la suite.
Une fontaine de plus de 300 ans représente Pégase qui symbolise le Courage, la Prudence et l'Intelligence dans la première cour de l'édifice qui abrite les superbes fresques que Diego Rivera réalisa entre 1929 et 1951.
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Mégalopole de 20, 22, peut-être 25 millions d'habitants… à 2.300 m d'altitude, Mexico dominée par de magnifiques volcans, dont le célèbre Popocatépetl (5452 m) regorge de bâtiments officiels, églises, monastères impressionnants par leurs proportions. On y trouve aussi les gratte-ciels à l'architecture la plus novatrice du monde et qui sont un défi permanent aux séismes.
Parmi les principaux : Le Palais de la Poste (Palacio de Correos) connu aussi sous le nom de “Quinta Casa de Correos” se situe en plein cœur du Centre Historique de México, à deux pas de la Tour Latino-Américaine, en face du Palais de Bellas Artes (qui fait office d’Opéra) au bout du parc de la Alameda Central. La maison bleue de Fridda Khalo à l’autre bout de la capitale est très visitée.
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Dans le sud du District Fédéral de Mexico, le Xochimilco, “Lieu du Champ de Fleurs” en langue Nahuatl est une attraction célèbre grâce à ses jardins flottants construits par les Aztèques sur le Lac Texcoco sur le bassin du Río Pánuco. Ces Chinampas, îles artificielles, créées sur des canaux avec des roseaux ou des cannes de maïs sur lesquelles on étendait des feuilles et de la terre, sont inscrites au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'UNESCO.
C’est un lieu de promenade en barque pittoresque et très agréable que les mexicains affectionnent particulièrement.
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Palenque représente “Le site maya” par excellence.
Située dans la sierra de Don Juan à la limite nord des forêts du Chiapas et en bordure du Tabasco, la zone archéologique à 150 mètres d’altitude est traversée par 5 ruisseaux qui alimentent le fleuve Usumacinta, ce qui a favorisé l’implantation d’une civilisation florissante de commerçants et d’artistes comme des céramistes réputés.
Une partie du site accessible est totalement dégagé de la végétation luxuriante. Mais il reste 90% de structures et bâtiments à découvrir et à fouiller recouverts d’une très épaisse et envahissante végétation.
L’histoire de cette cité est relativement bien connue grâce à de très nombreuses inscriptions trouvées et décryptées. Elle a connu plus de 19 gouverneurs. Celui qui a laissé les traces majeures dans les constructions, les bas-reliefs et les inscriptions est sans conteste Pakal Votan, le 11ème gouverneur de Palenque, un homme hors du commun dont la tombe a été découverte de manière “fortuite” en 1952.
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Entre la ville de Cancun et le site maya de Tulum, la Playa del Carmen sur la côte caraïbe du Yucatan au Mexique, est une petite ville de 30 000 habitants à 40 kilomètres de Cancun, donc environ 40 minutes de l'aéroport.
Station balnéaire de la Riviera Maya qui s'est très vite et fortement développée, en raison de ses eaux bleues turquoises, sa barrière de corail et sa superbe plage.
Ancien village de pêcheurs, elle offre aujourd'hui une infrastructure touristique de tout premier ordre. Très fréquentée, surtout par les américains très proches, elle conserve quand même l'aspect tranquille propre à la côte Caraïbe.
Sa merveilleuse plage de sable blanc est une invitation au repos, et les amateurs de plongée aprécieront ses eaux calmes et claires. De nombreuses activités nautiques sont proposées aux touristes. Il est possible d'observer les fonds marins en empruntant les bâteaux à fond transparent qui permettent de découvrir une faune aquatique de toute beauté.
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A 463 km à l'est d'Acapulco sur la côte pacifique et 238 km au sud de Oaxaca, Puerto Angel est à 13 km de Pochutla, ville la plus importante qui désert cette destination quotidiennement par bus ou taxis privés.
La plus jolie est la plage du Panthéon située dans la partie ouest de la baie de Puerto Angel, entre l'éperon rocheux qui coupe la baie en deux et un autre éperon moins haut de rochers bouclant la plage de sable fin en direction de Puerto Escondido.
Elle doit son nom au cimetière situé sur l'éperon rocheux principal qui domine les eaux turquoises et cristallines de la baie de Puerto Angel.
Cet ancien port important dans la grande époque de la commercialisation du café est devenu un port de pêche et une station balnéaire calme, appréciée des amateurs de plongée, des vacanciers et des familles de tous pays recherchant un havre de paix et de tranquillité pour profiter pleinement de la mer et de ses plaisirs.
Pour les amateurs de plongée, peu de coraux par rapport à Puerto Escondido (75 km) ou Huatulco (45 km), par contre une faune marine plus abondante et plus variée.
Possibilité de participer à la pêche quotidienne en s'adressant directement aux patrons pêcheurs qui alimentent les restaurants locaux.
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Teotihuacán est situé dans une plaine désertique à 50 km au nord-est de Mexico.
Cette vaste métropole de l’ère mésoaméricaine classée au Patrimoine Culturel de l’Humanité par l’UNESCO en 1987 semble être née vers 200 ans avant JC. Elle s’est développée entre le Ier et le VIIIe siècle, avec une période d’influence majeure sur les cultures à venir sur l’ensemble du territoire mésoaméricain entre le IVe et le VIIIe siècle. Elle donne naissance à une première unité culturelle manifeste.
Cité sacrée des précolombiens, elle se révèle au fil des découvertes archéologiques commencées entre 1854 et 1880 sous la direction de Batrès et Charney, puis reprises plus intensivement à partir de 1962, une organisation urbaine étonnante pour l’époque avec des quartiers distincts politiques, sociaux, religieux et un système d’adduction d’eau très élaboré. Elle comptera à son apogée environ 200.000 habitants sur 20 km2 environ.
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Le nom de Tulum vient de l'expression yucatec qui signifie muraille ou barrière.
Cette ancienne ville côtière fortifiée de l'époque post-classique (1200 à 1500 après JC), que les Mayas appelaient de Zamna (L'aube - lieu où le soleil se lève), surplombe la mer Caraïbe dans l'état du Quintana Roo, à 130 kilomètres au sud de Cancún.
Les édifices construits par les mayas sur la partie la plus haute des falaises, le site offre une vue spectaculaire sur la Mer des Caraïbes.
Elle possède environ soixante structures avec une influence toltèque marquée.
Erigée en l’honneur du soleil, les tailleurs de pierre sculptent sur les temples et palais le serpent à sonnettes aux cotés des signes qui représentent les solstices, équinoxes et mouvements solaires.
On remarque à Tulum trois sortes de constructions : Temples, Oratoires et plates-formes. Toutes étaient érigées en mortier et pierre, revêtues de couches de stuc puis peintes.
Une minuscule plage de sable fin et d'une blancheur absolue constitue la seule ouverture sur la mer. On raconte que de là s'embarquaient de nombreux pèlerins qui se rendaient à l'île de Cozumel pour y vénérer la déesse Ixchel, (déesse de la lune).
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Agato, petit village agricole près d'Otavalo à une centaine de kilomètres au nord de Quito.
Une importante communauté c'est créée dans ce village pour conserver et perpétuer le savoir des anciens: El Centro de sabiduria Ancestral Pakarinka Sisari. On y rencontre de nombreux jeunes Equatoriens apportant leur jeunesse et leur enthousiasme à ce projet. Ce qui est rare car les jeunes se détournent des savoir ancestraux au profit de la vie à l'américaine, le modèle matraqué par les medias.
Le point final de la rencontre pour célébrer l'Inti Raymi est le bain de minuit traditionnel dans la cascade sacrée de Perguche.
De très nombreux équatoriens de Quito et des villages autour d'Otavalo convergent pour cette grande fête traditionnelle. Sur tout le trajet entre Agato et la cascade des chants, des danses, des rondes et près de la cascade une véritable kermesse est installée pour l'occasion.
Les plus courageux se baignent dans le noir, à la seule lueur des lampes torches.
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Le 20 juin au matin une grande cérémonie conviviale, la première de l'Inti Raymi, La grande fête solaire du solstice, se dértoule sur la grande place devant l'église San Francisco de Quito. Elle réunissait en 2008 les participants au colloque de la rencontre internationale des sciences ancestrales andines et des guides spirituels avec l'Asociacion de Shamanes Naturistas de Pichincha.
La cérémonie commence et se termine par des danses populaires traditionnelles auxquelles tous les habitants et visiteurs présents ont joyeusement participé.
Une célébration du solstice est faite par les chamanes qui dessinent avec des fleurs un autel éphémère où seront bénies des offrandes qui seront partagée entre les participants et les personnes présentes.
Le soir après avoir rejoint en voiture le site du Mitad del Mundo, Le milieu du monde, à quelques 20 kilomètres au nord de Quito, de déroulent en pleine nature des rituels anciens pour
la nuit du solstice.
Dans la tradition, l'Equinoxe du 21 mars est le moment le plus important de l'année, il correspond au soleil de feu, alors que le solstice du 21 juin correspond lui, au soleil d'eau.
De nombreuses personnes se rassemblent à partir de 22h sur la montagne pour la veillée jusqu'à l'aube.
Il fait très froid en cette période de l'année à 2500 mètres d'altitude, il faut prévoir des couvertures chaudes, en alpaga par exemple, ou un duvet.
Au matin on assiste au lever de soleil qui sera suivi d'une célébration du soleil avec des groupes des environs.
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Le Guagua Pichincha culmine à 4794 m à une dizaine de kilomètres à l'ouest de la ville de Quito.
Il forme avec le Rucu Pichincha un complexe volcanique de 29 km de long.
Son cratère mesure 2 km de diamètre et 700 m de profondeur.
Le Guagua Pichincha est le plus jeune du massif, d’où son nom en quechua, Guagua => enfant. Il montre toujours de temps à autre une activité volcanique, contrairement au Rucu (vieux) compagnon éteint. Avec le Cotopaxi et le Quilotoa, il est un des volcans les plus dangereux d’Équateur, donc très surveillé.
La végétation est très rase.
On accède à son sommet par un téléphérique, ce qui permet d'avoir une vue générale sur toute la vallée ou s'est développé la ville de Quito.
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Quito, la capitale du plus petit pays andin d'amérique du sud est un curieux mélange entre son passé colonial et une volonté de modernité qui est frappante dans les juxtapositions architecturales qui jalonnent la ville.
Elle s'est développée sur un petit plateau de 12 000 m², et s'étend sur près de 60 km de long pour seulement 5 km de large.
La ville est entourée des volcans Pichincha, Cotopaxi, Antizana et Cayambe.
Elle évolue en permanence. La population est très métissée.
Le centre historique regorge de couvents, églises, palais...
Une des plus belles est l’église de la Compaña de Jésus richement décoré de feuilles d’or et la plus ancienne est l’église de San Francisco.
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Seconde agglomération urbaine du pays à 1 000 km au sud de Lima, au cœur d’une oasis verdoyante grâce aux volcans le Misti 5 821 m et le Chachani 6 075 m, c’est une ville opulente et le plus important centre intellectuel du pays. Le surnom de “ville blanche”, vient des pierres volcaniques d'un blanc étincelant qui ont servi de construction aux maisons. D'abord colonisée par les Aymarà, puis les Quechuas, enfin les Incas s'y installèrent. Majoritairement peuplée de blancs et de métis, Il y a très peu d’indiens. La ville actuelle fut fondée par les Espagnols en 1540. Longtemps isolée du reste du pays, elle a conservé intact son cachet colonial, avec de belles demeures patriciennes aux frontons sculptés et aux fenêtres décorées de fer forgé. Elle compte de nombreuses églises et monastères, l’étonnant complexe du Couvent de Santa Catalina est réputé dans le monde entier. Fondé en 1580, véritable ville dans la ville, sur une superficie de plus de 20 000m² il abritait au moins 500 religieuses, des carmélites issues de riches familles espagnoles de la région.
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Ville de 50 000 habitants aujourd’hui à 2 750 m d'altitude. La Plaza de Armas est le lieu où fut exécuté l'Inca Atahualpa le 29 août 1533 à l’issu d’un véritable marché de dupe avec les Conquistadors. La ville est très active, les maisons coloniales sont généralement construites sur les bases des structures incas. Un très grand marché couvert et un autre dans les rues offrent profusion de denrées, de quincaillerie et artisanat. La cathédrale et l’Eglise San Francisco méritent la visite. A 8km au nord les Ventanillas de Otuzco, nécropole troglodyte est une des curiosités de la région. Des centaines de trous servant de sarcophages sont creusés dans la paroi qui domine la vallée. Elles ressemblent à de petites fenêtres, d'où le nom : ventanillas, autrefois fermées par des portes en or ou en argent, pillées depuis longtemps. L'ensemble daterait de la période de la culture de Cajamarca, soit entre 600 et 1200 après J.C.
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Ce cañon du Rio Colca est le plus profond du monde : son lit est creusé jusqu’à 200 m au dessous du niveau de la mer. Il a été sculpté au fil des millénaires par les rivières andines, là où les montagnes cèdent peu à peu la place au bassin de l’amazone et des forêts tropicales, un paysage unique et une région fertile. A 3 640 m d'altitude et 148 km d'Aréquipa, Chivay, à l’entrée du cañon montre des terrasses de cultures construites vers l'an 500 qui occupent environ 8 000 hectares. Ils cultivent principalement du maïs, du riz et la coca. Elle est connue dans le monde entier comme la plante dont on extrait la cocaïne. Mais depuis quatre mille ans, cette petite feuille verte fait partie intégrante de la culture et de la vie quotidienne des Indiens de l'Altiplano. La coca est en vente sur tous les marchés, elle est servie dans tous les cafés “le mate de coca”, infusion rafraîchissante concoctée avec des feuilles de coca. Le village de Cabanaconde, à 3 287 m au bout du cañon est un lieu de tourisme, permettant aux voyageurs d’être au matin à la “Cruz del Condor”, point dégagé qui domine le cañon et d’admirer le vol des condors qui profitent de la lumière du matin et des courants ascendants pour quitter leur nid à la recherche de nourritures. Seules les femmes portent les habits traditionnels dans cette vallée, les hommes les réservent pour les jours de fête. L'altiplano, zone située entre 3 600 m et 5 000 m est plus aride. Les paysans élèvent des troupeaux de lamas, alpagas et vigognes. Les vigognes ne peuvent se reproduire que si elles vivent en liberté et ne sont tondues que tous les 2 ans. Leur laine très chaude est aussi très chère.
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Au nord de Caraz, un trajet pittoresque, très poussiéreux et risqué vers Chimbote et Trujillo par le Rio Santa qui a creusé son lit à la jonction des Cordillères Noire et Blanche. C’est un cañon très étroit et profond de 1 000 m. Un chemin de terre carrossable étroit et dangereux, plutôt qu’une route, bordant des précipices vertigineux à flancs de montagne, conduit de Caraz à Trujillo grâce à 39 tunnels sur 25 km. Au sortir du cañon, profitant de la grande chute d’eau de 415 m, la société Corporacion Peruana del Santa a construit à Huallanca une centrale hydro-électrique qui alimente pour 65% la grande usine sidérurgique de Chimbote et pour le reste, les villes du Callejon de Huaylas, de Chimbote et deTrujillo.
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à 3 200 m d'altitude dans la cordillère blanche, contrôlait les routes commerciales vers l'ouest jusqu'au Pacifique à travers deux cols dans la Cordillère Blanche et vers l'est jusqu'à l'Amazonie environs 1400 avant J.C. Le culte du Jaguar de Chavín étendit son influence à la plus grande partie de ce qui est le Pérou d'aujourd'hui autour de 900 avant JC. Le temple construit sur des grandes plateformes superposées, quelques sculptures comme ces “obélisques” ou “lances monolithiques” gravées dont une se trouve au centre des galeries avec des canaux de ventilation qui servaient aussi à amplifier des sons et voix est impressionnant.. La région est très cultivée avec des myriades de petits champs, jusqu’en haut des montagnes. Cela donne un paysage très particulier comme un immense patchwork très coloré. Les paysans font tous les travaux agraires avec des petits ânes.
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à 3 850 m dans le Parc National du Huascaran. Une merveilleuse promenade au pied des glaciers se reflétant dans une eau turquoise limpide entouré de végétation sauvage, des forêts denses de queñoal baignés par l'eau du lac. La route qui y mène depuis Huaraz offre de superbes points de vues sur les montagnes les plus hautes de la cordillère blanche et du Pérou dont le Huascaran haut de 6 768 m. Ce lac aussi appelé Llanganuco, naît du produit de la fonte des neiges des glaciers : Huandoy, Pisco, Yanapaccha, Chopicalqui et Huascarán. Ce qui donne deux corps d'eau, qui prennent les noms de Chinancocha ou lac femelle, au pied du Huascarán, dont les eaux sont de couleur turquoise ; et Orconcocha ou lac mâle, avec ses eaux de couleur bleu ciel. Une table d’hôte est aménagée pour les touristes mais aussi les employés locaux. La cuisine est savoureuse et l’ambiance très détendue.
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A 3226 m d'altitude, cette ville de 350 000 habitants aujourd’hui, était la capitale de l'Amérique du sud et l’ancien centre de l'Empire Inca de Tawantinsuyo. La ville moderne a été construite sur le site Inca en utilisant les pierres et souvent les murs existants. La ville coloniale a été édifiée sur les ruines des majestueux palais Incas. Le cloître Santo Domingo et le site de la Coricancha furent jadis le temple de l’Inca. Le “Chemin de l'Inca”, pour atteindre le Machu Picchu part de Cusco comme la route de la fertile Vallée Sacrée des Incas. Aujourd'hui elle est le point de départ de toutes les excusions vers la vallée sacrée des Incas et le chemin inca vers le Machu Pichu. Elle vit principalement du tourisme tout au long de l'année.
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La grandiose forteresse de Sacsayhuaman (en Quechua : faucon satisfait !), où se déroule une partie de la grande fête de l’Inti Raymi – ancienne fête du soleil - surplombe la ville contemporaine, se situe sur une colline à 3 kilomètres au Nord de Cusco. Certains blocs de pierre pèsent 15 tonnes. Elle abritait la garnison chargée de défendre la capitale Inca et fut aussi un lieu de culte important.
A 10 km de Cusco et 3 700 m d'altitude, Tambomachay est en cours de restauration, son nom signifie “repos”. Une source sur le lieu devait servir à rafraîchir l'Inca et sa suite.
Q’enqo, à la fois centre religieux et de sacrifices avec un amphithéâtre en forme d'ellipse taillé dans le roc calcaire est étonnant. Le site est parcouru de canaux taillés en zigzag sur une longueur de 3 ou 4 m dans la roche. L'amphithéâtre, une esplanade de 630 m² comporte de nombreuses niches, une fontaine.et une construction souterraine. Une légende dit que ces souterrains se prolongent jusqu'à Cusco.
Puka Pukara était un centre de céramistes réputés. Les petits taureaux que l'on voit sur les toits des maisons andines est une spécialité locale. L'imposante forteresse rouge était un point de contrôle au dessus de la vallée sacrée.
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A plus de 3 000 m d’altitude la ville de la Province de Ancasha présente peu d’intérêt mais elle est le point de départ de nombreux treck. Entre la majestueuse Cordillère Blanche dont les plus hauts sommets dont le Huascaran culminent à 6 768 m et 6 654 m et la Cordillère Noire d’où sont extraits des minerais (argent, cuivre… très peu d'or). C’est aussi l'entrée principale du Parc National de Huascaran et le point de départ d’une très belle excursion vers le site archéologique de Chavín de Huantar. La route de Catac à Chavín, passe par le lac de Querococha, et traverse la Cordillère Blanche par le tunnel de Cahuish, à 4 550 m d'altitude. A 8 km le site de Willkawain à 3 400 m avec son temple de l'époque Wari (1100 après J.C.). En allant vers Caraz et Yungai, le superbe lac Chinacocha à 3 850 m dans le parc national du Huascaran aux eaux turquoises exceptionnelles.
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Capitale du département très vaste de Loreto, accessible uniquement par le fleuve ou les airs. En plein cœur de la forêt tropicale elle est à équidistance de la Colombie, de l’Equateur et du Brésil. Nous sommes en Amazonie, pas complètement au Pérou. La population est très jeune, plus de la moitié a entre 15 et 25 ans, dont beaucoup de métissage entre les anciens espagnols, les armateurs et négociants européens de la période du boum du caoutchouc, et les peuplades de la forêt. Fondée en 1750 par les jésuites, puis investie pour le négoce du caoutchouc sur une courte période, elle vit de l'exploitation des bois, de la culture du tabac et de la vente d'animaux sauvages et du tourisme.
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Pérou, Amazonie péruvienne - Le Jardin Botanique de Sachamama
Répartie sur 9 départements péruviens du nord au sud, elle s'étend sur à peu près 600.000km2. Cela ne représente qu'une portion qui correspond à la bordure sud-ouest du Bassin Amazonien. Cette vaste étendue est très peu peuplée. Très peu de "routes". Les accès se font par avion, bâteau et... à pieds en étant guidé par des autochtones. Je n'en ai abordé qu'une minuscule partie à 18 kilomètres d'Iquitos dans un méandre de l'Amazone à la pointe nord du Pérou, là où il jouxte la Colombie, l'Equateur et le Brésil. Les photos sont prises dans le Jardin Botanique de Sachamama, aménagé il y a plus de 20 ans par Francisco Montes Shuña, curandero et perfumero, un guérisseur qui utilise les plantes en décoction ou sous la forme de parfum qu’il fabrique lui-même, pour soigner le corps et l’esprit de la personne qui fait appel à lui. Il initie aussi, ceux qui le souhaitent, à la connaissance et la communication avec avec l’Esprit du monde végétal, avec l’Esprit de la plante.
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La capitale du Pérou est plus intéressante qu’il n’y paraît à visiter. Plus du tiers de la population du Pérou vit à Lima, soit plus de 8 millions de personnes. Fondée par Francisco Pizzaro le 18 janvier 1535, entre de la côte Pacifique et les Andes. Certes dans la période dite “sèche” elle est très grise et brumeuse, cela est accentué par un crachin désagréable le matin et le soir, mais le superbe Musée de l’Or, l’église San Francisco – ou j’ai eu la chance d’assister à une fête d’une confrérie des montagnes dans le temps du solstice d’hiver, autour du 24 juin ; la Casa de Osambela Oquendo, la plus belle, la plus haute des anciennes maisons coloniales de Lima, la Plaza de Armas – avec le Palais du Gouvernement, la Cathédrale et le Palais de l’Archevêché méritent vraiment le détour. Si vous êtes français vous n’aurez aucun mal à obtenir les informations nécessaires pour vous repérer et trouver de bons plans où vous restaurer. Ne pas oublier le quartier de Miraflores en bordure du Pacifique et son parc des amoureux, quartier moderne, avec un centre artisanal important regroupant les différentes ethnie et leurs spécificités. Tout près Baranco un quartier plus populaire où il fait bon flâner et se restaurer, avec une très belle vue sur le pacifique.
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Tout près de la forêt amazonienne du sud, les matins sont brumeux et le temps peut changer très vite. Le mystérieux et mythique site du Machu Picchu à 2 350 m, découvert en 1911, invisible d'en bas, est accessible uniquement par le train à Aguas Calientes. Depuis Aguas Calientes, des bus relient le Machu Picchu dès 6 h du matin par une route en lacets serrés est très étroite, un bus à la fois. Il est possible de rejoindre le Machu Picchu à pieds, en empruntant les escaliers qui coupent à travers la forêt et les lacets de la route, c'est long (compter 1h30) et peu plaisant. Le “chemin de l'Inca”, un trek de 4 jours qui nécessite un minimum de préparation est un autre moyen d’accès. Vous aurez une vue superbe sur le site depuis le Huayna Picchu. Pour cela s'inscrire avant 11 h, la ballade demande entre 45 mn et 1h15 selon la capacité de chacun pour la montée. Le chemin très étroit, à flanc de montagne, est dangereux. Vous signerez une décharge à l’entrée en notant l’heure de départ, vous contrez-signerez le registre au retour avec l’heure de retour. Le site bâti sur une montagne, présente 2 types de terrasses : celles pour les cultures et celles pour le soutènement. La tour ronde du temple du soleil est l'unique édifice circulaire du site. Il est entouré par les habitations des prêtres et des servants. Le temple aux 3 fenêtres a joué un rôle important dans la vie du site : chacune correspond aux dates des solstices du printemps, d'été et d'automne. Le soleil illumine tour à tour une fenêtre et marque un point sur le sol.
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Le nom de ce site évoque un des mystères de l’humanité : les pistes de Nazca. L’allemande Maria Reiche, et à sa suite Simone Waisbard, ont passé leur vie à arpenter le désert, le survoler pour comprendre le sens de ces dessins énigmatiques visibles principalement du ciel. Il ne pleut jamais dans les plaines de Nazca et de Palpa. Les lignes découvertes en 1941 par Paul Posok, archéologue américain, s'étendent sur environ 520 km². Elles auraient près de 2 000 ans. Les figures sont étonnantes de modernité et de précision : l’astronaute, le singe (80m pour le corps et 30 pour la queue), le condor (136 m), le colibri, le chien, l’araignée (46 m.), la baleine. A 20 km de Nazca, la vaste nécropole de Chauchilla, remontant à l'époque Wari – Nazca, dans une étendue désertique où subsistent des squelettes humains aux très longs cheveux, revêtus de pièces de tissus écrus ou rouges pour la plupart. Si le climat désertique a favorisé la conservation des momies, les Huaqueros (pilleurs de tombes) ont dévasté les tombes. Sur la route d’Ica, célèbre pour ses oliviers et son vin, y compris le Pisco – boisson nationale : le Pisco Sour - La lagune de Huacachina, une oasis en plein désert ; des palmiers se reflètent dans les eaux calmes de la lagune comme les dunes les plus hautes du monde (entre 300 et 400 m) sur lesquelles on pratique le sandboard, mais on ne se baigne pas dans l’eau de la lagune.
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A 15 Km de Pisco, à 230 Km au sud de Lima, Paracas est un village de pêcheurs située sur une péninsule transformée en parc national. Son nom provient de celui d'un peuple pré-inca. La culture de Paracas a commencé autour de 900 avant J.C., et a duré jusqu'aux environs de 200 avant JC. C'est une des plus grandes réserves marines du monde. La célèbre “Cathédrale de Paracas”, formation rocheuse gigantesque provoquée par l'érosion du vent et du temps. Dessous les formations rocheuses érodées par la violence des vagues du pacifique sud abritent des grottes spectaculaires où habite entre autre la loutre marine. Les îles Ballestas se trouvent à près de 2 heures de bateau de Paracas. Au sortir du port on passe devant “Le candélabre”, figure énigmatique de 200m est taillée en bas relief dans le sable. Une multitude de Fous de Bassan, Pingouins de Humbolt, Pélicans, Mouettes, Goélands, Cormorans déposent sur ces îles des monceaux de guano exploité depuis les Incas. Loups marins, Phoques, Lions de mers, Otaries, peuplent aussi ces îles. Les otaries s’amusent beaucoup avec les petites embarcations touristiques.
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Ancien port de pêche et site archéologique datant de 1400-1500, particulièrement défiguré par un complexe hôtelier récent. La côte escarpée, les roches granitiques qui la borde dessinent un paysage qui fait beaucoup penser à la Bretagne. Quelques rares écritaux commentent les vestiges importants, qui ne bénéficient pas d’un investissement financier suffisant pour envisager de véritables fouilles. Les Incas pêchaient et séchaient leur poisson avant de les acheminer vers Cusco qui était alors la capitale de l'empire. Puerto Inca était le port de Cuzco puisque c'était le point d'accès au pacifique le plus proche.
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Puno est le point d’accès péruvien majeur au plus grand lac navigable du monde - 8 340 km² - à 3 636 m d'altitude. Il est alimenté par les rivières des glaciers de la cordillère royale en Bolivie. La température de l'eau est d'environ 11°C et ne varie guère. Il ya 25 îles sur le lac. C’est ici que la culture indienne est restée la plus vivante.
Les îles Uros habitées par les Amayras, ces îles flottantes ont été créées par les Uros au 13ème siècle pour échapper aux Incas, la tribu rivale. Ces îles sont artificielles, constituées de tortora, sorte de jonc. Les Uros utilisent les barques en tortora ou en bois. Les habitations sont également réalisées en roseaux. La grande île de Taquile est une des plus proches de Puno, île abrupte, avec un port minuscule. Le village est en hauteur, à 3 636 m d'altitude, l'air est rare, pour l'atteindre et le soleil cuisant. Tous les flancs de l'île montrent de terrasses cultivées. A Taquile tout se transporte à dos d'homme, ou de femme. L'île d'Amantani est plus pauvre et vit beaucoup du tourisme chez l’habitant. Il n’y a plus d’électricité.
Le Cañon de Tinajani quitter la route près d'Ayaviri, après quelques kilomètres de piste le cañon apparait à 3 828 m d'altitude. La route franchit la rivière à gué. Une petite ferme blottie dans le creux des rochers gigantesques est l’habitation du gardien du lieu. L'érosion a laissé ça et là des candélabres impressionnants. Des tombes très anciennes dont il ne reste que des ossements.
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3ème ville du Pérou, fondée en 1534 par Diego de Almagro, l'associé de Pizarro, surtout connue pour sa Plaza de Armas très colorée, offrant des façades coloniales ocres, bleu azur, carmin faisant ressortir les fenêtres cernées de blanc. Déclarée capitale provisionnelle du Pérou durant l’indépendance, depuis 1824, elle est le siège de l’Université Nationale de “La Libertad”. Trujillo et ses alentours comptent de nombreux sites de la civilisation MOCHICA, Chanchan - “Où il y avait du soleil” - ancienne capitale Chimu, la Huaca Arco Iris ou Huaca del Drago, la Huaca del Sol et la Huaca de la Luna qui sont loin d'avoir livré tous leurs secrets. Le chantier de fouille à 25 ans et les archéologues font des découvertes tous les jours. L’apogée de cette civilisation se situe vers le IIIe siècle après J.C. Les Mochica constituent l'une des premières et plus remarquables organisation sociale, politique, militaire et religieuse de l'ancien Pérou. Quand il reste un peu de temps ne pas oublier d’aller voir les péruviens chevaucher les embarcations sur les plages du pacifique à Huanchaco.
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Cette vallée se situe entre Cusco et le Machu Picchu, très fertile, chaque parcelle de terrain est mise en valeur et chaque point de passage est protégé par des forteresses.
Ollantaytambo, site militaire stratégique dans la vallée de l'Urubamba, offrait une défense parfaite par sa situation dans la vallée. Pisaq avec son marché haut en couleurs, et son site archéologique qui se compose de plusieurs séries de terrasses agricoles, de groupes d’habitations, de greniers, de temples et d’entrepôts défendus par des tours et des forteresses, date de l'an 1200. Les salines de Maras constituées de nombreux bassins en terrasses permettent chaque année la récolte d’une dizaine de tonnes de sel. Outre son utilisation domestique, le sel est toujours utilisé dans les cérémonies religieuses, comme à l’époque Inca. Chinchero contrôlait l'accès vers la vallée sacrée. De nombreuses terrasses sont aménagées pour la culture. Le marché a lieu sur la Plaza de armas, au fond un énorme mur inca décoré de 10 niches trapézoïdales. Moray est un site unique d'expérimentation des cultures. Les cercles concentriques et les murs créent un micro-climat. Les Incas sélectionnaient les plants pour une acclimatation selon différents lieux de culture.
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à 3 400 m d’altitude et seulement 3 heures à pied de Huaraz, ce modeste site pré inca est assez étonnant et permet de découvrir la campagne environnante et la vie des paysans. Le paysage est dominé par deux glaciers le Ranrapalca et le Oxhapalca. Un édifice pyramidal a degré avec des pierres clés taillées en forme de visage (cabezas) et un ensemble de maisons bien conservées.
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Dans la Cordillère Blanche du Pérou, au pied des cimes du Huascaran (6768m et 6654m), se trouvait la ville de Yungai. Le 31 mai 1970, suite à une phase d'intense séismicité, tout un pan de montagne ainsi que la neige et les glaciers le recouvrant (7 millions de m3 de rochers, 1 million de m3 de glace, 5 millions de m3 de névé, 5 millions de m3 d'eau) alimentèrent une lave d'une exceptionnelle ampleur. Celle-ci, à la vitesse estimée de 400km/h, franchit en 2 à 3 minutes les 14 km séparant son point de formation de la ville de Yungai : les 20 000 habitants de la cité y laissèrent leur vie, y compris ceux des villes proches comme Caraz, Carhuaz, Ranrahurca. A Yungai seul le cimetière en hauteur a été épargné. 18 personnes dont une majorité d’enfants et d’adolescents ont survécu soit dans protégés dans les champs, soit parce qu’ils ont couru plus vite que la lave et les rochers se refugier au cimetière. L’équipe d’argentins venus les premiers sur les lieux pour secourir les populations s’est tuée au décollage de l’avion qui les ramenait chez eux à cause des conditions météo très mauvaises.
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