Regards

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Je vous souhaite

Publié le jeudi 1 janvier 2015 (par Dominique)

Une amie, en réponse à mes vœux, vient de m'adresser ce très beau texte que je ne connaissais pas :
Les vœux de Jacques BREL, le 1er janvier 1968 sur la radio Europe 1.
Il circule beaucoup sur internet actuellement.

Je vous l'offre à mon tour en ce premier jour de l'année 2015.

Rose - Exposition AlteraRosa 2014 - Avignon
Photo : Dominique B. - Exposition AlteraRosa 2014 - Palais des Papes - Avignon

Les blessures qui ne se voient pas

Publié le mercredi 19 novembre 2014 (par Dominique)

Je suis tombée ce clip inopinément

Je n'apprécie pas du tout le contenu cinématographique (si on peut dire cela) de ce clip fait de multiples plans de jetés de bras et de jambes des danseurs dénués de sens, sans valeur esthétique, n'étant qu'une façon insipide d'occuper l'espace, de s'agiter sans raison dans le vide. C'est peut-être ce que nous faisons tous au bout du compte en enfouissant au plus profond de nous des blessures plus ou moins profondes dont parle le texte de la chanson.

Écoutez bien les paroles de la chanson de cet artiste que je découvre : Florent Mothe.

Le texte est profond et met l'accent sur fait une notion rarement abordée dans des chansons ou dans la vie quotidienne : au delà des personnes, au delà des rires… de ceux que nous croisons et de nous mêmes, nous véhiculons tous des blessures plus ou moins profondes, que ceux qui nous croisent ne peuvent soupçonner, mais qui perturbent nos vies et nos rapports aux autres et à la vie en général.

Voici les paroles de la chanson :
Il y a des souffrances qui pèsent des tonnes
Et que ne pas que tout espoir nous abandonne
On joue le rôle de celui pour qui tout va bien
Pourvu que les autres n'en sachent rien
On fait au mieux pour sauver la face
Pour que notre entourage ignore par où l'on passe
On rit on danse on fait les fous comme à Venise
Mais quoiqu'on fasse mais quoiqu'on dise

Les blessures qui ne se voient pas
Nous font du mal bien plus que toutes les autres
On les enferme au fond de soit
Mais est-ce que toute une vie on les supporte ?

L’orgueil nous aide à tenir le coup
Apparemment on pourrait même faire des jaloux
C'est à nous même que l'on se joue la comédie
Pour s'inventer qu'on est guéri

Les blessures qui ne se voient pas
Nous font du mal bien plus que toutes les autres

On les enferme au fond de soit
Mais est-ce que toute une vie on les supporte ?

Ces blessures là
Qui ne se voient pas

Il y a des souffrances qui pèsent des tonnes
Et que ne pas que tout espoir nous abandonne
Il faut se dire que tôt ou tard on va guérir

Les blessures qui ne se voient pas
Parfois semblent avoir perdu nos trace
Et quand on ne s'y attend pas
Sans que jamais les autres le sachent
Elles remontent à la surface
Et nous fusillent une fois encore
Les blessures qui ne se voient pas
Qui nous font du mal bien plus que toutes les autres

Ces blessures là
Qui ne se voient pas



Bonne écoute

Les lendemains qui chantent

Publié le lundi 4 avril 2011 (par Dominique)

Je viens de recevoir ce texte de l'archéologue et écrivain, Fred Vargas.

Il sonne tellement juste que je le reproduis dans son intégralité.

Nous y voilà, nous y sommes.

Depuis 50 ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes. Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal.

Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance, nous avons chanté, dansé. Quand je dis “nous”, entendons un quart de l'humanité, tandis que le reste était à la peine.

Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.

On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu. Franchement on s'est marrés.
Franchement on a bien profité.

Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.
Certes.

Mais nous y sommes.
À la Troisième Révolution.

Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.
“On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ?” demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
Oui.
On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau. Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).
Sauvez-moi ou crevez avec moi.

Évidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux.

D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.
Peine perdue.

Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais.

Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, – attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille, récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).
S'efforcer.
Réfléchir, même.

Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.
Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.
Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.
Pas d'échappatoire, allons-y.

Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible.
À condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.

À ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
À ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.


L'imprevisible de la Vie

Publié le mercredi 21 octobre 2009 (par Dominique)

“L’impermanence des choses est le principe de la vie”.

“Le lieu où vous vous sentez le plus heureux,
c'est votre maison;
toute personne qui vous témoigne de l'amitié
est votre famille.”


Dicton tibétain


Coquelicot
Coquelicot dans le Luberon - Photo Dominique


Cette citation envoyée par Mireille, une internaute de passage sur ce blog correspond exactement à la manière dont je vis cette vie.

Nous créons notre avenir à chaque instant avec les paroles, les actes, les décisions, les orientations que nous prenons, avec les rencontres, les opportunités qui ouvrent de nouvelles perspectives.

Tout cela représente
ce que j'appelle l'imprévisible de la vie
dans laquelle nous oublions trop souvent
que nous sommes des acteurs,
donc des créateurs.


Tout comme le ressenti que notre famille ne se limite pas à notre famille “génétique”, mais s'étend à tous ceux dont nous nous sentons particulièrement proches quelle que soit la véritable distance physique entre eux et nous.

Que mes pas me portent dans la beauté

Publié le samedi 22 mars 2008 (par Dominique)

QUE MES PAS ME PORTENT DANS LA BEAUTÉ

œillet sauvage
œillet sauvage, photo : dominique-regards

Que mes pas me portent dans la beauté
Que mes pas me portent tout le long du jour
Que mes pas me portent à chaque retour des saison
Pour que la beauté me revienne

Beauté des oiseaux
Beauté joyeuse des oiseaux
Que mes pas me portent sur le chemin gorgé de pollen
Que mes pas me portent dans la danse des sauterelles
Que mes pas me portent dans la rosée fraîche

Et que la beauté soit avec moi
Que mes pas me portent vers la beauté qui me précède
Que mes pas me portent vers la beauté qui me succède
Que mes pas me portent vers la beauté du ciel
Que mes pas me portent vers la beauté qui m'entoure

Que mes pas me portent dans la vieillesse
sur un chemin de beauté vivifiée
Que mes pas me portent dans la vieillesse
sur un chemin de beauté, vers une vie nouvelle
Et dans la beauté je marcherai
Dans la beauté je marcherai…


poème des Navajos

Remercier

Publié le vendredi 21 mars 2008 (par Dominique)

Une citation envoyée par mon amie Carmen de Montréal,
que je suis heureuse de partager avec vous.

Susan Seddon Boulet

Une peinture de Susan Seddon Boulet

Une parole de sagesse de Tecumseh, un chef shawnee :

“Quand tu te lèves le matin,
remercie pour la lumière du jour,
pour ta vie et ta force.

Remercie pour ta nourriture
et le bonheur de vivre.
Si tu ne vois aucune raison de remercier,
la faute repose en toi”.


Une belle invitation dans un temps de Pâques,
qui est traditionnellement, dans les religions judéo-chrétiennes,
un temps de “passage”.
Passage d'une rive à l'autre,
d'un monde à l'autre,
d'un mode de vie à un autre…

Une invitation à plus de conscience du cadeau de la vie,
de cette abondance qui nous entoure,
que nous gaspillons avec une prodigieuse ingratitude…

Il est urgent de changer de regard,
de reconnaitre le prodige qui nous entoure sur cette planète,
et de remercier pour ce miracle de la vie.

Sagesse

Publié le mercredi 13 février 2008 (par Dominique)

“Le sage se demande à lui-même la cause de ses fautes,
l’insensé la demande aux autres”.

Proverbe chinois

Loup - Susan Seddon
Loup de Susan Seddon

Les proverbes, comme les animaux, véhiculent la sagesse ancestrale et profonde de l'humanité.
Nous y avons tous accès, pour peu que nous le voulions.
Encore faut-il le vouloir…

La vérité énoncée dans celui que je vous propose devrait être enseignée à tous,
et faire partie des fondements de l'éducation de tous les enfants…

Justesse de l'erreur

Publié le mardi 15 janvier 2008 (par Dominique)

… Tout un programme !
Non, je ne suis pas tombée sur la tête ce matin.

Tout simplement cette citation de Sir Winston Churchill :
“Quand vous commettez une erreur grave,
elle peut vous être plus utile que la décision la mieux pesée”.

Elle est venue me rappeler un point essentiel de l'apprentissage terrestre :
la valeur inestimable de l'erreur, de l'échec…

Ils ne sont jamais pris en compte dans leur véritable sens lors des apprentissages de l'enfance, ni dans la suite de nos vies.

Nos erreurs, nos échecs scolaires, ou ceux de la vie quotidienne des ex-enfants que nous sommes, des adultes que nous sommes devenus qui ne savent pas tout sur tout, n'ont attiré que la colère, les foudres et les punitions de la part des adultes qui sont normalement là pour nous accompagner dans la découverte de la vie terrestre.

À croire que les adultes n'ont jamais été des enfants, qu'ils savent tout, et par voie de conséquence, qu'ils ne se trompe jamais, EUX !!

Pour le moins curieux, car les enfants ne sont pas idiots - se tromper, n'est pas signe de bêtise - et ils sont particulièrement habiles à révéler les failles de ces adultes si réactiles à leurs erreurs d'enfants.

Nous n'apprenons rien de nos réussites, qu'elles soient dues à la connaissance innée d'un mécanisme, d'un fonctionnement, ou qu'elles soient dues au hasard. Par contre, j'ai constaté que j'apprenais toujours des choses très importantes par mes erreurs.

Les erreurs permettent de mettre le doigt sur des aspects qui seraient, sans elles, passés inaperçus. Elles révèlent souvent des points précis, des difficultés… très importantes, qui ne sautent pas systématiquement aux yeux, et nous permettent de changer nos fonctionnements, nos réactions, notre compréhension, notre regard sur la vie, sur certains secteurs de vie spécifiques.

L'erreur, le dérapage, l'échec…
sont une source inestimable, INDISPENSABLE
et inépuisable d'enseignements multiples.


Il est grand temps de les intégrer à leur véritable place, celle d'outils indispensables aux vrais apprentissages, ceux qui se font par l'expérience en situation dans la matière, non par l'intuition ou les acquis innés.

Aider l'enfant, ou toute personne en situation d'échec, à tirer toujours les leçons de ses erreurs, à en comprendre le pourquoi de l'erreur, et l'utiliser - pour lui permettre d'avancer, de grandir, d'évoluer grâce aux mises en évidence que ces erreurs ont révélées.

Valoriser cette phase incontournable d'évolution, de maturation, pour devenir en conscience plus autonome, plus responsable par une meilleure connaissance de la Vie et de ses mécanismes.

Et surtout, surtout,
arrêtez de culpabiliser l'enfant
ou la personne qui a commis une erreur,
ils sont en plein apprentissage,
ne les jugez pas,
accompagnez-les.
Tous en sortiront grandis,
plus riches de connaissances,
et heureux d'un partage inespéré.


L'homme et la terre

Publié le mardi 20 novembre 2007 (par Dominique)

“L'homme a perdu la capacité de prévoir et d'anticiper.
Il finira par détruire la terre”.

Albert Schweitzer


Albert Schweitzer avait malheureusement raison et nous y sommes !!
Il n'y a rien à ajouter,
si ce n'est l'espoir insensé
que l'humain trouve la capacité
d'arrêter son auto-destruction.

Imagine

Publié le samedi 15 septembre 2007 (par Dominique)

Imagine de John Lennon (traduction)

Imagine qu'il n'y a aucun Paradis,
C'est facile si tu essayes,
Aucun enfer en dessous de nous,
Au dessus de nous seulement le ciel.

Imagine tous les gens,
Vivant pour aujourd'hui…
Imagine qu'il n'y a aucun pays,
Ce n'est pas si difficile que cela,
Aucune cause pour laquelle tuer ou mourir,
Aucune religion non plus.

Imagine tous les gens,
Vivant la vie en PAIX…
Tu peux dire que je suis un rêveur,
Mais je ne suis pas le seul,
J'espère qu'un jour tu nous rejoindras,
Et que le monde vivra uni.

Imagine, aucune possession,
Je me demande si tu le peux,
Aucun besoin d'avidité ou de faim,
Une fraternité humaine.

Imagine tous les gens,
Partageant le monde…
Tu peux dire que je suis un rêveur,
Mais je ne suis pas le seul,
J'espère qu'un jour tu nous rejoindras,
Et que le monde vivra uni.


Les poètes, les musiciens, les artistes en général sont toujours en avance d'une génération, en avance sur leur temps.
Ils rêvent tout haut le monde dont nous n'osons rêver que tout bas.
Ils le voient, le chantent et nous disent que c'est possible.

Osons les suivre, rêvons ce monde et permettons lui d'exister…

The times they are a changing

Publié le samedi 15 septembre 2007 (par Dominique)

Les temps sont au changement, de Bob Dylan (traduction)

Rassemblez-vous
Où que vous traîniez
Et admettez que les eaux
Autour de vous ont grandi
Et acceptez que bientôt
Vous serez trempés jusqu'aux os.

Si votre temps à vous
Vaut le coup d'être sauvé
Alors vous feriez mieux de commencer à nager
Ou vous allez couler comme une pierre.

Car les temps, ils sont en train de changer
Venez pères et mères
Dans tout le pays
Et ne critiquez pas
Ce que vous ne pouvez pas.

Vos fils et vos filles
Sont au-delà de votre contrôle
Votre vieux chemin
Vieillit rapidement.

Sortez s'il vous plaît du nouveau chemin
Si vous ne pouvez aider
Car les temps, ils sont en train de changer.


Cette belle chanson de Bob Dylan est restée dans les mémoires de ceux qui rêvaient déjà d'un monde fraternel, ouvert et libre dans les années 68/70.
Beaucoup continuent d'espérer un monde où tout serait simple, sans conflits, sans guerres.

Ce monde est à porté de nos mains si nous le rêvons assez fort tous ensembles.

Hasard et magie

Publié le lundi 3 septembre 2007 (par Dominique)

“Il n'y a pas de hasards, il n'y a que des rendez-vous”.
Paul Eluard

Cette citation, reçue dans ma boite email ce matin, résonne très fort.

Entre autres activités je pratique, depuis très longtemps, l'astrologie et la numérologie.
Ce sont pour moi deux outils qui m'ont aidé à mieux comprendre, mieux accepter le monde qui m'entoure, mais aussi ce qui se présente dans ma propre vie.
Tout a un sens, rien justement n'est le fruit du hasard.
Et contrairement aux idées reçues, le hasard n'est pas du tout aveugle, mais remarquablement intuitif et intelligent !!!

J'ai constaté au fil de mes recherches avec ces outils que le hasard n'existait pas, qu'il y avait “des rendez-vous”, sans pour autant qu'il s'agisse de fatalité.
Nous avons tous des rendez-vous avec des “exercices” ou “épreuves” qui sont autant de moyens d'avancer, de grandir, ou de nous transformer.
Si le hasard existait, et bien, il serait sacrément doué.

Ce que nous prenons pour le hasard, parce que ça nous arrange, c'est en réalité le produit de notre âme en action.
La vraie magie, qui s'exprime qui souvent dans nos vies, c'est le résultat de l'âme qui agit = LA MAGIE.

Je vous souhaite une semaine pleine de votre propre magie.

Zabeille
Pour accompagner ce propos, une photo de Zabeille qui met en lumière la beauté et la magie du vivant.

Apparence

Publié le samedi 1 septembre 2007 (par Dominique)

“Aujourd'hui on a le sentiment que seule compte l'apparence des choses, et non pas les choses elles-mêmes”.
Robert Redford

Comme cela sonne juste…

Ce propos est très approprié à la “rentrée”
Il invite à poser un autre regard sur le monde qui nous entoure.
Un partage pour ouvrir ce mois de septembre.


Susan Seddon Boulet
Un dessin de Susan Seddon Boulet pour l'illustrer.

Beau mois de Septembre à tous.

Pensée du jour

Publié le mercredi 1 août 2007 (par Dominique)

“L'homme a perdu la capacité de prévoir et d'anticiper.
Il finira par détruire la terre.”


Albert Schweitzer

Feuille de Zabeille

Comme cette belle feuille photographiée par Zabeille.

Un jour prochain…
notre terre arrivera au bout d'une maturation,
avant d'entreprendre un nouveau cycle…
Comme elle l'a déjà certainement fait des milliers d'autres fois…

Mais, cette fois l'homme s'en mêle…


Cette phrase du médecin de la brousse me trotte dans la tête depuis quelques jours…
Elle résonne tellement malheureusement vrai.

Discours du Chef Seattle

Publié le dimanche 17 juin 2007 (par Dominique)

Seattle (1786?-1866) est avant tout le nom d'un grand chef indien des tribus Dumawish et Suquamish. Il est connu en particulier pour son discours de 1854 lors de négociations avec le gouvernement des Etats Unis, dans lequel il exprimait son refus de vendre les territoires indiens.

L'authenticité des mots est contestée, et il existe au moins trois versions du texte. Grâce aux notes prises par le docteur Henry Smith, négociateur du gouvernement, une première version fût publiée dans le Seattle Sunday Star en octobre 1887. Celle qui fait aujourd'hui figure de référence date des années 70. Mon choix d'inclure ce texte sur mon blog vient de ce que les termes et remarques qu'il contient me paraissent très justes et utiles à diffuser dans un temps ou notre belle planète court à la catastrophe à cause des actions inconsidérées des humains qu'elle accueille et nourrit depuis si longtemps.

Son père, Schweabe, était un noble Suquamish de Agate Pass et sa mère, Sholitza, était Duwamish de lower Green River. D'après certains chercheurs il serait né en 1786 à Blake Island, une petite île au sud de Brainbridge Island, pendant les terribles épidémies, héritage des pionniers blancs, qu'anéantissaient les populations indigènes.

Quand il avait 20-25 ans Seattle est nommé chef de six tribus, titre que lui fut reconnu jusqu'à sa mort.

Après la mort d'un de ses fils (d'un second mariage, sa première femme meurt à la naissance de leur fille Angelina), il est baptisé par l'église catholique, probablement par des pères oblats (dans les registres il est inscrit comme Noë Siattle) Ses autres enfants furent également baptisés.

Seattle est le porte-parole pendant les négociations (commencées en 1854) et le signataire avec d'autres chefs indiens, du traité de paix de Point Elliott - Mukilteo (1855) que cédait 2.5 millions d'acres de terre au gouvernement des États-Unis et délimitait le territoire d'une réserve pour les Suquamish.


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