Regards

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Que la Joie Demeure !!!

Publié le mercredi 30 janvier 2008 (par Dominique)

Dans ces temps de tourmentes sociales,
des citations de toutes époques
nous rappelant qu'être heureux…
est finalement simple,
font beaucoup de bien.

Ce diaporama en partage, reçu, lui aussi,
par les voies virtuelles,
pour que la Joie demeure en chacun.

Que La Joie demeure
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Aux semences, citoyens !

Publié le mercredi 30 janvier 2008 (par Dominique)

Alors que les medias nous ont rabattu les oreilles des bonnes décisions pour la planète prises lors de la grand messe du Grenelle de l'environnement, l'association qui défend vraiment la vraie Biodiversité, l'association Kokopelli, vient d'être lourdement condamnée.

Je reproduis ici intégralement le communiqué de l'association, qu'il vous sera possible de vérifier sur le site même de Kokopelli.

Les verdicts sont tombés, l’association Kokopelli est lourdement condamnée :
  • 12.000 € pour le grainetier Baumaux
  • 23.000 € pour l’état et la fédération des industriels de la semence (FNPSPF).

Il faut être réaliste : les semences que défend l’association Kokopelli, étant maintenues dans l’illégalité par une volonté politique, nous ne pouvions pas gagner ces procès.

Malgré les directives européennes, les avis de l’ONU, du Sénat, de scientifiques, d’agronomes affirmant l’urgence de sauvegarder la biodiversité végétale alimentaire, l’état français refuse de libérer l’accès aux semences anciennes pour tout un chacun.

C’est ce qui permet aujourd’hui aux magistrats d’infliger ces lourdes peines à l’association Kokopelli.
Dans le cas du procès de la SAS Baumaux pour concurrence déloyale, M. Baumaux verra donc son bénéfice de 800.000 € augmenté de 10.000 € et recevra 2.000 € pour ses frais.

L’état français recevra 17.500 € au motif que KOKOPELLI vend des semences illégales, 5.000 € seront consacrés aux frais et à l’information du bon peuple sur les pratiques dangereuses de l’association KOKOPELLI. Les semences qui ont nourri nos grands-parents et qui servent à nous nourrir aujourd’hui par le jeu des croisements, sont donc devenues illégales et dangereuses.

Nous avons eu droit au Grenelle de l’Environnement : il faut sauver la biodiversité ! alors pourquoi condamner une association qui sauvegarde avec ses adhérents et ses sympathisants, plus de 2500 variétés en risque de disparition ? Pourquoi condamner ces semences dont la FAO reconnaît qu’elles sont une des solutions pour assurer la souveraineté alimentaire, face aux dérèglements climatiques et à l’augmentation de la population mondiale ? Pourquoi les mêmes variétés, selon qu’elles sont vendues par KOKOPELLI ou d’autres opérateurs entraînent condamnation ou mansuétude ? Pourquoi les grandes surfaces vendent des fruits et légumes issus des variétés interdites à KOKOPELLI, en toute impunité (en tout cas à notre connaissance).

Les condamnations infligées à KOKOPELLI ne sont donc pas à chercher dans la nature des semences que protège l’association, mais dans ses actions.

L’association propose aux jardiniers, aux paysans, d’être autonomes et responsables, face au vivant. Dans notre société du tout marchandise, c’est intolérable. Le plus grand grief (sous jacent) fait aux semences anciennes ou de pays, est d’être reproductibles et qui plus est adaptables à de très nombreuses conditions de cultures, sans le soutien de l’agro chimie. Voilà la faute de KOKOPELLI : conserver le levain des savoirs populaires, agronomiques et génétiques. À l’heure où l’on veut nous faire croire que le tout hybride, OGM, chimique, énergie fossile, sont les seules possibilités d’assurer notre alimentation, propager l’autonomie semencière par l’exemple est devenu répréhensible. Ce qu’il faut retenir de ces condamnations, c’est la volonté affichée d'éradiquer les alternatives techniques et semencières autonomes.

Depuis 15 ans, KOKOPELLI protège la diversité de nos jardins, de nos champs, de nos assiettes, tout en essayant de faire évoluer le cadre juridique vers une reconnaissance de la valeur agronomique et culturelle des variétés reproductibles : L’ÉTAT FRANÇAIS NOUS A FAIT ECHOUER. Aujourd’hui, la disparition potentielle de KOKOPELLI ouvre un boulevard à l’uniformisation culturelle et productiviste agricole. La disparition de la « vraie » biodiversité basée sur la variabilité génétique d’une multitude de variétés locales ne sera jamais, et de très loin, compensée par la multiplicité de quelques variétés clonées.

Il est intéressant de noter la similitude des actions et de la répression envers les faucheurs volontaires, les amis de l’ortie, les défenseurs de l’herboristerie et KOKOPELLI : chacun cherche à sa façon, à protéger et promouvoir la vie et la continuité des savoirs. Pour notre gouvernement, tout cela est devenu répréhensible ! Face à ses contradictions, entre ses déclarations enflammées du Grenelle de l’Environnement et les condamnations qu’il obtient contre les défenseurs de la biodiversité, gageons que l’état français mettra un point d’honneur à prendre en réelle considération le devenir des générations futures.

L’association KOKOPELLI a toujours proposé la résistance fertile non violente et le dialogue, peut-être étions-nous trop en avance ? Mais maintenant, sauver la biodiversité est d’une extrême urgence.

Si l’agriculture productiviste que protége le gouvernement se trompe, vous trompe, nous trompe, quelle stratégie de repli aurons-nous ? Si nos élus ont contribué à éradiquer notre patrimoine semencier alimentaire ?

La solution est dans votre camp, mesdames et messieurs nos gouvernants.
Une fois, vous avez pu revendiquer « responsables, mais pas coupables ».
Devant la faim du peuple, cet argument ne tient pas.


N’obscurcissez pas l’avenir, il l’est déjà suffisamment.

Mais peut-être faut-il lancer un appel : aux semences, citoyens !

Raoul Jacquin

Ce communiqué est consultable sur le site de l'association Kokopelli :
kokopelli-semences.fr

Les dessous de l'Arche...

Publié le mercredi 23 janvier 2008 (par Dominique)

Cette histoire de l'Arche de Zoé m'a toujours semblé cousue de fils plus blancs que blanc, mais franchement pas transparents.
Aussi, à la lecture de la transcription de l'émission “La Planète Bleue” sur la chaîne de radio suisse romande “Couleur 3”, diffusée le dimanche 25 novembre 2007 de 12 heures à 13 heures, il y a de quoi s'interroger très sérieusement.

Je vous soumets les documents, chers internautes, et vous laisse le loisir d'établir votre propre opinion sur ce sujet, très révélateur des temps dans lesquels nous sommes, où le pouvoir, l'argent, sont les maîtres du jeu de nos politiques qui se fichent complètement de ce que vit 98% de la population humaine... Je ne parlerai pas de leur préoccupation de la survie de notre chère planète et de tout ce qui vit à sa surface, comme dans ses entrailles, cela semble complètement en dehors de leur vision à ultra-court terme.

Voici le texte dit par le journaliste Yves Blanc, dans l'émission citée en référence, retranscrit intégralement.

Quand la fameuse affaire de “l’Arche de Zoé” a éclaté, curieusement, le Président Sarkozy n’est pas venu au secours des enfants victimes, ni des familles abusées, mais des voleurs d’enfants.
Pourquoi ? Pour protéger qui ?
Pourquoi Nicolas Sarkozy est-il allé au Tchad chercher les journalistes français et les hôtesses espagnoles ?
Pourquoi le président français a-t-il annoncé, haut et fort, qu’il irait chercher lui-même les membres de l’association “Arche de Zoé”, quoi qu’ils aient fait, mettant ainsi le feu à un baril qui n’avait pas besoin d’arrogance pour s’enflammer.
S’agit-il d’une maladresse due à la précipitation, ou l’affaire des illuminés de “l’Arche de Zoé” cacherait t-elle une autre affaire autrement grave, bien plus glauque, qui aurait conduit le président français à la gaffe internationale ?
Y aurait-il des imbrications entre l’exfiltration d’enfants tchadiens vers l’Europe, l’industrie pharmaceutique, et les milieux d’affaire ?

Chaque jour qui passe voit apparaître de nouvelles questions. Pourquoi et comment l’association “l’Arche de Zoé”, a-t-elle bénéficié de passe-droits au ministère des affaires étrangères, au ministère de la défense, voire au ministère de l'intérieur ? Pourquoi et comment l’association “l’Arche de Zoé”, a-t-elle pu utiliser les avions Transal de l’armée française, pour transporter son matériel de N’Djaména à Abéché ? Pourquoi les services du ministère français de la défense, connaissaient-ils le plan de vol du Boeing affrété par Eric Breteau, le président de “l’Arche de Zoé” ?

Le Boeing atterrit à Abéché, un aérodrome sous contrôle militaire tchadien… et français, certains gradés français étant présents dans la tour de contrôle. C’est depuis Abéché, que, grimés en blessés, les gamins devaient embarquer dans l’avion garé en bout de piste. Est-ce que les moyens tout à fait étonnants dont a profité “l’Arche de Zoé”, est-ce que la précipitation maladroite du président Sarkozy, à s’impliquer personnellement dans l’affaire, aurait un rapport avec le financement trouble de l’association “l’Arche de Zoé” ? Cette affaire, qui est tout le contraire d’une histoire de pieds nickelés, soulève tellement de questions, que certains se demandent aujourd’hui, si derrière cette bavure humanitaire, ne se cache pas une affaire d’une toute autre ampleur, une affaire d’expérimentations thérapeutiques sur des patients pas du tout volontaires.

L’association “l’Arche de Zoé” est une initiative d’un organisme français Paris Biotech Santé. Elle est financée par une société de développement de produits pharmaceutiques BioAlliance Pharma, dont le propre frère du président, François Sarkozy, est vice-président du conseil de surveillance. Certains observateurs se demandent si BioAlliance Pharma, qui mène des recherches sur le sida et pratique des essais thérapeutiques, n’aurait pas un lien avec l’affaire des infirmières bulgares, dont la libération avait déjà été négociée par la famille Sarkozy.
Quelles sont les réelles activités de BioAlliance Pharma, dont fait partie le frère du président Sarkozy ?

La compagnie développe des médicaments pour traiter des maladies décrites comme mille fois plus virulentes en Asie du Sud-Est et dans l’Afrique subsaharienne que chez nous. Pour développer ces traitements la société pratique des expérimentations sur des patients, comme par exemple pour le Loramic, cinq cent quarante patients répartis sur quarante sites différents à travers le monde. Stéphanie Lefèvre, la secrétaire générale de “l’Arche de Zoé”, est directrice adjointe de Paris Biotech Santé. Et François Sarkozy, le frère du président, figure avec elle parmi les membres du comité d’évaluation de cet organisme spécialisé dans la recherche bio-médicale. D’où les questions qui enflent sur le web. Y aurait-il un rapport entre ces sociétés pharmacologiques, et l’intervention du président Sarkozy au Tchad. C’est comme la maladie d’Alzheimer, devenue grande cause nationale française, aussitôt après l’élection de Nicolas Sarkozy. Cette déclaration surprise aurait-elle un rapport avec le fait que son frère, François Sarkozy, siège à AEC Partners, dont le principal client est l’américain Pfeizer, leader mondial de l’industrie pharmaceutique, et spécialiste du traitement de la maladie… d’Alzheimer.

Au printemps dernier, le Nigéria a attaqué devant la justice internationale le géant Pfeizer, qui aurait, je cite : “effectué en 1996, de façon illégale, l’essai clinique d’un médicament, le Trovan, sur deux cents enfants” - fin de citation. L’inventeur du Viagra aurait secrètement utilisé des enfants comme cobayes, pour tester de nouvelles molécules, sous couvert d’aides humanitaires. Onze enfants sont morts lors de ces tests. D’autres ont subi de graves séquelles : surdités, paralysies, lésions cérébrales, cécités. Le Nigéria réclame dix milliards de dollars à Pfeizer. C’est le “Washington Post” qui a révélé le scandale.

Le journal belge “sept sur sept” s’interroge lui aussi sur le rôle de Paris Biotech Santé, où travaille Stéphanie Lefèvre, la secrétaire générale de “l’Arche de Zoé”, et François Sarkozy, le frère du président. Je cite :l’Arche de Zoé n’est pas une histoire d’amateurs. Ils sont très professionnellement organisés, et ne manquent pas de fonds et de soutiens, en tout genre. La soit disant “petite” association semble avoir préparé cette opération au Tchad, avec beaucoup de relations d’influence, et de moyens techniques et financiers”. Fin de citation.

Pourquoi le président Sarkozy veut-il aller récupérer les militants de “l’Arche de Zoé” au Tchad ? Pourquoi a-t-il voulu aller récupérer les infirmières bulgares en Lybie ? Est-ce que c’est juste pour faire le beau, pour parader devant les caméras du monde entier, ou est-ce que tout en haut de l’état français, on redouterait que des choses finissent par se dire dans les geôles africaines. On évoque notamment des expérimentations humaines financées par de puissants labos de biotechnologie, sous couvert d’aide humanitaire.
Non, non, bien sûr, çà se serait de la science fiction !


En complément d'information cette news, lisible sur le site internet de la firme BioAlliancePharma en date du 5 janvier 2006 :
nomination de François Sarkozy au poste de vice-président du conseil de surveillance

01/05/2006

BioAlliance Pharma annonce la nomination de François Sarkozy au poste de vice-président du conseil de surveillance

Ce professionnel de l’industrie pharmaceutique apporte son expérience internationale et opérationnelle à la société biopharmaceutique Paris, le 5 janvier 2006 – BioAlliance Pharma (Euronext Paris : BIO), société biopharmaceutique spécialisée dans le développement et la commercialisation de produits destinés à maîtriser la résistance aux médicaments ciblant le cancer, le VIH et les maladies infectieuses et opportunistes, annonce aujourd’hui la nomination de François Sarkozy au poste de vice-président et membre indépendant de son conseil de surveillance. Le Dr Sarkozy occupe actuellement un poste d’associé au sein d’AEC Partners, une société de conseil dans le domaine pharmaceutique basée à Paris.

“L’arrivée de François Sarkozy vient renforcer la qualité de notre conseil de surveillance et nous sommes ravis qu’il apporte à la société son expérience internationale et opérationnelle dans le domaine de la santé”, indique Jean-Claude Deschamps, président du conseil de surveillance.

“Nous sommes impatients de profiter des connaissances étendues de François Sarkozy dans le domaine de l’industrie pharmaceutique, qu’il a accumulées lors de son passage dans de grandes sociétés pharmaceutiques et en tant que praticien au sein de l’AP-HP”, ajoute Dominique Costantini, Présidente du directoire de BioAlliance Pharma. “Il ouvrira également de nouvelles perspectives pour BioAlliance au cours de sa transition vers une société plus orientée sur la commercialisation de produits”.

Le Dr Sarkozy, 46 ans, occupe depuis 2001 un poste d’associé au sein d’AEC Partners. Ses fonctions incluent le développement de stratégies marketing et médicales au niveau international, le management de projets et ressources, la prospection et la négociation de produits, la commercialisation de nouveaux produits et le management de la transition lors de fusions et réorganisations. Avant cela, pendant la période 1990-2000, il a été successivement directeur médical France pour Aventis Pharma et directeur médical et pharmaceutique France pour Hoechst Marion Roussel. Dans cette dernière société, il a également été pendant trois ans vice-président et responsable du management des projets et du portefeuille de projets au niveau mondial, un poste basé aux Etats-Unis. Auparavant, il a aussi occupé divers postes au sein de Roussel-Uclaf, dont celui de directeur du développement international, responsable du développement clinique international et chef de produit au niveau mondial pour les antibiotiques. De 1983 à 1990, il a occupé un poste d’assistant au sein du département de physiologie respiratoire à l’AP-HP. C’est également au sein de l’AP-HP qu’il a réalisé son internat en pédiatrie (Interne des Hôpitaux de Paris). Le Dr Sarkozy possède aussi un MBA obtenu auprès de l’INSEAD. (Les MBA créés au début du XXe siècle aux États-Unis, sont littéralement des diplômes supérieurs en administration des affaires, s’adressaient à l’origine, presque exclusivement, à des ingénieurs souhaitant accéder à des fonctions générales d’encadrement dans l’entreprise.)

Pour votre information personnelle plus approfondie je vous recommande la lecture des documents disponibles en français et en anglais sur le site internet de BioAlliancePharma : bioalliancepharma.com

Bonne et fructueuse lecture…

Justesse de l'erreur

Publié le mardi 15 janvier 2008 (par Dominique)

… Tout un programme !
Non, je ne suis pas tombée sur la tête ce matin.

Tout simplement cette citation de Sir Winston Churchill :
“Quand vous commettez une erreur grave,
elle peut vous être plus utile que la décision la mieux pesée”.

Elle est venue me rappeler un point essentiel de l'apprentissage terrestre :
la valeur inestimable de l'erreur, de l'échec…

Ils ne sont jamais pris en compte dans leur véritable sens lors des apprentissages de l'enfance, ni dans la suite de nos vies.

Nos erreurs, nos échecs scolaires, ou ceux de la vie quotidienne des ex-enfants que nous sommes, des adultes que nous sommes devenus qui ne savent pas tout sur tout, n'ont attiré que la colère, les foudres et les punitions de la part des adultes qui sont normalement là pour nous accompagner dans la découverte de la vie terrestre.

À croire que les adultes n'ont jamais été des enfants, qu'ils savent tout, et par voie de conséquence, qu'ils ne se trompe jamais, EUX !!

Pour le moins curieux, car les enfants ne sont pas idiots - se tromper, n'est pas signe de bêtise - et ils sont particulièrement habiles à révéler les failles de ces adultes si réactiles à leurs erreurs d'enfants.

Nous n'apprenons rien de nos réussites, qu'elles soient dues à la connaissance innée d'un mécanisme, d'un fonctionnement, ou qu'elles soient dues au hasard. Par contre, j'ai constaté que j'apprenais toujours des choses très importantes par mes erreurs.

Les erreurs permettent de mettre le doigt sur des aspects qui seraient, sans elles, passés inaperçus. Elles révèlent souvent des points précis, des difficultés… très importantes, qui ne sautent pas systématiquement aux yeux, et nous permettent de changer nos fonctionnements, nos réactions, notre compréhension, notre regard sur la vie, sur certains secteurs de vie spécifiques.

L'erreur, le dérapage, l'échec…
sont une source inestimable, INDISPENSABLE
et inépuisable d'enseignements multiples.


Il est grand temps de les intégrer à leur véritable place, celle d'outils indispensables aux vrais apprentissages, ceux qui se font par l'expérience en situation dans la matière, non par l'intuition ou les acquis innés.

Aider l'enfant, ou toute personne en situation d'échec, à tirer toujours les leçons de ses erreurs, à en comprendre le pourquoi de l'erreur, et l'utiliser - pour lui permettre d'avancer, de grandir, d'évoluer grâce aux mises en évidence que ces erreurs ont révélées.

Valoriser cette phase incontournable d'évolution, de maturation, pour devenir en conscience plus autonome, plus responsable par une meilleure connaissance de la Vie et de ses mécanismes.

Et surtout, surtout,
arrêtez de culpabiliser l'enfant
ou la personne qui a commis une erreur,
ils sont en plein apprentissage,
ne les jugez pas,
accompagnez-les.
Tous en sortiront grandis,
plus riches de connaissances,
et heureux d'un partage inespéré.


Nous sommes trop nombreux

Publié le dimanche 13 janvier 2008 (par Dominique)

Je sais que cette affirmation choquera plus d'un internaute, et que cela ne va pas du tout dans l'optique des gouvernements qui gèrent le monde… Mais c'est la réalité.

Les animaux ont bien souvent beaucoup plus de sagesse que l'humain. De nombreuses espèces se régulent d'elles-mêmes, il y a aussi l'environnement régulateur venant par la présence de prédateurs. Ce phénomène ne joue plus par rapport à la race humaine qui a gangréné la planète entière, sans avoir conscience que cela la mènerait à sa perte.

Oui, nous sommes trop nombreux, il y a donc une pollution plus grande tant par les technologies et les industries, qu'une augmentation notable du bruit que fait cette masse humaine remuante, agissante. À cela s'ajoute le fait que la planète n'étant pas extensible, notre espace personnel diminue comme une peau de chagrin, engendrant de plus en plus de problèmes de voisinage. Notre espace vital rétrécit tous les jours. C'est catastrophique.

Je me suis retrouvée particulièrement d'accord avec la publication de l'article de Michel Tarrier : “Démographie : la vraie vérité qui dérange”.
Cet article met le doigt avec beaucoup de pertinence sur tout ce qui fait que notre société va de plus en plus mal, outre le fait que notre gouvernement show-biz prend des décisions contestables dénuées du plus élémentaire bon sens.

Les français, que j'écoute, ne veulent pas travailler plus, pour gagner plus.
Ils veulent vivre mieux.
Cela ne fait que participer à une escalade effrénée qui mène notre société au bord de l'abîme.

Au contraire il faut être moins nombreux pour gagner en qualité de vie.
La quantité n'a jamais rimé avec la qualité.
Croissez et multipliez-vous, a toujours été une stupidité, mais érigé en religion ce commandement doit être respecté.

Il faut consommer moins pour produire moins de déchets.
Ce n'est pas aux consommateurs qu'il faut demander de boycoter les emballages trop importants et inutiles, c'est aux industriels qu'il faut imposer de nouvelles normes de fonctionnement, en leur interdisant les emballages volumineux inutiles particulièrement voraces de matières premières et qui demandent une consommation d'énergie phénoménale pour être fabriqués puis encore de l'énergie pour être détruits, tout cela pour faire plus joli ou donner à l'acheteur l'impression d'avoir acheter quelque chose d'important alors que c'était une bricole.
Il est temps d'arrêter d'infantiliser les populations.

C'est à l'État de mettre en place une politique de ferroutage efficace, en exigeant que la SNCF participe à cet effort, qui diminuerait à la fois les émanations de carbone dues aux transports routiers qui sont de plus en plus couteux et les accidents que génère le comportement de plus en plus dangereux des conducteurs de poids-lourd. Il suffit de circuler sur les autoroutes pour se rendre compte de leur augmentation et de leur comportement…
Ce n'est pas de limiter de plus en plus bas la vitesse de circulation qui résoudra ces problèmes.
Au contraire il finit par y avoir tellement de contraintes que les conducteurs automobiles ne regardent plus la route mais leur compteur et les radars, cela devient excessivement dangereux.

L'excès de lois tue La Loi, l'excès d'interdictions engendre l'anarchie…
Nous l'avons déjà vécu mais comme l'histoire ne sert à rien, elle se répète.

Ce n'est pas aux consommateurs de payer plus cher l'essence dont ils ont besoin pour aller travailler, c'est à l'État de prendre moins de taxes. C'est aussi à l'État de développer intelligemment les transports publics pour qu'ils répondent vraiment aux besoin d'une population que l'état veut voir de plus en plus importante.

Plus nous sommes nombreux et moins il y a de travail pour chacun !!

Manger des fruits et légumes, tout le monde est d'accord, mais pas aux prix que le consommateur constate à l'étalage.
Là encore, arrêtons, la sur-consommation de produits qui viennent de l'autre bout de la planète, cessons d'épuiser la terre, produisons localement ce dont nous avons besoin. Cela est tout à fait faisable. Et cette attitude relancerait la vie agricole de notre pays, donnerait du travail à de nombreux chômeurs. De ce fait le consommateur payerait moins cher les produits de première nécessité, avec moins de frais annexes dus au transport et aux intermédiaires. Nos agriculteurs pourraient vivre décemment avec des revenus correspondants à leur travail.

Arrêtons d'augmenter les allocations logement, soyons cohérents, baissons les prix des loyers. ils atteignent des sommets d'indécence.
Ces hausses permanentes de tout et sur tout, ce sont tous les citoyens qui les payent dans les taxes diverses. Mais bientôt ils seront de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir les payer.
Si on regarde de près, nous n'en sommes plus à une baisse du pouvoir d'achat en France, mais à un effondrement qui va être de plus en plus galopant.
Il n'y a aucun engoumant de la part des français à acheter de quoi vivre dans les magasins discount, c'est devenu une nécessité pour un plus grand nombre.
Nous sommes très nombreux à être obligés régulièrement de modifier nos habitudes d'achats et de consommation.
Il n'y a que le salaire de notre sémillant président qui ait connut une augmentation de 172% ces derniers mois !!
Pour tous les autres ce sont les prix de tout ce qui fait notre quotidien qui augmentent et font que nous pourrons de moins en moins consommer.
Quand tout sera fabriqué dans les pays du tiers et du quart monde, moins cher, et que toutes nos industries, nos entreprises, notre savoir faire seront démantibulés et devenus fantomatiques, que tous leurs ex-employés seront au chômage… il n'y aura plus qu'une toute petite classe privilégiée qui pourra se les offrir. L'économie de notre pays sera réduite à néant. Il n''est pas besoin de sortir de l'E.N.A. pour le voir. Je crois même que c'est plus facile si on a choisi un autre cursus.

Ce n'est pas ce que je veux pour mes enfants,
ce n'est pas ce que je veux pour mon pays,
ce n'est pas ce que je veux pour cette planète
qui m'a accueillie et nourri jusqu'à ce jour.

En ce début d'année 2008, face à un monde qui va de plus en plus vite, ou on nous abreuve d'inutile par le biais des medias, je vous invite à réfléchir au monde que vous avez envie de laisser à vos enfants. Mais aussi au monde dans lequel vous avez vraiment envie vivre !! Oui VIVRE, tout simplement.
Je reste optimiste…
Cela dépend de chacun de nous.

L'indépendance de la nation Indienne.

Publié le dimanche 13 janvier 2008 (par Dominique)

Et ils ont bien raisons.
Leur territoire s'étend dans le nord-ouest des États-Unis, comprenant les régions du Nebraska, du Dakota du Sud, du Dakota du Nord, du Montana et du Wyoming.

Russell Means, le représentant des indiens Lakota a appelé la nation “Sioux” à reprendre sa liberté lors d'une conférence de presse tenue à Washington fin décembre 2007.
“Nous ne sommes plus citoyens des États-Unis d'Amérique et tous ceux qui vivent dans les régions des cinq États que comprend notre territoire sont libres de nous rejoindre”.

Les Lakotas, dans un message adressé au département d'État ont signifié qu'ils se retiraient unilatéralement des traités signés avec le gouvernement fédéral américain. Les indiens d'Amérique du nord ont signés quelques “33 traités avec les États-Unis qui n'ont pas été respectés”.
Ces traités : “des mots sans valeurs sur du papier sans valeur, ont été violés maintes fois afin de voler notre culture, notre terre et nos coutumes”.
“Cette nouvelle nation est une nécessité, car les Indiens sont méprisés par les autorités américaines et en ont assez de vivre dans un système colonial d'apartheid.
Rompre les accords est entièrement légal.
Cela est en accord avec les lois des États-Unis et en particulier l'article 6 de la Constitution des États-Unis qui établit que ces traités sont la loi suprême du territoire.
C'est aussi dans le cadre des lois sur les traités passés à la Convention de Vienne qui a été mise en application aux USA et par le reste de la Communauté Internationale en 1980. Nous sommes légalement dans notre droit d'être libres et indépendants”.


Des chefs Lakota se sont rendus auprès des ambassades de Bolivie, du Chili, d'Afrique du Sud et du Venezuela pour les informer de leur choix. Ils entendent entreprendre une mission diplomatique dans plusieurs pays au cours des prochains mois…
Cela s'inscrit en parallèle au mouvement, qui en Amérique latine favorise l'accession au pouvoir à des personnalités issues du milieu indigène. Ce qui représente encore aujourd'hui des minorités, sont les dépositaires d'un savoir, d'une culture, de nations fort anciennes. Ils sont les seuls à vraiment connaître ses terres où leurs ancêtres vivaient depuis des générations. Les hommes rouges savent beaucoup mieux que les hommes blancs comment il convient de vivre sur ces territoires qu'ils respectent profondément.

L'ambassadeur de Bolivie aux États-Unis, Gustavo Guzmán, assistait à la conférence de presse de Washington en signe de solidarité. Il a déclaré prendre très au sérieux la déclaration d'indépendance des Indiens Lakota : “Nous sommes ici parce que les revendications des peuples indiens du continent américain sont aussi nos revendications. Nous avons transmis tous les documents qu'ils nous ont présentés à notre ministère des Affaires étrangères en Bolivie, où ils seront étudiés de près”.

Pour de plus amples informations je vous invite à lire l'article en date du 29 décembre 2007 d'où sont tirées les éléments que j'ai retranscrits : Crazy Horse et Sitting Bull cavalcadent sur les nuages…